Les paradoxes des stoïciens

Par : Cicéron, J. Molager, Jean-Louis Ferrary, Jean-Yves Guillaumin

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  • Nombre de pages200
  • PrésentationBroché
  • Poids0.216 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,2 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-251-01079-3
  • EAN9782251010793
  • Date de parution01/12/2002
  • ÉditeurBelles Lettres

Résumé

A la fin de 47, la situation politique et familiale de Cicéron est au plus bas. L'année 47 voit le retour triomphal de César après sa victoire sur Pompée à Pharsale : le parti de Cicéron a perdu et la République agonise. La vie privée du grand orateur n'est guère plus réjouissante : la santé de sa précieuse Tullia, sa fille, ne cesse de se détériorer. C'est dans cette période de crise que Cicéron choisit de composer les Paradoxes des Stoïciens, oeuvre "de distraction" comme il la qualifie lui-même : la logique et la rhétorique comme remède aux maux de ce monde, tels sont Les Paradoxes.
Plus profondément, il s'agit pour Cicéron d'opérer, en douceur, un changement de rôle : comment un orateur pouvait-il faire passer ses idées et influencer les esprits ? La philosophie semble le meilleur moyen. Puisque la République est morte, ce n'est plus par la politique que l'on peut inculquer les valeurs républicaines, mais par la pensée. Ainsi les Paradoxes sont une oeuvre charnière de la pensée cicéronienne : le Cicéron orateur cède la place au Cicéron philosophe.
Notre édition rassemble en un volume les six paradoxes : "Le beau moral est le seul bien", "La vertu suffit au bonheur", "Toutes les fautes sont égales", "Qui n'est point sage délire", "Le sage seul est libre" et "Le sage seul est riche" sont longuement analysés dans l'introduction qui s'attache notamment à replacer le texte non seulement dans les débats philosophiques de l'époque, mais aussi dans le développement de la pensée cicéronienne.
Les influences philosophiques, grecques particulièrement, sont brièvement présentées tandis que la tradition manuscrite est relatée en détail. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin de volume, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi par un Index nominum et des Observations sur les clausules.
A la fin de 47, la situation politique et familiale de Cicéron est au plus bas. L'année 47 voit le retour triomphal de César après sa victoire sur Pompée à Pharsale : le parti de Cicéron a perdu et la République agonise. La vie privée du grand orateur n'est guère plus réjouissante : la santé de sa précieuse Tullia, sa fille, ne cesse de se détériorer. C'est dans cette période de crise que Cicéron choisit de composer les Paradoxes des Stoïciens, oeuvre "de distraction" comme il la qualifie lui-même : la logique et la rhétorique comme remède aux maux de ce monde, tels sont Les Paradoxes.
Plus profondément, il s'agit pour Cicéron d'opérer, en douceur, un changement de rôle : comment un orateur pouvait-il faire passer ses idées et influencer les esprits ? La philosophie semble le meilleur moyen. Puisque la République est morte, ce n'est plus par la politique que l'on peut inculquer les valeurs républicaines, mais par la pensée. Ainsi les Paradoxes sont une oeuvre charnière de la pensée cicéronienne : le Cicéron orateur cède la place au Cicéron philosophe.
Notre édition rassemble en un volume les six paradoxes : "Le beau moral est le seul bien", "La vertu suffit au bonheur", "Toutes les fautes sont égales", "Qui n'est point sage délire", "Le sage seul est libre" et "Le sage seul est riche" sont longuement analysés dans l'introduction qui s'attache notamment à replacer le texte non seulement dans les débats philosophiques de l'époque, mais aussi dans le développement de la pensée cicéronienne.
Les influences philosophiques, grecques particulièrement, sont brièvement présentées tandis que la tradition manuscrite est relatée en détail. Des notes accompagnent la lecture et sont développées, en fin de volume, par des notes complémentaires. L'ouvrage est en outre enrichi par un Index nominum et des Observations sur les clausules.
Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
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