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Le pays est aux portes de la guerre civile et le peuple ne le sait pas. Ici comme ailleurs se frotter aux puissants est synonyme de mort rapide. Llob, pourtant, après que son lieutenant a été accusé de tentative de meurtre sur l'une des sommités corrompues du pouvoir, ne peut se résoudre à entendre raison. Il enquête et fouille le passé. Ce qu'il découvre dérange. Une historienne au rôle peu clair tente de l'aider.
Massacres camouflés, vendetta, manipulations... Llob va plonger au centre des ténèbres avec une seule question : à qui profite le crime ? La part du mort a obtenu le prix du Meilleur Polar francophone 2004 et le prix Beur FM 2005.
Le professeur Allouche alerte Llob sur un cas étrange : voilà plusieurs années, un homme se livra à la police en s’accusant de nombreux meurtres mais sans révéler ni son nom ni ses origines. Incarcéré, il n’a cessé de théoriser sur le crime et le pouvoir qu’il procure. Or il est sur le point de sortir de prison suite à une grâce présidentielle. Allouche est sûr qu’une fois dehors il va recommencer à tuer…
Yasmina Khadra, c’est avant tout une langue, précise et acérée, poétique aussi, même lorsqu’il s’agit d’évoquer la corruption, la violence ou la mort. D’une grande lucidité sur une société algérienne qui a du mal à se remettre de sa révolution et dont les espoirs ont été confisqués par ses élites, La part du mort est une oeuvre magistrale.