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Alors que l'Algérie célèbre son indépendance, Adem Naït-Gacem, un instituteur de la classe moyenne, voit sa vie s'effondrer en même temps que sa femme le quitte. Sans attaches, incapable de se relever de cette perte, il sombre dans le désespoir. Après avoir abandonné son poste d'enseignant, Adem rallie le camp des marginaux, des naufragés de la vie, marchant sur les chemins, tel un vagabond, au gré de ses rencontres de fortune : un vieillard aveugle au chant hypnotique, un psychiatre lecteur de Gogol et de Pouchkine, un nain en quête d'une amitié sincère...
Qu'ils soient cafetiers ou saltimbanques, soldats ou hommes de Dieu, tous tendent à Adem un miroir cruel : celui d'une société pleine d'espérance, dont il se sent désormais exclu ; celui d'une rédemption en laquelle il refuse de croire. Jusqu'au jour où il s'éveille à ses vieux démons.
Le sel de tous les oublis
Anéanti par la trahison et le départ de la femme qu'il aime, un homme plaque tout pour un ailleurs, un nulle part.
Par monts et par vaux, il va s'anéantir à coups de haine et d'alcool.
Pourtant, les personnes qu'il va rencontrer, laissées pour compte ou mauvaises herbes ne vont pas le laisser s'écrouler. Un professeur, un lettré, ne doit pas mourir. Il doit accomplir sa mission d'enseignement, de partage des savoirs.
Yasmina Khadra réinvente le "roman feel-good" et c'est providentiel !