Ayant débutée l'écriture à seulement 12 ans, Marie NDiaye (née en 1967 à Pithiviers) s'est vite fait repérée par un éditeur. A 17 ans, elle publie ainsi son premier roman, accueilli favorablement par les critiques. Malgré son jeune âge, elle réussit l'exploit de trouver un style qui n'appartient qu'à elle. Après des études de langue à la Sorbonne et un an à la Villa Medicis, elle continue sa carrière en sortant de nombreux ouvrages alternant réalisme et surnaturel mais avec toujours la même pointe de mystère et son style singulier et original. Partez à la découverte de la cruauté humaine à travers son roman Ladivine ainsi que le prix Goncourt de 2009 : Trois femmes puissantes. Avec toujours le même style élégant et fluide, elle nous absorbe dans ses histoires captivantes aux messages puissants. De ces nouveaux auteurs francophones au style unique à découvrir absolument, notre communauté de lecteurs vous conseille La nostalgie heureuse d'Amélie Nothomb, Ensemble, c'est tout d'Anna Gavalda ou encore l'œuvre originale de Yasmina Reza, Heureux les heureux. Fiez-vous aux avis de notre communauté et dénichez le roman qui vous emportera quelques heures vers un nouveau monde. Livraison à seulement 0,01€ et garantie satisfait ou remboursé pour votre plus grand plaisir.
En famille
Par :Formats :
Disponible d'occasion :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages315
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.23 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,6 cm
- ISBN978-2-7073-2002-5
- EAN9782707320025
- Date de parution05/04/2007
- CollectionDouble
- ÉditeurMinuit (Les Editions de)
Résumé
Quelle faute Fanny a-t-elle commise ? De quoi est-elle coupable pour être ainsi rejetée par les siens qui ne paraissent pas, eux, la considérer comme des leurs ? D'ailleurs, se nomme-t-elle bien Fanny ? Que reproche-t-on à ses vingt ans ? Des amourettes, des insolences ? D'avoir séduit son cousin Eugène ou d'avoir quitté Georges, son fiancé, " qui lui ressemblait " ? D'avoir traversé quelque crise d'originalité juvénile ; d'être le " mouton noir " qui dérange toute famille ; d'être adoptée, peut-être, ou une " pièce rapportée ", comme on dit ? Aucune de ces hypothèses ne paraît se vérifier au fur et à mesure que se développe le récit. Fanny erre de maison en hôtel, du village à Paris, sa valise à la main, du foyer de son père à celui de sa mère, à la recherche de son identité plutôt qu'à celle de " tante Léda ", personne ne voulant plus lui ouvrir une porte ni les bras. En famille est la longue quête d'une explication jamais donnée, jamais esquissée, l'expression d'une révolte informulée et réduite à des étonnements, à des humiliations, à des colères baignées dans une étonnante résignation. Fanny traverse des aventures minuscules, sordides et inépuisables, parfois serveuse de hamburgers dans un fast-food, parfois violentée par un camionneur de rencontre ou bombardée à coups de prunes pourries, toujours traitée par sa " famille " avec un mystérieux et vigilant dédain. Le grand intérêt de ce roman, outre la subtilité de sa narration et la qualité impressionnante de sa forme, c'est de traiter un problème actuel, urgent, grave, dont se détournent prudemment la plupart des écrivains, et de le traiter dans des décors de ce temps. Entreprise très littéraire, En famille est aussi un modèle de réalisme contemporain.
Quelle faute Fanny a-t-elle commise ? De quoi est-elle coupable pour être ainsi rejetée par les siens qui ne paraissent pas, eux, la considérer comme des leurs ? D'ailleurs, se nomme-t-elle bien Fanny ? Que reproche-t-on à ses vingt ans ? Des amourettes, des insolences ? D'avoir séduit son cousin Eugène ou d'avoir quitté Georges, son fiancé, " qui lui ressemblait " ? D'avoir traversé quelque crise d'originalité juvénile ; d'être le " mouton noir " qui dérange toute famille ; d'être adoptée, peut-être, ou une " pièce rapportée ", comme on dit ? Aucune de ces hypothèses ne paraît se vérifier au fur et à mesure que se développe le récit. Fanny erre de maison en hôtel, du village à Paris, sa valise à la main, du foyer de son père à celui de sa mère, à la recherche de son identité plutôt qu'à celle de " tante Léda ", personne ne voulant plus lui ouvrir une porte ni les bras. En famille est la longue quête d'une explication jamais donnée, jamais esquissée, l'expression d'une révolte informulée et réduite à des étonnements, à des humiliations, à des colères baignées dans une étonnante résignation. Fanny traverse des aventures minuscules, sordides et inépuisables, parfois serveuse de hamburgers dans un fast-food, parfois violentée par un camionneur de rencontre ou bombardée à coups de prunes pourries, toujours traitée par sa " famille " avec un mystérieux et vigilant dédain. Le grand intérêt de ce roman, outre la subtilité de sa narration et la qualité impressionnante de sa forme, c'est de traiter un problème actuel, urgent, grave, dont se détournent prudemment la plupart des écrivains, et de le traiter dans des décors de ce temps. Entreprise très littéraire, En famille est aussi un modèle de réalisme contemporain.















