Coup de coeur

La vengeance m'appartient

Par : Marie NDiaye
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages264
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.168 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-07-297722-0
  • EAN9782072977220
  • Date de parution15/09/2022
  • CollectionFolio
  • ÉditeurFolio

Résumé

"L'homme qui, le 5 janvier 2019, entra timidement, presque craintivement dans son cabinet, Me Susane sut aussitôt qu'elle l'avait déjà rencontré, longtemps auparavant et en un lieu dont le souvenir lui revint si précisément, si brutalement qu'elle eut l'impression d'un coup violent porté à son front". Me Susane est une modeste avocate installée à Bordeaux. Jamais elle n'aurait imaginé plaider aux assises.
Pourtant un matin, Gilles Principaux lui demande de défendre sa femme, dont le crime atroce est devenu un fait divers choquant. Mais qui est cet homme, en qui elle croit reconnaître le jeune garçon qui a chamboulé sa vie, il y a trente-deux années de cela ?
"L'homme qui, le 5 janvier 2019, entra timidement, presque craintivement dans son cabinet, Me Susane sut aussitôt qu'elle l'avait déjà rencontré, longtemps auparavant et en un lieu dont le souvenir lui revint si précisément, si brutalement qu'elle eut l'impression d'un coup violent porté à son front". Me Susane est une modeste avocate installée à Bordeaux. Jamais elle n'aurait imaginé plaider aux assises.
Pourtant un matin, Gilles Principaux lui demande de défendre sa femme, dont le crime atroce est devenu un fait divers choquant. Mais qui est cet homme, en qui elle croit reconnaître le jeune garçon qui a chamboulé sa vie, il y a trente-deux années de cela ?

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2.7/5
sur 3 notes dont 2 avis lecteurs
Une performance littéraire
Maître Susane, avocate d’âge mûr installée à Bordeaux, reçoit à son cabinet un nouveau client, Gilles Principaux, venu lui demander d’assurer la défense de son épouse Marlyne, coupable d’un crime abominable. Curieusement, sans qu’elle puisse fonder son impression sur quoi que ce soit de tangible, l’avocate croit reconnaître en cet homme un adolescent rencontré quand elle avait dix ans. De leur tête-à-tête dans la chambre du jeune garçon, elle ne se souvient de rien, mais a gardé l’empreinte de ce qu’elle interprête aujourd’hui comme un moment d’éblouissante passion. D’emblée piqué par une impression d’étrangeté et de mystère, tout entier tendu dans l’attente d’explications, le lecteur engagé tambour battant dans cette lecture risque fort de la découvrir de plus en plus opaque et de l’achever sur le constat désemparé de n’y avoir rien compris. C’est que la construction du livre reflète l’obscur cheminement de Maître Susane, depuis le refoulement au fond de son inconscient d’un traumatisme que l’on ne pourra que deviner, jusqu’au déchirement progressif du voile protecteur de l’oubli lorsque, trente ans plus tard, elle reconnaît confusément la toxicité d’un autre homme au point de le confondre avec son ancienne connaissance. Comme rien de tout cela ne se déroule de manière linéaire mais nous est suggéré par touches et allusions désordonnées, comme autant de pièces d’un puzzle éparpillé, le lecteur se retrouve lui aussi le jouet aveugle et impuissant de l’inconscient de Maître Suzane, dont il devient de plus en plus évident qu’il la protège plus ou moins bien de la dépression et de troubles relationnels, consécutifs au choc jamais verbalisé vécu dans son enfance. Le récit se sera jamais très explicite sur la psychologie et les motivations de chacun des époux Principaux. Leur histoire s’avèrera finalement le déclencheur d’une prise de conscience tardive de son traumatisme par Maître Susane, et l’occasion pour elle, telle une formidable revanche, de comprendre et de révéler la responsabilité du mari, perversement possessif et manipulateur, dans le passage à l’acte de l’épouse, coupable flagrante mais aussi victime ignorée. A la virtuosité de la construction et à la profondeur psychologique des personnages vient s’ajouter une écriture travaillée dans ses moindres détails, y compris les tics de langage des personnages. Dans l’accumulation de ses « mais », Marlyne exprime sa protestation contre l’enfermement invisible de sa vie conjugale et fournit les raisons de son coup de folie. Dans celle de ses « car », son mari se justifie de la normalité de ses propres comportements. Le texte devient ainsi un bijou de symbolisme, tant sur la forme que sur le fond. D’un premier abord désarçonnant pour ne pas dire abscons, cet étonnant roman est une performance littéraire et une expérience de lecture troublante et exigeante. Obsédante et inquiétante, son histoire s’avère la face émergée de profondeurs vertigineuses, nous faisant prendre conscience du gouffre insondable de notre mémoire et de notre inconscient, sur lequel nous construisons nos personnalités et nos existences. Chaque lecteur y trouvera sa propre interprétation et devra répondre seul aux questions restées ouvertes.
Maître Susane, avocate d’âge mûr installée à Bordeaux, reçoit à son cabinet un nouveau client, Gilles Principaux, venu lui demander d’assurer la défense de son épouse Marlyne, coupable d’un crime abominable. Curieusement, sans qu’elle puisse fonder son impression sur quoi que ce soit de tangible, l’avocate croit reconnaître en cet homme un adolescent rencontré quand elle avait dix ans. De leur tête-à-tête dans la chambre du jeune garçon, elle ne se souvient de rien, mais a gardé l’empreinte de ce qu’elle interprête aujourd’hui comme un moment d’éblouissante passion. D’emblée piqué par une impression d’étrangeté et de mystère, tout entier tendu dans l’attente d’explications, le lecteur engagé tambour battant dans cette lecture risque fort de la découvrir de plus en plus opaque et de l’achever sur le constat désemparé de n’y avoir rien compris. C’est que la construction du livre reflète l’obscur cheminement de Maître Susane, depuis le refoulement au fond de son inconscient d’un traumatisme que l’on ne pourra que deviner, jusqu’au déchirement progressif du voile protecteur de l’oubli lorsque, trente ans plus tard, elle reconnaît confusément la toxicité d’un autre homme au point de le confondre avec son ancienne connaissance. Comme rien de tout cela ne se déroule de manière linéaire mais nous est suggéré par touches et allusions désordonnées, comme autant de pièces d’un puzzle éparpillé, le lecteur se retrouve lui aussi le jouet aveugle et impuissant de l’inconscient de Maître Suzane, dont il devient de plus en plus évident qu’il la protège plus ou moins bien de la dépression et de troubles relationnels, consécutifs au choc jamais verbalisé vécu dans son enfance. Le récit se sera jamais très explicite sur la psychologie et les motivations de chacun des époux Principaux. Leur histoire s’avèrera finalement le déclencheur d’une prise de conscience tardive de son traumatisme par Maître Susane, et l’occasion pour elle, telle une formidable revanche, de comprendre et de révéler la responsabilité du mari, perversement possessif et manipulateur, dans le passage à l’acte de l’épouse, coupable flagrante mais aussi victime ignorée. A la virtuosité de la construction et à la profondeur psychologique des personnages vient s’ajouter une écriture travaillée dans ses moindres détails, y compris les tics de langage des personnages. Dans l’accumulation de ses « mais », Marlyne exprime sa protestation contre l’enfermement invisible de sa vie conjugale et fournit les raisons de son coup de folie. Dans celle de ses « car », son mari se justifie de la normalité de ses propres comportements. Le texte devient ainsi un bijou de symbolisme, tant sur la forme que sur le fond. D’un premier abord désarçonnant pour ne pas dire abscons, cet étonnant roman est une performance littéraire et une expérience de lecture troublante et exigeante. Obsédante et inquiétante, son histoire s’avère la face émergée de profondeurs vertigineuses, nous faisant prendre conscience du gouffre insondable de notre mémoire et de notre inconscient, sur lequel nous construisons nos personnalités et nos existences. Chaque lecteur y trouvera sa propre interprétation et devra répondre seul aux questions restées ouvertes.
Sans but
Sans réel but, ce roman ne décolle jamais vraiment, tourne autour de la psychologie d'une femme qui jamais ne fait compatir le lecteur, mêle infanticide, souvenirs vagues et immigration dans un tourbillon assez brouillon. La plume est à la fois légère et lourde parce que pompeuse, ampoulée (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2021/01/14/la-vengeance-mappartient-marie-ndiaye/)
Sans réel but, ce roman ne décolle jamais vraiment, tourne autour de la psychologie d'une femme qui jamais ne fait compatir le lecteur, mêle infanticide, souvenirs vagues et immigration dans un tourbillon assez brouillon. La plume est à la fois légère et lourde parce que pompeuse, ampoulée (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2021/01/14/la-vengeance-mappartient-marie-ndiaye/)
Ayant débutée l'écriture à seulement 12 ans, Marie NDiaye (née en 1967 à Pithiviers) s'est vite fait repérée par un éditeur. A 17 ans, elle publie ainsi son premier roman, accueilli favorablement par les critiques. Malgré son jeune âge, elle réussit l'exploit de trouver un style qui n'appartient qu'à elle. Après des études de langue à la Sorbonne et un an à la Villa Medicis, elle continue sa carrière en sortant de nombreux ouvrages alternant réalisme et surnaturel mais avec toujours la même pointe de mystère et son style singulier et original. Partez à la découverte de la cruauté humaine à travers son roman Ladivine ainsi que le prix Goncourt de 2009 : Trois femmes puissantes. Avec toujours le même style élégant et fluide, elle nous absorbe dans ses histoires captivantes aux messages puissants. De ces nouveaux auteurs francophones au style unique à découvrir absolument, notre communauté de lecteurs vous conseille La nostalgie heureuse d'Amélie Nothomb, Ensemble, c'est tout d'Anna Gavalda ou encore l'œuvre originale de Yasmina Reza, Heureux les heureux. Fiez-vous aux avis de notre communauté et dénichez le roman qui vous emportera quelques heures vers un nouveau monde. Livraison à seulement 0,01€ et garantie satisfait ou remboursé pour votre plus grand plaisir.
Le bon Denis
Marie NDiaye
Grand Format
18,50 €
Le bon Denis
Marie NDiaye
E-book
12,99 €
La sorcière
Marie NDiaye
Poche
8,00 €
Trois femmes puissantes
5/5
2.7/5
Marie NDiaye
E-book
9,49 €
Une femme puissante
Marie NDiaye
E-book
2,99 €
La vengeance m'appartient
2.7/5
Marie NDiaye
E-book
8,49 €
La vengeance m'appartient
2.7/5
Marie NDiaye
E-book
8,49 €
Hilda
Marie NDiaye
Grand Format
11,00 €
Ladivine
2/5
3.5/5
Marie NDiaye
Poche
9,50 €
Ladivine
2/5
3.5/5
Marie NDiaye, Jordan Stump
E-book
3,99 €