Discours pour Publius Quintius

Par : Cicéron

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  • Nombre de pages74
  • PrésentationBroché
  • Poids0.066 kg
  • Dimensions9,5 cm × 20,0 cm × 0,5 cm
  • ISBN978-2-84909-766-3
  • EAN9782849097663
  • Date de parution01/07/2012
  • CollectionHistoire-Accès direct
  • ÉditeurPaléo
  • TraducteurCharles-François Du Rozoir
  • TraducteurY Germain

Résumé

Publius Quintius avait un frère nommé Caïus, habile et attentif à diriger toutes ses opérations en bon père de famille ; il ne commit jamais qu'une seule imprudence en s'associant avec Névius, honnête homme sans doute, mais qui, dans son premier état, n'avait pas appris à connaître les droits d'un associé et les devoirs d'un bon père de famille. Aussi prétendre en faire son associé, c'était vouloir, avec les fonds qu'on lui mettait en main, lui apprendre à connaître le produit de l'argent.
Cependant, entraîné par l'intimité des rapports qu'il entretenait avec lui depuis longtemps, Caïus l'associa aux affaires considérables qu'il faisait en Gaule. Il y possédait de vastes pâturages, des terres bien cultivées et d'un excellent rapport. Voilà donc Névius enlevé aux portiques de Licinius et du milieu des crieurs publics, pour aller en Gaule et se transporter au-delà des Alpes. Mais en changeant de lieu il ne changea pas de moeurs.
Aussi tout ce qu'il pouvait puiser dans la caisse commune, il se faisait un devoir de le faire passer dans sa caisse particulière.
Publius Quintius avait un frère nommé Caïus, habile et attentif à diriger toutes ses opérations en bon père de famille ; il ne commit jamais qu'une seule imprudence en s'associant avec Névius, honnête homme sans doute, mais qui, dans son premier état, n'avait pas appris à connaître les droits d'un associé et les devoirs d'un bon père de famille. Aussi prétendre en faire son associé, c'était vouloir, avec les fonds qu'on lui mettait en main, lui apprendre à connaître le produit de l'argent.
Cependant, entraîné par l'intimité des rapports qu'il entretenait avec lui depuis longtemps, Caïus l'associa aux affaires considérables qu'il faisait en Gaule. Il y possédait de vastes pâturages, des terres bien cultivées et d'un excellent rapport. Voilà donc Névius enlevé aux portiques de Licinius et du milieu des crieurs publics, pour aller en Gaule et se transporter au-delà des Alpes. Mais en changeant de lieu il ne changea pas de moeurs.
Aussi tout ce qu'il pouvait puiser dans la caisse commune, il se faisait un devoir de le faire passer dans sa caisse particulière.
Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
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