Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Longtemps, la critique d'art fut considérée, dans l'œuvre de Baudelaire, comme d'importance secondaire. Aux éblouissements de l'inspiration poétique,...
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Résumé
Longtemps, la critique d'art fut considérée, dans l'œuvre de Baudelaire, comme d'importance secondaire. Aux éblouissements de l'inspiration poétique, ne pouvait-on pas opposer la nature essentiellement alimentaire d'un labeur que le poète, sa correspondance faisant foi, définissait comme " avant tout un remplissage de colonnes " ?
Or, dans ces écrits sur la peinture et la musique, se déploie, en réalité, une pensée esthétique autonome, émergent une réflexion propre et un goût singulier. Avec les " Salons " notamment s'élabore chez Baudelaire le rapport spécifique qu'entretiennent perception, souvenir et expérience esthétique. C'est ici que naissent ces correspondances sans lesquelles il n'est, pour Baudelaire, de poésie possible. C'est ici que s'impose la nécessité de dire une même expérience esthétique - allégorique ou concrète, d'image ou de sens. Seule la lecture des écrits du critique conduit à l'intelligence de l'œuvre du poète. Esthétique et poétique se rejoignent pour célébrer le culte baudelairien des images.