Coup de coeur
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  • Nombre de pages326
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions11,2 cm × 17,7 cm × 2,4 cm
  • ISBN978-2-330-15305-2
  • EAN9782330153052
  • Date de parution18/08/2021
  • CollectionBabel
  • ÉditeurBabel

Résumé

Tout ce que l'exil fissure peut ouvrir de nouveaux chemins. En cette année 1910, retenus un jour et une nuit sur Ellis Island, aux portes de New York, ils sont une poignée à l'éprouver. Il y a Donato et sa fille Emilia, les lettrés italiens, Gabor, l'homme qui veut fuir son clan, Esther, l'Arménienne épargnée qui rêve d'inventer les nouvelles tenues des libres Américaines. Tous sont confrontés à l'épreuve de l'attente.
Ensemble. Face à l'intensité de ce temps suspendu. Il y a aussi Andrew Jónsson, le New Yorkais. Dans l'objectif de son appareil, ce jeune photographe amateur tente de capter ce qui lui échappe depuis toujours, ce qui le relierait à ses ancêtres, émigrants eux aussi. Quelque chose que sa famille riche et oublieuse n'aborde jamais. A chacun, dans cette ronde nocturne, ce tourbillon d'énergies et de sensualité, de tenter de trouver la forme de son exil, d'inventer dans son propre corps les fondations de son nouveau pays.
Et si la nuit était une langue, la seule langue universelle ?
Tout ce que l'exil fissure peut ouvrir de nouveaux chemins. En cette année 1910, retenus un jour et une nuit sur Ellis Island, aux portes de New York, ils sont une poignée à l'éprouver. Il y a Donato et sa fille Emilia, les lettrés italiens, Gabor, l'homme qui veut fuir son clan, Esther, l'Arménienne épargnée qui rêve d'inventer les nouvelles tenues des libres Américaines. Tous sont confrontés à l'épreuve de l'attente.
Ensemble. Face à l'intensité de ce temps suspendu. Il y a aussi Andrew Jónsson, le New Yorkais. Dans l'objectif de son appareil, ce jeune photographe amateur tente de capter ce qui lui échappe depuis toujours, ce qui le relierait à ses ancêtres, émigrants eux aussi. Quelque chose que sa famille riche et oublieuse n'aborde jamais. A chacun, dans cette ronde nocturne, ce tourbillon d'énergies et de sensualité, de tenter de trouver la forme de son exil, d'inventer dans son propre corps les fondations de son nouveau pays.
Et si la nuit était une langue, la seule langue universelle ?

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4 Coups de cœur
de nos libraires
Sylvie ThomassonDecitre Part-Dieu
4/5
Partir
Un jour et une nuit pour pleurer, aimer et accepter... Emilia et Donato qui ont quitté volontairement leur Italie natale, Gabor et son peuple de gitans, Esther qui a fuit son Arménie martyrisée et ses fantômes. Tous sont partis pour une raison ou pour une autre. Là, comme de nombreux migrants avant eux, ils attendent de pouvoir débarquer à New York; C'est un merveilleux roman qui donne à la migration une autre dimension, plus poétique et sensuelle, et qui fait souffler un vent de liberté!
Un jour et une nuit pour pleurer, aimer et accepter... Emilia et Donato qui ont quitté volontairement leur Italie natale, Gabor et son peuple de gitans, Esther qui a fuit son Arménie martyrisée et ses fantômes. Tous sont partis pour une raison ou pour une autre. Là, comme de nombreux migrants avant eux, ils attendent de pouvoir débarquer à New York; C'est un merveilleux roman qui donne à la migration une autre dimension, plus poétique et sensuelle, et qui fait souffler un vent de liberté!
Sophie E. - 1Decitre Confluence
4/5
Le chant de l'espérance
Un jour et une nuit. Le temps est là, devant nous, les heures s'étirent. Des immigrants italiens, arméniens, gitans, viennent de débarquer sur Ellis Island et attendent de savoir s'ils seront autorisés à mettre les pieds à New York. Un jeune américain, photographe, tente de capturer ce temps suspendu et de révéler l'âme derrière les visages. Il y trouvera bien plus. Jeanne Benameur met sa plume douce et sensuelle, poétique et rêveuse, forte et convaincue, au service d'une histoire universelle. Cela s'est passé au début du siècle dernier, mais cela ne se passe-t-il pas maintenant, encore et toujours ? Les peuples migrants ont changé, mais ni les rêves, ni la peur. Ni le rejet, ni les espoirs. Un roman dont les échos résonnent d'un siècle à l'autre, nous amenant à nous questionner sur ce que nous sommes et ce que nous aurions été.
Un jour et une nuit. Le temps est là, devant nous, les heures s'étirent. Des immigrants italiens, arméniens, gitans, viennent de débarquer sur Ellis Island et attendent de savoir s'ils seront autorisés à mettre les pieds à New York. Un jeune américain, photographe, tente de capturer ce temps suspendu et de révéler l'âme derrière les visages. Il y trouvera bien plus. Jeanne Benameur met sa plume douce et sensuelle, poétique et rêveuse, forte et convaincue, au service d'une histoire universelle. Cela s'est passé au début du siècle dernier, mais cela ne se passe-t-il pas maintenant, encore et toujours ? Les peuples migrants ont changé, mais ni les rêves, ni la peur. Ni le rejet, ni les espoirs. Un roman dont les échos résonnent d'un siècle à l'autre, nous amenant à nous questionner sur ce que nous sommes et ce que nous aurions été.
  • XXe siècle
  • immigration
  • sensualité
  • Poésie
  • Ellis Island
  • nouveau départ
Mathieu LartaudDecitre Grenoble
4/5
Ceux qui partent...
New York 1910 Ellis Island...Donato, sa fille Amélia, Esther et Gabor ont quitté l’Europe et sont à l'aube d'une vie nouvelle. Un jour et une nuit sur cette île, comme des fragments de vie en suspens. Un jour et une nuit qui rythment le cœur des espérances et les chimères du passé. Les routes intimes se dévoilent et se séparent, se dénudent et se croisent dans un élan charnel et sensuel de toute beauté. De ce théâtre ou les destinées s'écrivent en pointillés, où les liens et les origines se découvrent, Jeanne Benameur dit l'exil et l'abandon, l'espoir et la fierté aussi, sillonnant les langues de l'intime et les silences dans une mélopée des mots au souffle flamboyant. Et nous offre en creux un roman d'une fragilité lumineuse, d'une intensité incandescente, sur les rêves que l'on construit, sur ceux qui nous échappent...Un écrin de grâce et de chair que l'on referme le cœur battant de cette douce musique des mots.
New York 1910 Ellis Island...Donato, sa fille Amélia, Esther et Gabor ont quitté l’Europe et sont à l'aube d'une vie nouvelle. Un jour et une nuit sur cette île, comme des fragments de vie en suspens. Un jour et une nuit qui rythment le cœur des espérances et les chimères du passé. Les routes intimes se dévoilent et se séparent, se dénudent et se croisent dans un élan charnel et sensuel de toute beauté. De ce théâtre ou les destinées s'écrivent en pointillés, où les liens et les origines se découvrent, Jeanne Benameur dit l'exil et l'abandon, l'espoir et la fierté aussi, sillonnant les langues de l'intime et les silences dans une mélopée des mots au souffle flamboyant. Et nous offre en creux un roman d'une fragilité lumineuse, d'une intensité incandescente, sur les rêves que l'on construit, sur ceux qui nous échappent...Un écrin de grâce et de chair que l'on referme le cœur battant de cette douce musique des mots.

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3/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Une profonde réflexion sur la déchirure de l'exil
Un jour et une nuit à Ellis Island en 1910 : le temps pour les migrants juste débarqués de passer les contrôles, d’être acceptés ou rejetés. Pendant ce moment de flottement suspendu entre le monde d’avant et le monde d’après, plusieurs destins se croisent : Esther, l’Arménienne stigmatisée par le massacre des siens ; Gabor le gitan, qui fuit avec son clan la persécution en Europe ; Emilia et son père Donato, Italiens aisés qui ont choisi l’exil pour survivre à un deuil ; Andrew le photographe, Américain de la seconde génération à la recherche de ses racines ; Hazel la prostituée qui prépare obstinément son changement d’existence… Tous ont en commun de se situer sur la brèche d’un nouveau départ, de trouver le courage de rompre avec le passé pour prendre leur destin en main et pour préserver ou redonner un sens à leur bien le plus précieux : la vie. L’auteur a elle-même connu les affres de l’exil, son déchirement et son formidable espoir, autant d’émotions qu’elle restitue au fil d’une écriture sensible et poétique, toute en finesse et en profondeur, où chaque terme est soigneusement choisi, chaque questionnement intensément réfléchi. L’expression se fait passionnée, et se retrouve exaltée bien au-delà des mots, de manière très charnelle au travers de la passion amoureuse, ou de façon artistique par le biais de la photographie, de la peinture et de la musique. Vibrant hommage à ceux qui partent, ou qui ont la force d’affronter les risques du changement et de la liberté pour vivre pleinement leur vie, quitte à tout perdre pour mieux se retrouver, ce roman d’une beauté indéniable est aussi d’une actualité brûlante : il nous rappelle les valeurs fondamentales qui font notre humanité, et que les préoccupations matérielles et le souci de sécurité nous font souvent perdre de vue. Pourtant, ces qualités n’ont pas suffi à me séduire totalement : il ne se passe factuellement pas grand-chose dans ce récit avant tout introspectif, centré sur les combats intérieurs des protagonistes. Le poids de la réflexion a fini chez moi par nuire à la puissance de l’histoire, par ailleurs contrecarrée par un certain trop-plein d’exaltation autant intellectuelle que charnelle. Ceux qui partent m’ont finalement plus ou moins laissée à quai, presque aussi déchirée qu’eux : avec l’envie d’aimer ce livre admirable de grande facture, mais que j’ai trouvé par moments un peu ennuyeux.
Un jour et une nuit à Ellis Island en 1910 : le temps pour les migrants juste débarqués de passer les contrôles, d’être acceptés ou rejetés. Pendant ce moment de flottement suspendu entre le monde d’avant et le monde d’après, plusieurs destins se croisent : Esther, l’Arménienne stigmatisée par le massacre des siens ; Gabor le gitan, qui fuit avec son clan la persécution en Europe ; Emilia et son père Donato, Italiens aisés qui ont choisi l’exil pour survivre à un deuil ; Andrew le photographe, Américain de la seconde génération à la recherche de ses racines ; Hazel la prostituée qui prépare obstinément son changement d’existence… Tous ont en commun de se situer sur la brèche d’un nouveau départ, de trouver le courage de rompre avec le passé pour prendre leur destin en main et pour préserver ou redonner un sens à leur bien le plus précieux : la vie. L’auteur a elle-même connu les affres de l’exil, son déchirement et son formidable espoir, autant d’émotions qu’elle restitue au fil d’une écriture sensible et poétique, toute en finesse et en profondeur, où chaque terme est soigneusement choisi, chaque questionnement intensément réfléchi. L’expression se fait passionnée, et se retrouve exaltée bien au-delà des mots, de manière très charnelle au travers de la passion amoureuse, ou de façon artistique par le biais de la photographie, de la peinture et de la musique. Vibrant hommage à ceux qui partent, ou qui ont la force d’affronter les risques du changement et de la liberté pour vivre pleinement leur vie, quitte à tout perdre pour mieux se retrouver, ce roman d’une beauté indéniable est aussi d’une actualité brûlante : il nous rappelle les valeurs fondamentales qui font notre humanité, et que les préoccupations matérielles et le souci de sécurité nous font souvent perdre de vue. Pourtant, ces qualités n’ont pas suffi à me séduire totalement : il ne se passe factuellement pas grand-chose dans ce récit avant tout introspectif, centré sur les combats intérieurs des protagonistes. Le poids de la réflexion a fini chez moi par nuire à la puissance de l’histoire, par ailleurs contrecarrée par un certain trop-plein d’exaltation autant intellectuelle que charnelle. Ceux qui partent m’ont finalement plus ou moins laissée à quai, presque aussi déchirée qu’eux : avec l’envie d’aimer ce livre admirable de grande facture, mais que j’ai trouvé par moments un peu ennuyeux.
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