La Révélation. Lectures philosophiques et théologiques
Par : ,Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub protégé est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
- Non compatible avec un achat hors France métropolitaine
, qui est-ce ?Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages300
- FormatePub
- ISBN979-10-370-0578-6
- EAN9791037005786
- Date de parution13/05/2020
- Protection num.Adobe DRM
- Taille2 Mo
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurHermann
Résumé
Lorsque, le 15 avril 1630, dans une lettre adressée à Mersenne, Descartes décréta que révélation et théologie étaient des réalités non seulement réversibles mais identiques, le destin philosophique de la notion de révélation fut scellé et consommé. L'identité posée entre théologie et révélation est un événement instaurateur, une décision philosophique et nullement théologique. Elle a pour conséquence de ne laisser à la théologie qu'un espace de plus en plus réduit, jusqu'à ce qu'il devienne indiscernable et relègue ainsi la théologie hors de toute vérification rationnelle.
Si la théologie est identique à la révélation, elle n'en est plus l'interprète puisqu'elle se confond totalement avec son objet. Cette identification tendancielle laisse le champ libre à l'investigation philosophique qui s'empare du concept de révélation et le soumet à la critique. Ce faisant, théologie et philosophie ne peuvent plus se rencontrer puisque, pour théologiser, il faudrait « ?être plus qu'un homme? ».
Lorsque Kant réclame une « ?théologie de la raison? », il réclame que la révélation ne soit plus conçue comme un phénomène. C'est à cet endroit que la théologie impose une résistance qui va lui permettre de renaître, réclamant que le rapport de l'Idée au phénomène se résolve selon les dimensions propres à un événement de révélation qu'aucune théologie naturelle ou rationnelle ne peut raisonnablement épuiser.
Si la théologie est identique à la révélation, elle n'en est plus l'interprète puisqu'elle se confond totalement avec son objet. Cette identification tendancielle laisse le champ libre à l'investigation philosophique qui s'empare du concept de révélation et le soumet à la critique. Ce faisant, théologie et philosophie ne peuvent plus se rencontrer puisque, pour théologiser, il faudrait « ?être plus qu'un homme? ».
Lorsque Kant réclame une « ?théologie de la raison? », il réclame que la révélation ne soit plus conçue comme un phénomène. C'est à cet endroit que la théologie impose une résistance qui va lui permettre de renaître, réclamant que le rapport de l'Idée au phénomène se résolve selon les dimensions propres à un événement de révélation qu'aucune théologie naturelle ou rationnelle ne peut raisonnablement épuiser.
Lorsque, le 15 avril 1630, dans une lettre adressée à Mersenne, Descartes décréta que révélation et théologie étaient des réalités non seulement réversibles mais identiques, le destin philosophique de la notion de révélation fut scellé et consommé. L'identité posée entre théologie et révélation est un événement instaurateur, une décision philosophique et nullement théologique. Elle a pour conséquence de ne laisser à la théologie qu'un espace de plus en plus réduit, jusqu'à ce qu'il devienne indiscernable et relègue ainsi la théologie hors de toute vérification rationnelle.
Si la théologie est identique à la révélation, elle n'en est plus l'interprète puisqu'elle se confond totalement avec son objet. Cette identification tendancielle laisse le champ libre à l'investigation philosophique qui s'empare du concept de révélation et le soumet à la critique. Ce faisant, théologie et philosophie ne peuvent plus se rencontrer puisque, pour théologiser, il faudrait « ?être plus qu'un homme? ».
Lorsque Kant réclame une « ?théologie de la raison? », il réclame que la révélation ne soit plus conçue comme un phénomène. C'est à cet endroit que la théologie impose une résistance qui va lui permettre de renaître, réclamant que le rapport de l'Idée au phénomène se résolve selon les dimensions propres à un événement de révélation qu'aucune théologie naturelle ou rationnelle ne peut raisonnablement épuiser.
Si la théologie est identique à la révélation, elle n'en est plus l'interprète puisqu'elle se confond totalement avec son objet. Cette identification tendancielle laisse le champ libre à l'investigation philosophique qui s'empare du concept de révélation et le soumet à la critique. Ce faisant, théologie et philosophie ne peuvent plus se rencontrer puisque, pour théologiser, il faudrait « ?être plus qu'un homme? ».
Lorsque Kant réclame une « ?théologie de la raison? », il réclame que la révélation ne soit plus conçue comme un phénomène. C'est à cet endroit que la théologie impose une résistance qui va lui permettre de renaître, réclamant que le rapport de l'Idée au phénomène se résolve selon les dimensions propres à un événement de révélation qu'aucune théologie naturelle ou rationnelle ne peut raisonnablement épuiser.



















