Histoire du vers français. Tome I. Première partie : Le Moyen Age I. Les origines du vers français. Les éléments constitutifs du vers : la césure ; la rime ; le numérisme et le rythme
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- Nombre de pages362
- FormatMulti-format
- ISBN978-2-8218-2741-7
- EAN9782821827417
- Date de parution11/02/2013
- Protection num.NC
- Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
- ÉditeurCléo
Résumé
Le système auquel répond la versification française n'est pas original. Il a été déterminé par une crise qui se produisit avant la naissance de notre langue, lorsque, tout à la fin de l'Empire romain, les vers latins numériques, d'abord inventés pour les besoins du culte chrétien, puis étendus à la littérature profane, remplacèrent les mètres quantitatifs du classicisme. C'est l'Église qui l'a créé.
Au moment où elle triompha du paganisme, elle se trouva en présence de nécessités qu'il lui fut impossible d'éluder. Il lui fallut de toute obligation que le peuple, ignorant des finesses érudites, et d'ailleurs de moins en moins cultivé à mesure que se succédaient les vagues des invasions barbares, eût à sa disposition une métrique très simple, grâce à laquelle les enseignements de la religion nouvelle, ses traditions et ses légendes se fixeraient commodément dans sa mémoire.
Le syllabisme satisfit à ce besoin.
Au moment où elle triompha du paganisme, elle se trouva en présence de nécessités qu'il lui fut impossible d'éluder. Il lui fallut de toute obligation que le peuple, ignorant des finesses érudites, et d'ailleurs de moins en moins cultivé à mesure que se succédaient les vagues des invasions barbares, eût à sa disposition une métrique très simple, grâce à laquelle les enseignements de la religion nouvelle, ses traditions et ses légendes se fixeraient commodément dans sa mémoire.
Le syllabisme satisfit à ce besoin.
Le système auquel répond la versification française n'est pas original. Il a été déterminé par une crise qui se produisit avant la naissance de notre langue, lorsque, tout à la fin de l'Empire romain, les vers latins numériques, d'abord inventés pour les besoins du culte chrétien, puis étendus à la littérature profane, remplacèrent les mètres quantitatifs du classicisme. C'est l'Église qui l'a créé.
Au moment où elle triompha du paganisme, elle se trouva en présence de nécessités qu'il lui fut impossible d'éluder. Il lui fallut de toute obligation que le peuple, ignorant des finesses érudites, et d'ailleurs de moins en moins cultivé à mesure que se succédaient les vagues des invasions barbares, eût à sa disposition une métrique très simple, grâce à laquelle les enseignements de la religion nouvelle, ses traditions et ses légendes se fixeraient commodément dans sa mémoire.
Le syllabisme satisfit à ce besoin.
Au moment où elle triompha du paganisme, elle se trouva en présence de nécessités qu'il lui fut impossible d'éluder. Il lui fallut de toute obligation que le peuple, ignorant des finesses érudites, et d'ailleurs de moins en moins cultivé à mesure que se succédaient les vagues des invasions barbares, eût à sa disposition une métrique très simple, grâce à laquelle les enseignements de la religion nouvelle, ses traditions et ses légendes se fixeraient commodément dans sa mémoire.
Le syllabisme satisfit à ce besoin.