Revue du MAUSS N° 54, second semestre 2019
La possibilité d'une ville convivialiste

Par : Philippe Chanial, Alain Caillé
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  • Nombre de pages269
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.335 kg
  • Dimensions13,8 cm × 22,4 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-348-05480-8
  • EAN9782348054808
  • Date de parution21/11/2019
  • ÉditeurLa Découverte

Résumé

Comment une ville pourrait-elle être conviviale (voire convivialiste) à l'heure de l'économie globalisée, débridée et financiarisée qui trouve dans les métropoles hyperconnectées le terrain par excellence propice à son développement ? Comment dépasser les visions technocratiques qui, en réduisant les problèmes urbains à des questions utilitaires et fonctionnelles, aboutissent à la déshumanisation des villes et à la perte de ce qui a fait leur grandeur et leur charme ? Comment éviter la ségrégation sociale généralisée entre les hyperriches, les moins riches, les classes moyennes, les pauvres et les miséreux ? Comment, sans irénisme, réintroduire la nature en ville et y instituer un " commun urbain " ? Quelle place redonner à l'idéal démocratique à toutes les échelles de la vie urbaine ? Comme le suggèrent les contributions ici réunies, qu'elles proviennent de chercheurs, de militants ou d'élus, la convivialité ne se décrète pas.
La ville conviviale doit être saisie en actes et sans cesse remise sur le métier de la pratique habitante et citoyenne. Ville faite par et avec les gens, plutôt que pour eux. N'est-ce pas à cette condition que nos villes pourront refaire cité, le lieu même du " bien vivre " ?
Comment une ville pourrait-elle être conviviale (voire convivialiste) à l'heure de l'économie globalisée, débridée et financiarisée qui trouve dans les métropoles hyperconnectées le terrain par excellence propice à son développement ? Comment dépasser les visions technocratiques qui, en réduisant les problèmes urbains à des questions utilitaires et fonctionnelles, aboutissent à la déshumanisation des villes et à la perte de ce qui a fait leur grandeur et leur charme ? Comment éviter la ségrégation sociale généralisée entre les hyperriches, les moins riches, les classes moyennes, les pauvres et les miséreux ? Comment, sans irénisme, réintroduire la nature en ville et y instituer un " commun urbain " ? Quelle place redonner à l'idéal démocratique à toutes les échelles de la vie urbaine ? Comme le suggèrent les contributions ici réunies, qu'elles proviennent de chercheurs, de militants ou d'élus, la convivialité ne se décrète pas.
La ville conviviale doit être saisie en actes et sans cesse remise sur le métier de la pratique habitante et citoyenne. Ville faite par et avec les gens, plutôt que pour eux. N'est-ce pas à cette condition que nos villes pourront refaire cité, le lieu même du " bien vivre " ?