La délicate essence du socialisme. L'association, l'individu & la République

Par : Philippe Chanial

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  • Nombre de pages290
  • PrésentationBroché
  • Poids0.332 kg
  • Dimensions13,0 cm × 20,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-35687-051-3
  • EAN9782356870513
  • Date de parution01/11/2009
  • CollectionLes voies du politique
  • ÉditeurLe Bord de l'eau

Résumé

Faut-il en finir avec le " vieux socialisme " ? On ne compte plus aujourd'hui les invitations faites à la gauche, et parfois par la gauche, d'initier une nouvelle synthèse, résolument moderne, une synthèse " libéral-sociale ". Certes, il ne fait guère de doute que le socialisme est totalement périmé si on le réduit à ses slogans traditionnels : plein développement des forces productives, collectivisation générale des moyens de production, direction planifiée du système économique, etc. Mais est-ce là " la délicate essence du socialisme ", tel que le défendaient notamment Proudhon, Fourier, Leroux puis Benoît Malon, Jean Jaurès, Marcel Mauss ou Eugène Fournière ? Cet ouvrage se propose de réactualiser cette tradition politique aujourd'hui oubliée et sa sensibilité si singulière. Sa critique morale du capitalisme, son refus de réduire l'homme à un animal économique et l'économie au marché, ne sont-ils pas aujourd'hui d'une brûlante actualité ? N'est-il pas temps également de réhabiliter, contre le seul matérialisme issu de Marx, un certain " idéalisme historique " ? Plus encore, ce livre invite à redécouvrir combien la fascination pour l'État est étrangère à son inspiration la plus profonde. Économie solidaire, démocratie participative, ces expériences contemporaines sont à l'évidence les héritières de ce socialisme de l'association, résolument pluraliste et expérimental, pour qui la démocratie s'identifiait ultimement à l'" autogouvernement des citoyens associés ". Socialisme moral, socialisme associationniste, mais aussi socialisme individualiste. Car son idéal n'était pas " la pâtée servie à tous par la mère Collectivité ", mais au contraire l'émancipation de l'individu par la coopération, la réciprocité et l'échange. D'où sa passion pour l'égalité, irréductible à la seule apologie du mérite, et son invitation à lutter contre les misères et les vertiges de la concurrence pour faire tout autrement République.
Faut-il en finir avec le " vieux socialisme " ? On ne compte plus aujourd'hui les invitations faites à la gauche, et parfois par la gauche, d'initier une nouvelle synthèse, résolument moderne, une synthèse " libéral-sociale ". Certes, il ne fait guère de doute que le socialisme est totalement périmé si on le réduit à ses slogans traditionnels : plein développement des forces productives, collectivisation générale des moyens de production, direction planifiée du système économique, etc. Mais est-ce là " la délicate essence du socialisme ", tel que le défendaient notamment Proudhon, Fourier, Leroux puis Benoît Malon, Jean Jaurès, Marcel Mauss ou Eugène Fournière ? Cet ouvrage se propose de réactualiser cette tradition politique aujourd'hui oubliée et sa sensibilité si singulière. Sa critique morale du capitalisme, son refus de réduire l'homme à un animal économique et l'économie au marché, ne sont-ils pas aujourd'hui d'une brûlante actualité ? N'est-il pas temps également de réhabiliter, contre le seul matérialisme issu de Marx, un certain " idéalisme historique " ? Plus encore, ce livre invite à redécouvrir combien la fascination pour l'État est étrangère à son inspiration la plus profonde. Économie solidaire, démocratie participative, ces expériences contemporaines sont à l'évidence les héritières de ce socialisme de l'association, résolument pluraliste et expérimental, pour qui la démocratie s'identifiait ultimement à l'" autogouvernement des citoyens associés ". Socialisme moral, socialisme associationniste, mais aussi socialisme individualiste. Car son idéal n'était pas " la pâtée servie à tous par la mère Collectivité ", mais au contraire l'émancipation de l'individu par la coopération, la réciprocité et l'échange. D'où sa passion pour l'égalité, irréductible à la seule apologie du mérite, et son invitation à lutter contre les misères et les vertiges de la concurrence pour faire tout autrement République.