La nouvelle revue de l'adaptation et de la scolarisation N° 62, Juillet 2013
Phobie scolaire ou peur d'apprendre ?

Par : Philippe Mazereau, Dominique Leboiteux, Pierre Rose

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  • Nombre de pages288
  • PrésentationBroché
  • Poids0.433 kg
  • Dimensions16,0 cm × 24,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-36616-011-6
  • EAN9782366160116
  • Date de parution05/09/2013
  • ÉditeurINS HEA

Résumé

Il est intéressant de se décentrer de la phobie comme entité clinique pathologique pour l’aborder sous l’angle des capacités empathiques de l’environnement, c’est-à-dire des réponses à des besoins. La phobie scolaire est un processus plus complexe que les autres phobies (de situation) par la diversité de ses manifestations. La question de la non adhésion de certains enfants aux normes sociales, celle d’une inadaptation à la règle ou à la loi ou encore celle du refus de l’école, lié ou non à des faits de harcèlement, méritent d’être posées, au-delà de la définition psychopathologique classique.
C’est pourquoi il est intéressant de se décentrer de la phobie comme entité clinique pathologique pour l’aborder sous l’angle des capacités empathiques de l’environnement, c’est-à-dire des réponses à des besoins singuliers, qui peuvent, par exemple, prendre la forme de l’aménagement des modalités d’accueil à l’école, au collège, au lycée. Si l’enfant ou l’adolescent éprouve des difficultés à construire le lien avec l’autre, la mise en œuvre d’adaptations, dans le cadre scolaire, permettant une meilleure adéquation entre la demande de l’école et lui-même peut contribuer à résoudre le problème et à surmonter la crise.
Il est intéressant de se décentrer de la phobie comme entité clinique pathologique pour l’aborder sous l’angle des capacités empathiques de l’environnement, c’est-à-dire des réponses à des besoins. La phobie scolaire est un processus plus complexe que les autres phobies (de situation) par la diversité de ses manifestations. La question de la non adhésion de certains enfants aux normes sociales, celle d’une inadaptation à la règle ou à la loi ou encore celle du refus de l’école, lié ou non à des faits de harcèlement, méritent d’être posées, au-delà de la définition psychopathologique classique.
C’est pourquoi il est intéressant de se décentrer de la phobie comme entité clinique pathologique pour l’aborder sous l’angle des capacités empathiques de l’environnement, c’est-à-dire des réponses à des besoins singuliers, qui peuvent, par exemple, prendre la forme de l’aménagement des modalités d’accueil à l’école, au collège, au lycée. Si l’enfant ou l’adolescent éprouve des difficultés à construire le lien avec l’autre, la mise en œuvre d’adaptations, dans le cadre scolaire, permettant une meilleure adéquation entre la demande de l’école et lui-même peut contribuer à résoudre le problème et à surmonter la crise.