Frederic D. - 18

L'auteur est allé puiser loin, au fonds d'un musée des arts et traditions populaires allemand, l'improbable leg de Lotte Lucas-Beyer prématurément disparue et qui a voué toutes ses économies et l'apogée de son cursus universitaire aux Landes de Gascogne, parfois au risque de sa liberté. Ce livre-hommage réussit le difficile exercice de nous attacher à cette jeune femme par delà le temps et l'oubli, par delà les blessures de l'histoire, sans compromis. Un grand merci.

S. Breuzard décrit de manière pratique, concrète et directement applicable, une méthode, des outils, des objectifs quantifiés, mesurables et atteignables, pour les dirigeants qui souhaitent assumer la responsabilité des impacts de leur entreprise sur l'environnement et sur la société, dans la durée. L'auteur mobilise les leviers de l'amélioration continue et de l'accompagnement personnel fondé sur le sens et l'utilité du travail en lien avec les autres et avec les valeurs et l'identité de chacun (Ikigaï), de manière incarnée et territorialisée, avec à son crédit, de le mettre en œuvre au sein de sa propre entreprise laquelle affiche une croissance ininterrompue depuis sa création. Quelle société faisons-nous lorsque nous agissons, mobilisons, encadrons, dirigeons ? Il appartient au lecteur de compléter de cadre structurant en tenant compte des spécificités de son entreprise, de son terroir, du cadre légal applicable... Souhaitons à ce livre la plus large diffusion possible, y-compris au sein de nos institutions publiques auxquelles ce modèle est directement transposable.

Expert de Félix Arnaudin, auteur d'une thèse sur sa correspondance, Guy Latry nous livre enfin sa biographie du prophète des Landes de Gascogne. Cet ouvrage particulièrement dense, concilie l'indispensable exactitude des faits avec la sensibilité, la poésie et la nostalgie requises par l'infusion alchimique au creuset du lecteur. Touchant, vivant, poétique, ce texte livre de nouvelles clés pour comprendre par le cœur et par le chérissement. Avant ce livre, je ne m'expliquais pas pourquoi Arnaudin répondait en français à Miquèu de Camelat qui lui écrivait pourtant en gascon. C'est que je n'avais pas pris la mesure, d'à quel point le gascon noir constitue un trésor du cœur réservé aux intimes : journal et carnets de notes y-compris.