Thomas More ou l' Homme libre

Par : Jean Anouilh
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  • Nombre de pages160
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.18 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 0,9 cm
  • ISBN2-7103-0334-5
  • EAN9782710303343
  • Date de parution01/12/1987
  • Collectiontheatre
  • ÉditeurTable Ronde (La)

Résumé

"Quelques mois avant sa mort, Anouilh décida de publier Thomas More, comme un post-scriptum. Dans ce texte admirable, à mi-chemin entre le théâtre et le cinéma, il met en scène l'un de ces héros solitaires, cousins d'Antigone et de Becket, qui lui tenaient à coeur, parce qu'ils ont trouvé le bonheur au-delà du désespoir. Thomas More, chancelier, père de famille, ami du roi Henri VII, refuse de signer l'acte de fondation de l'Eglise anglicane, qui permet au roi de divorcer tranquille.
Autant par idéal religieux que par réaction contre la servilité ambiante, trop sérieux dans ses sentiments ou trop léger pour se faire une raison, Thomas ne sait pas mettre son honneur au service de son intérêt, et envisage son sacrifice avec désinvolture puisqu'il a connu la trahison. La pureté intransigeante des petits stimule la corruption des grands, lorsqu'ils se rencontrent. Mais Henri VIII éprouve pour Thomas une amitié réelle qui fera leur malheur à tous deux, chacun respectant trop l'autre pour s'estimer en droit de lui céder.
Ils s'enferrent dans leur conflit, et, tandis que le roi, en arrêtant Thomas, a l'impression de se jeter lui-même en prison, Thomas court à sa perte en toute sérénité, sans rancune, dans une solitude têtue aggravée par la bonne humeur, car lorsqu'on a décidé d'aller jusqu'au bout, le chemin paraît moins long, et l'injustice donne des ailes. Thomas perdra sa tête pour n'avoir pas voulu la courber, et Henri VIII en fera tomber bien d'autres, pour racheter celle de son ami.
"Il ne faudrait jamais grandir", l'une des phrases-clés d'Anouilh, s'adapte au gâchis de l'âge adulte comme aux revers du pouvoir absolu. De cet affrontement absurde entre deux amis, il restera un éclair de sincérité, de fidélité à soi-même et aux défis de l'enfance, dans la vie sans bonheur d'un roi seul. Avec Thomas More, Jean Anouilh, en sortant, a laissé sa clé sur la porte". Didier van Cauwelaert.
"Quelques mois avant sa mort, Anouilh décida de publier Thomas More, comme un post-scriptum. Dans ce texte admirable, à mi-chemin entre le théâtre et le cinéma, il met en scène l'un de ces héros solitaires, cousins d'Antigone et de Becket, qui lui tenaient à coeur, parce qu'ils ont trouvé le bonheur au-delà du désespoir. Thomas More, chancelier, père de famille, ami du roi Henri VII, refuse de signer l'acte de fondation de l'Eglise anglicane, qui permet au roi de divorcer tranquille.
Autant par idéal religieux que par réaction contre la servilité ambiante, trop sérieux dans ses sentiments ou trop léger pour se faire une raison, Thomas ne sait pas mettre son honneur au service de son intérêt, et envisage son sacrifice avec désinvolture puisqu'il a connu la trahison. La pureté intransigeante des petits stimule la corruption des grands, lorsqu'ils se rencontrent. Mais Henri VIII éprouve pour Thomas une amitié réelle qui fera leur malheur à tous deux, chacun respectant trop l'autre pour s'estimer en droit de lui céder.
Ils s'enferrent dans leur conflit, et, tandis que le roi, en arrêtant Thomas, a l'impression de se jeter lui-même en prison, Thomas court à sa perte en toute sérénité, sans rancune, dans une solitude têtue aggravée par la bonne humeur, car lorsqu'on a décidé d'aller jusqu'au bout, le chemin paraît moins long, et l'injustice donne des ailes. Thomas perdra sa tête pour n'avoir pas voulu la courber, et Henri VIII en fera tomber bien d'autres, pour racheter celle de son ami.
"Il ne faudrait jamais grandir", l'une des phrases-clés d'Anouilh, s'adapte au gâchis de l'âge adulte comme aux revers du pouvoir absolu. De cet affrontement absurde entre deux amis, il restera un éclair de sincérité, de fidélité à soi-même et aux défis de l'enfance, dans la vie sans bonheur d'un roi seul. Avec Thomas More, Jean Anouilh, en sortant, a laissé sa clé sur la porte". Didier van Cauwelaert.
Jean Anouilh
Né en 1910 à Bordeaux et mort en 1987 à Lausanne, Jean Anouilh consacre sa vie au théâtre. L'écriture de ses premières pièces débute en 1932. Durant sa carrière, il passe de la comédie sarcastique et grinçante à la tragédie, du romantisme au réalisme ainsi que du pessimisme à la fantaisie avec une aisance et une facilité déconcertante. Ainsi, sa réécriture de la pièce mythique de Sophocle, Antigone, est un véritable succès. Son adaptation réussie dans un contexte moderne travaillé lui offre une seconde jeunesse. Souvent étudiée à l'école, elle peut être lue par tous pour son intrigue intemporelle et ses personnages attachants. Nous devons à ce grand auteur un nombre important de pièces sur la nature humaine classées dans différentes catégories en fonction des personnages et thèmes abordés. Plongez les yeux fermés dans l'univers singulier de l'écrivain et succombez à l'intelligence de ses propos et à la finesse de sa plume. Si vous vous intéressez à l'art théâtral, laissez-vous guider par les conseils de notre communauté de lecteurs et libraires passionnés. Nous vous suggérons ainsi Oscar et la dame rose d'Eric Emmanuel Schmitt, Montserrat d'Emmanuel Roblès ou encore Huis clos - Suivi de Les Mouches de Jean-Paul Sartre. Ces histoires vont vous bouleverser par la réflexion pertinente qu'elles vous offrent.
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