Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
Pour Sextus Roscius. Edition bilingue français-latin
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- Nombre de pages170
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.155 kg
- Dimensions10,6 cm × 18,0 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-251-80009-7
- EAN9782251800097
- Date de parution10/09/2009
- CollectionClassiques en poche
- ÉditeurBelles Lettres
- TraducteurFrançois Hinard
Résumé
En l'an 80 avant notre ère, un jeune avocat de vingt-six ans plaide, dans un style nouveau, sa première affaire criminelle. Cicéron défend Sextus Roscius, un citoyen d'Amérie accusé de parricide par trois hommes, dont un affranchi, Chrysogonus, favori de Sylla. L'atmosphère est encore lourde du souvenir des proscriptions qui ont ensanglanté Rome. Or l'avocat, avec brio, attaque courageusement les accusateurs : ils cherchent à éliminer son client pour s'emparer de ses biens en toute illégalité. L'audace de l'orateur est récompensée puisqu'il sauve Sextus Roscius d'un horrible châtiment. Mais était-ce là son seul objectif ? Et si ce discours offrait à Cicéron l'occasion d'inaugurer avec éclat son ambitieuse carrière politique ?
En l'an 80 avant notre ère, un jeune avocat de vingt-six ans plaide, dans un style nouveau, sa première affaire criminelle. Cicéron défend Sextus Roscius, un citoyen d'Amérie accusé de parricide par trois hommes, dont un affranchi, Chrysogonus, favori de Sylla. L'atmosphère est encore lourde du souvenir des proscriptions qui ont ensanglanté Rome. Or l'avocat, avec brio, attaque courageusement les accusateurs : ils cherchent à éliminer son client pour s'emparer de ses biens en toute illégalité. L'audace de l'orateur est récompensée puisqu'il sauve Sextus Roscius d'un horrible châtiment. Mais était-ce là son seul objectif ? Et si ce discours offrait à Cicéron l'occasion d'inaugurer avec éclat son ambitieuse carrière politique ?