Né à Paris en 1968, l’écrivain et traducteur Jérôme Ferrari est d’origine française. Il a passé son enfance et sa jeunesse entre Paris et la Corse. Titulaire de l’agrégation de philosophie, sa passion pour la littérature remonte à ses toutes premières années d'école. Il est aujourd’hui l’auteur de nombreux ouvrages.
Son œuvre « Le Sermon sur la chute de Rome » est sans doute l’une des plus connues. Ce roman lui a d’ailleurs permis de remporter le prix Goncourt. Dans ce livre, Jérôme Ferrari mène la réflexion sur le déclin de l’Occident. C’est l’histoire de deux parisiens d’origine corse. Ils décident de reprendre un bar perdu quelque part dans la montagne pour en faire un jardin paradisiaque. Ils veulent le transformer en un paradis sur terre. Cette quête d’une vie meilleure aboutira-t-elle ?
Philosophe, les questions sur l’existence sont au cœur des ouvrages de Jérôme Ferrari. Dans le roman « Où j'ai laissé mon âme », il s'interroge sur le bien et le mal, la souffrance et la peur. L’action se déroule en Algérie et met en scène le capitaine André Degorce, le lieutenant Horace Andreani et le commandant Tahar.
Meilleure vente
Nord Sentinelle. Contes de l'indigène et du voyageur
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- Nombre de pages139
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.17 kg
- Dimensions13,5 cm × 22,3 cm × 1,1 cm
- ISBN978-2-330-19441-3
- EAN9782330194413
- Date de parution21/08/2024
- CollectionDomaine français
- ÉditeurActes Sud
Résumé
Pour une banale histoire de bouteille introduite illicitement dans son restaurant, le jeune Alexandre Romani poignarde Alban Genevey au milieu d'une foule de touristes massés sur un port corse. Alban, étudiant dont les parents possèdent une résidence secondaire sur l'île, connaît son agresseur depuis l'enfance. Dès lors, le narrateur, intimement lié aux Romani, remonte - comme on remonterait un fleuve et ses affluents - la ligne de vie des protagonistes et dessine les contours d'une dynastie de la bêtise et de la médiocrité.
Sur un fil tragicomique, dans une langue vibrante aux accents corrosifs, Jérôme Ferrari sonde la violence, saisit la douloureuse déception de n'être que soi-même et inaugure, avec la thématique du tourisme intensif, une réflexion nourrie sur l'altérité. Sur ce qui, dès le premier pas posé sur le rivage, corrompt la terre et le coeur des hommes.
Sur un fil tragicomique, dans une langue vibrante aux accents corrosifs, Jérôme Ferrari sonde la violence, saisit la douloureuse déception de n'être que soi-même et inaugure, avec la thématique du tourisme intensif, une réflexion nourrie sur l'altérité. Sur ce qui, dès le premier pas posé sur le rivage, corrompt la terre et le coeur des hommes.
Pour une banale histoire de bouteille introduite illicitement dans son restaurant, le jeune Alexandre Romani poignarde Alban Genevey au milieu d'une foule de touristes massés sur un port corse. Alban, étudiant dont les parents possèdent une résidence secondaire sur l'île, connaît son agresseur depuis l'enfance. Dès lors, le narrateur, intimement lié aux Romani, remonte - comme on remonterait un fleuve et ses affluents - la ligne de vie des protagonistes et dessine les contours d'une dynastie de la bêtise et de la médiocrité.
Sur un fil tragicomique, dans une langue vibrante aux accents corrosifs, Jérôme Ferrari sonde la violence, saisit la douloureuse déception de n'être que soi-même et inaugure, avec la thématique du tourisme intensif, une réflexion nourrie sur l'altérité. Sur ce qui, dès le premier pas posé sur le rivage, corrompt la terre et le coeur des hommes.
Sur un fil tragicomique, dans une langue vibrante aux accents corrosifs, Jérôme Ferrari sonde la violence, saisit la douloureuse déception de n'être que soi-même et inaugure, avec la thématique du tourisme intensif, une réflexion nourrie sur l'altérité. Sur ce qui, dès le premier pas posé sur le rivage, corrompt la terre et le coeur des hommes.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
1 Coup de cœur
de nos libraires
Thomas R. - 1— Decitre Ecully
5/5
“ La bêtise des gens ”
Sur la base d'un récit de fait divers (un meurtre au couteau sur un port en Corse) le narrateur brode des histoires de son passé, de sa famille, de son île. Il parle de la bêtise des gens, insulaires comme étrangers.
La plume de Jérôme Ferrari est toujours sa grande force, il conte avec brio de petites histoires tragiques, à condition de ne pas être réfractaire aux longues phrases pouvant s'étaler sur des dizaines de lignes. Mais avec ce ton oscillant entre le comique et le désabusé, cette économie de pages (mais pas de mots !) l'auteur parvient à nous entrainer dans les frasques de divers membres de la famille Romani.
Les remarques acides sur le tourisme de masse, sur les mobiles des actions humaines, la misanthropie honteusement délectable qui se dégage des dernières pages notamment, accompagnent formidablement les récits où s'entrecoupent flashbacks et contes orientaux.
Sur la base d'un récit de fait divers (un meurtre au couteau sur un port en Corse) le narrateur brode des histoires de son passé, de sa famille, de son île. Il parle de la bêtise des gens, insulaires comme étrangers.
La plume de Jérôme Ferrari est toujours sa grande force, il conte avec brio de petites histoires tragiques, à condition de ne pas être réfractaire aux longues phrases pouvant s'étaler sur des dizaines de lignes. Mais avec ce ton oscillant entre le comique et le désabusé, cette économie de pages (mais pas de mots !) l'auteur parvient à nous entrainer dans les frasques de divers membres de la famille Romani.
Les remarques acides sur le tourisme de masse, sur les mobiles des actions humaines, la misanthropie honteusement délectable qui se dégage des dernières pages notamment, accompagnent formidablement les récits où s'entrecoupent flashbacks et contes orientaux.
Avis des lecteursCommentaires laissés par nos lecteurs
4/5
“ De la transmission de la bêtise... ”
Cher Vous,
Avec ce nouveau roman, Jérôme Ferrari ramène de nouveau ses lecteurs en Corse… Il faut dire qu’il y a tant à dire sur l’Île de Beauté et ses habitants au caractère bien trempé.
Alors qu’ils sont amis depuis toujours, et pour une petite provocation sans grande ampleur, Alexandre Romani poignarde en pleine rue, à la période estivale, Alban Genevey.
Le narrateur se pose alors la question : Comment Alexandre Romani a-t-il pu en arriver à cet extrême ?
Vont alors alterner les narrations, les époques, les souvenirs… reconstituant ainsi la saga familiale des Romani, disséquant leur arbre généalogique, tentant de comprendre comment une famille et sa destinée.
C’est un roman à la fois court et dense qu’offre Jérôme Ferrari mixant de nombreux thèmes : l’étranger qui envahit, la violence, la transmission intergénérationnelle, la haine, la déception de n’être que soi-même…
Et le thème privilégié de Jérôme Ferrari : la facilité qu'a l’être humain à courir à sa perte.
Oscillant entre polar et saga familial, la plume corrosive et drôle de Jérôme Ferrari dévoile un roman intense, fin et surtout qui pousse le lecteur à se poser mille questions !
http://cecibondelire.canalblog.com/2024/10/nord-sentinelle-de-jerome-ferrari.html
Cher Vous,
Avec ce nouveau roman, Jérôme Ferrari ramène de nouveau ses lecteurs en Corse… Il faut dire qu’il y a tant à dire sur l’Île de Beauté et ses habitants au caractère bien trempé.
Alors qu’ils sont amis depuis toujours, et pour une petite provocation sans grande ampleur, Alexandre Romani poignarde en pleine rue, à la période estivale, Alban Genevey.
Le narrateur se pose alors la question : Comment Alexandre Romani a-t-il pu en arriver à cet extrême ?
Vont alors alterner les narrations, les époques, les souvenirs… reconstituant ainsi la saga familiale des Romani, disséquant leur arbre généalogique, tentant de comprendre comment une famille et sa destinée.
C’est un roman à la fois court et dense qu’offre Jérôme Ferrari mixant de nombreux thèmes : l’étranger qui envahit, la violence, la transmission intergénérationnelle, la haine, la déception de n’être que soi-même…
Et le thème privilégié de Jérôme Ferrari : la facilité qu'a l’être humain à courir à sa perte.
Oscillant entre polar et saga familial, la plume corrosive et drôle de Jérôme Ferrari dévoile un roman intense, fin et surtout qui pousse le lecteur à se poser mille questions !
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