Né à Paris en 1968, l’écrivain et traducteur Jérôme Ferrari est d’origine française. Il a passé son enfance et sa jeunesse entre Paris et la Corse. Titulaire de l’agrégation de philosophie, sa passion pour la littérature remonte à ses toutes premières années d'école. Il est aujourd’hui l’auteur de nombreux ouvrages.
Son œuvre « Le Sermon sur la chute de Rome » est sans doute l’une des plus connues. Ce roman lui a d’ailleurs permis de remporter le prix Goncourt. Dans ce livre, Jérôme Ferrari mène la réflexion sur le déclin de l’Occident. C’est l’histoire de deux parisiens d’origine corse. Ils décident de reprendre un bar perdu quelque part dans la montagne pour en faire un jardin paradisiaque. Ils veulent le transformer en un paradis sur terre. Cette quête d’une vie meilleure aboutira-t-elle ?
Philosophe, les questions sur l’existence sont au cœur des ouvrages de Jérôme Ferrari. Dans le roman « Où j'ai laissé mon âme », il s'interroge sur le bien et le mal, la souffrance et la peur. L’action se déroule en Algérie et met en scène le capitaine André Degorce, le lieutenant Horace Andreani et le commandant Tahar.
Variétés de la mort
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- Nombre de pages274
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.215 kg
- Dimensions11,1 cm × 17,7 cm × 2,0 cm
- ISBN978-2-330-03725-3
- EAN9782330037253
- Date de parution22/10/2014
- CollectionBabel
- ÉditeurActes Sud
Résumé
Sous l'égide de Nietzsche ("La vie n'est qu'une variété de la mort, une variété fort rare."), ce recueil de nouvelles publié en Corse en 2001 confronte quelques humains à leur insupportable trivialité, avec une ironie mâtinée d'authentique désespoir. Des professeurs plus intéressés par leur libido ou leur carrière que par leur mission éducative aux indépendantistes armés plus stupides que militants, les personnages s'agitent en une affligeante tentative de tromper le vide, l'ennui et l'absurdité de toute existence.
Avec la férocité et l'audace de la jeunesse - avec la légitimité de ses origines corses aussi -, Jérôme Ferrari torpille au passage, de la manière la plus iconoclaste qui soit, les valeurs mythiques de l'Ile de Beauté. Douloureusement habité par la colère et le dégoût face à ces échantillons d'une basse humanité dont il n'exclut pas son double supposé (le narrateur occasionnel), l'auteur, loin de cette forme d'apaisement par la compassion qu'on perçoit dans Le Sermon sur la chute de Rome, entrevoyait déjà que seule la littérature a une chance de sauver les hommes de leur médiocrité.
Avec la férocité et l'audace de la jeunesse - avec la légitimité de ses origines corses aussi -, Jérôme Ferrari torpille au passage, de la manière la plus iconoclaste qui soit, les valeurs mythiques de l'Ile de Beauté. Douloureusement habité par la colère et le dégoût face à ces échantillons d'une basse humanité dont il n'exclut pas son double supposé (le narrateur occasionnel), l'auteur, loin de cette forme d'apaisement par la compassion qu'on perçoit dans Le Sermon sur la chute de Rome, entrevoyait déjà que seule la littérature a une chance de sauver les hommes de leur médiocrité.
Sous l'égide de Nietzsche ("La vie n'est qu'une variété de la mort, une variété fort rare."), ce recueil de nouvelles publié en Corse en 2001 confronte quelques humains à leur insupportable trivialité, avec une ironie mâtinée d'authentique désespoir. Des professeurs plus intéressés par leur libido ou leur carrière que par leur mission éducative aux indépendantistes armés plus stupides que militants, les personnages s'agitent en une affligeante tentative de tromper le vide, l'ennui et l'absurdité de toute existence.
Avec la férocité et l'audace de la jeunesse - avec la légitimité de ses origines corses aussi -, Jérôme Ferrari torpille au passage, de la manière la plus iconoclaste qui soit, les valeurs mythiques de l'Ile de Beauté. Douloureusement habité par la colère et le dégoût face à ces échantillons d'une basse humanité dont il n'exclut pas son double supposé (le narrateur occasionnel), l'auteur, loin de cette forme d'apaisement par la compassion qu'on perçoit dans Le Sermon sur la chute de Rome, entrevoyait déjà que seule la littérature a une chance de sauver les hommes de leur médiocrité.
Avec la férocité et l'audace de la jeunesse - avec la légitimité de ses origines corses aussi -, Jérôme Ferrari torpille au passage, de la manière la plus iconoclaste qui soit, les valeurs mythiques de l'Ile de Beauté. Douloureusement habité par la colère et le dégoût face à ces échantillons d'une basse humanité dont il n'exclut pas son double supposé (le narrateur occasionnel), l'auteur, loin de cette forme d'apaisement par la compassion qu'on perçoit dans Le Sermon sur la chute de Rome, entrevoyait déjà que seule la littérature a une chance de sauver les hommes de leur médiocrité.