Profil Libraire

Thomas R. - 1

Profil

Thomas R. - 1 n'a pas fini de compléter son profil.
Barbu caché au fond d'une grotte que l'on appelle le retrait des commandes, cela pourrait désigner un ogre mais promis je suis gentil.
Barbu caché au fond d'une grotte que l'on appelle le retrait des commandes, cela pourrait désigner un ogre mais promis je suis gentil.

Mes lectures favorites

Je me suis pris d'affection pour la littérature russe avec Tolstoï et Dostoïevski. La saga Harry Potter qui m'a donné goût à la lecture. La divine comédie de Dante. La littérature classique (Dumas, Flaubert...) et même un peu de philo (mais on ne va pas se la raconter je n'ai rien compris à Kant).
Je me suis pris d'affection pour la littérature russe avec Tolstoï et Dostoïevski. La saga Harry Potter qui m'a donné goût à la lecture. La divine comédie de Dante. La littérature classique (Dumas, Flaubert...) et même un peu de philo (mais on ne va pas se la raconter je n'ai rien compris à Kant).

Le livre que j'ai dévoré le plus vite

Le tome 5 de Harry Potter. Je l'ai acheté le matin de la sortie, me suis enfermé dans ma chambre et n'en suis plus sorti de la journée.
Le tome 5 de Harry Potter. Je l'ai acheté le matin de la sortie, me suis enfermé dans ma chambre et n'en suis plus sorti de la journée.

Si je devais sauver un livre, ce serait...

Anna Karénine car c'est ce livre qui m'a fait comprendre que la littérature était un art, jeune ignorant que j'étais.
Anna Karénine car c'est ce livre qui m'a fait comprendre que la littérature était un art, jeune ignorant que j'étais.

Un livre qui m'a fait (sou)rire

Récemment La vie devant soi, de Romain Gary. Il a le chic pour réussir à nous faire rire avec un sujet pourtant profondément tragique.
Récemment La vie devant soi, de Romain Gary. Il a le chic pour réussir à nous faire rire avec un sujet pourtant profondément tragique.

Un livre qui m'a remué

Les frères Karamazov car il propose pleins de réflexions qui donnent le vertige notamment sur le rapport de l'Homme à Dieu.
Les frères Karamazov car il propose pleins de réflexions qui donnent le vertige notamment sur le rapport de l'Homme à Dieu.

Si j'étais un livre, je serais...

La pierre et le sabre (et la parfaite lumière), roman initiatique où l'on suit un homme grandir et tracer sa propre voie.
La pierre et le sabre (et la parfaite lumière), roman initiatique où l'on suit un homme grandir et tracer sa propre voie.

Mes passions

Le football, la lecture et les jeux vidéo... sinon je vous ai déjà parlé de football ?
Le football, la lecture et les jeux vidéo... sinon je vous ai déjà parlé de football ?

La musique qui me motive

Le rap. Mais comme je suis (déjà) un vieux c** je trouve que c'était mieux avant.
Le rap. Mais comme je suis (déjà) un vieux c** je trouve que c'était mieux avant.

Les derniers avis

Finistère
Avis posté le 2025-08-11
    A la fois hommage et analyse d'une justesse remarquable des relations familiales.
    Anne Berest raconte son histoire familiale, ce qu'elle avait commencé à faire dans ses précédents romans. Ici elle narre sur un siècle d'histoire(s) les parcours de son arrière grand-père, Eugène, de son grand-père, Eugène, et surtout de son père, Pierre. Le résultat est assez fantastique, il faut bien l'avouer ! On découvre ces hommes volontaires, intellectuels à la grande soif d'apprendre, de comprendre, voir de s'engager, ancrés dans leur époque mais avec une détermination à agir sur cette dernière. Et même si le récit se concentre sur ces figures masculines, il n'oublie pas de mettre en avant et de parler d'Anne, bien sûr, mais aussi de sa maman, Lélia. Et ces histoires s'inscrivent dans la grande Histoire, avec bien sûr les deux guerres mondiales, mais aussi les évènements de Mai 68 (et plus globalement les oppositions entre différents courants idéologiques), la libération de l'enseignement et de la femme et tout ce qui a émaillé le 20e siècle et le début du 21e. Avec des chapitres courts, des petites anecdotes glissées ça et là ou des évènements plus importants politiquement ou sociologiquement, Anne Berest parvient à nous hameçonner et l'on a du mal à décrocher. Un roman brillant !
    Anne Berest raconte son histoire familiale, ce qu'elle avait commencé à faire dans ses précédents romans. Ici elle narre sur un siècle d'histoire(s) les parcours de son arrière grand-père, Eugène, de son grand-père, Eugène, et surtout de son père, Pierre. Le résultat est assez fantastique, il faut bien l'avouer ! On découvre ces hommes volontaires, intellectuels à la grande soif d'apprendre, de comprendre, voir de s'engager, ancrés dans leur époque mais avec une détermination à agir sur cette dernière. Et même si le récit se concentre sur ces figures masculines, il n'oublie pas de mettre en avant et de parler d'Anne, bien sûr, mais aussi de sa maman, Lélia. Et ces histoires s'inscrivent dans la grande Histoire, avec bien sûr les deux guerres mondiales, mais aussi les évènements de Mai 68 (et plus globalement les oppositions entre différents courants idéologiques), la libération de l'enseignement et de la femme et tout ce qui a émaillé le 20e siècle et le début du 21e. Avec des chapitres courts, des petites anecdotes glissées ça et là ou des évènements plus importants politiquement ou sociologiquement, Anne Berest parvient à nous hameçonner et l'on a du mal à décrocher. Un roman brillant !
    Entre toutes
    Avis posté le 2025-07-29
      "C'est moi qui ait vécu, et non pas un être factice crée par mon orgueil et mon ennui."
      Franck Bouysse raconte la vie de Marie, sa grand-mère, qui a traversé le XXe siècle avec force et honneur et lui rend hommage avec ce roman brillant et passionnant. Ce n'est pourtant pas forcément gagné quand on veut écrire sur la vie rurale, sur les drames et les bonheurs de la vie, qui plus est sur une histoire personnelle. Pourtant avec des phrases courtes mais d'une justesse inaltérable, l'auteur parvient à en faire un récit captivant dont on ne parvient pas à décrocher. Tous les personnages sont réussis, des parents de Marie à Juliette la petite dernière en passant par le droit et fiable Clément. Les petits moments s'enchaînent, c'est beau et délicat sans jamais être prétentieux, c'est plein d'humanité sans jamais être mielleux ou naïf. Bref c'est un beau roman, c'est une belle histoire.
      Franck Bouysse raconte la vie de Marie, sa grand-mère, qui a traversé le XXe siècle avec force et honneur et lui rend hommage avec ce roman brillant et passionnant. Ce n'est pourtant pas forcément gagné quand on veut écrire sur la vie rurale, sur les drames et les bonheurs de la vie, qui plus est sur une histoire personnelle. Pourtant avec des phrases courtes mais d'une justesse inaltérable, l'auteur parvient à en faire un récit captivant dont on ne parvient pas à décrocher. Tous les personnages sont réussis, des parents de Marie à Juliette la petite dernière en passant par le droit et fiable Clément. Les petits moments s'enchaînent, c'est beau et délicat sans jamais être prétentieux, c'est plein d'humanité sans jamais être mielleux ou naïf. Bref c'est un beau roman, c'est une belle histoire.
      Jouer le jeu
      Avis posté le 2025-07-17
        SOS que tu m'aimes ?
        Kayden passe en seconde et les bouleversements qui accompagnent cette évolution sont nombreux ! Elle tombe amoureuse de Mme Fontaine, sa professeure de littérature, qui va l'encourager à postuler pour entrer à Sciences Po. Fatima Daas parle avec brio du sentiment d'usurpation, de l'amour et de la confiance en soi qu'il peut prodiguer pour mieux ensuite nous anéantir après la trahison. Elle parle aussi du système scolaire, de l'éloignement potentiel des amis, de la difficulté d'appréhender sa propre identité, de la caractériser aussi sans s'en tenir à la vision des autres. De la famille et des problématiques des jeunes de quartiers aussi. Bref de la vie ! C'est percutant, drôle aussi souvent, juste et touchant. Cela se lit en une matinée et on l'impression d'avoir accompagné une jeune fille pleine de vie sur une courte mais intense période de sa vie. On sent l'amour de la littérature, de la musique, des êtres humains malgré ces rapports parfois compliqués. On sent la fragilité et pourtant une aisance à parler de tout avec une gouaille et un franc parler qui font du bien. Un roman assez solaire finalement bien que pas toujours optimiste.
        Kayden passe en seconde et les bouleversements qui accompagnent cette évolution sont nombreux ! Elle tombe amoureuse de Mme Fontaine, sa professeure de littérature, qui va l'encourager à postuler pour entrer à Sciences Po. Fatima Daas parle avec brio du sentiment d'usurpation, de l'amour et de la confiance en soi qu'il peut prodiguer pour mieux ensuite nous anéantir après la trahison. Elle parle aussi du système scolaire, de l'éloignement potentiel des amis, de la difficulté d'appréhender sa propre identité, de la caractériser aussi sans s'en tenir à la vision des autres. De la famille et des problématiques des jeunes de quartiers aussi. Bref de la vie ! C'est percutant, drôle aussi souvent, juste et touchant. Cela se lit en une matinée et on l'impression d'avoir accompagné une jeune fille pleine de vie sur une courte mais intense période de sa vie. On sent l'amour de la littérature, de la musique, des êtres humains malgré ces rapports parfois compliqués. On sent la fragilité et pourtant une aisance à parler de tout avec une gouaille et un franc parler qui font du bien. Un roman assez solaire finalement bien que pas toujours optimiste.
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