Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les savants et les philosophes qui constituaient auparavant la République des Lettres écrivaient principalement pour convaincre leurs pairs. Ils dépendaient...
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Les savants et les philosophes qui constituaient auparavant la République des Lettres écrivaient principalement pour convaincre leurs pairs. Ils dépendaient du pouvoir et des grands. Avec l'émergence, au milieu du XVIIIe siècle, d'une opinion publique éclairée et de plus en plus puissante, le pouvoir change de camp. On voit naître chez les intellectuels trois " passions " successives qui ont fait l'objet de cette trilogie d'Elisabeth Badinter. Dans les deux premiers volumes, qui évoquaient respectivement " le désir de gloire " et " l'exigence de dignité ", nous avons vu les intellectuels solliciter les applaudissements du public puis revendiquer à la fois leur indépendance à l'égard des grands et un statut d'autorité morale. Dans le dernier volume que nous publions ici, on observe la naissance de la troisième grande passion intellectuelle : " la volonté de pouvoir ". Dans les années 1760, l'aura des philosophes est telle qu'ils sont de plus en plus courtisés par les rois et les princes étrangers. On recherche leur onction pour se faire une réputation de souverain éclairé. Ils se rêvent conseillers du prince, voire souhaitent entrer eux-mêmes en politique... Diderot, d'Alembert, Helvétius ou Voltaire vont mesurer, chacun à sa façon, les limites de leur pouvoir.
Sommaire
LE PHILOSOPHE ROI (1762-1770)
Un prestige sans précédent (été 1762-fin 1764)
Le contraste (1765)
Un nouveau territoire (1766-1767)
Lune de miel entre princes et philosophes (1767-1768)
Philosophe, observatrice de l'évolution des mentalités et des mœurs, Elisabeth Badinter clôt ici sa réflexion sur ces " passions intellectuelles " du siècle des Lumières qui sont encore les nôtres aujourd'hui.