Le Marquis de Sade (1740-1814) de ces "historiettes" n'est pas encore l'écrivain sulfureux et violent que célébrera Guillaume Apollinaire au début du 20e Siècle, et plus tard, le Mouvement surréaliste.
Les crimes de l'amour. Nouvelles héroïques et tragiques précédées d'une Idée sur les romans
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- Nombre de pages448
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.222 kg
- Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 1,9 cm
- ISBN978-2-07-046180-6
- EAN9782070461806
- Date de parution02/10/2014
- CollectionFolio. Classique
- ÉditeurGallimard
- PréfacierMichel Delon
Résumé
"Eh bien ! monsieur, dit-elle à Courval, croyez-vous maintenant qu'il puisse exister au monde une criminelle plus affreuse que la misérable Florville ? ... Reconnais-moi, Senneval, reconnais à la fois ta soeur, celle que tu as séduite à Nancy, la meurtrière de ton fils, l'épouse de ton père, et l'infâme créature qui a traîné ta mère à l'échafaud... Oui, messieurs, voilà mes crimes ; sur lequel de vous que je jette les yeux, je n'aperçois qu'un objet d'horreur ; ou je vois mon amant dans mon frère, ou je vois mon époux dans l'auteur de mes jours ; et si c'est sur moi que se portent mes regards, je n'aperçois plus que le monstre exécrable qui poignarda son fils et fit mourir sa mère.
Croyez-vous que le ciel puisse avoir assez de tourments pour moi, ou supposez-vous que je puisse survivre un instant aux fléaux qui tourmentent mon coeur ? ... Non, il me reste encore un crime à commettre : celui-là les vengera tous".
Croyez-vous que le ciel puisse avoir assez de tourments pour moi, ou supposez-vous que je puisse survivre un instant aux fléaux qui tourmentent mon coeur ? ... Non, il me reste encore un crime à commettre : celui-là les vengera tous".
"Eh bien ! monsieur, dit-elle à Courval, croyez-vous maintenant qu'il puisse exister au monde une criminelle plus affreuse que la misérable Florville ? ... Reconnais-moi, Senneval, reconnais à la fois ta soeur, celle que tu as séduite à Nancy, la meurtrière de ton fils, l'épouse de ton père, et l'infâme créature qui a traîné ta mère à l'échafaud... Oui, messieurs, voilà mes crimes ; sur lequel de vous que je jette les yeux, je n'aperçois qu'un objet d'horreur ; ou je vois mon amant dans mon frère, ou je vois mon époux dans l'auteur de mes jours ; et si c'est sur moi que se portent mes regards, je n'aperçois plus que le monstre exécrable qui poignarda son fils et fit mourir sa mère.
Croyez-vous que le ciel puisse avoir assez de tourments pour moi, ou supposez-vous que je puisse survivre un instant aux fléaux qui tourmentent mon coeur ? ... Non, il me reste encore un crime à commettre : celui-là les vengera tous".
Croyez-vous que le ciel puisse avoir assez de tourments pour moi, ou supposez-vous que je puisse survivre un instant aux fléaux qui tourmentent mon coeur ? ... Non, il me reste encore un crime à commettre : celui-là les vengera tous".