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  • Nombre de pages271
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.13 kg
  • Dimensions11,0 cm × 17,8 cm × 1,8 cm
  • ISBN2-253-00328-X
  • EAN9782253003281
  • Date de parution08/09/1972
  • CollectionLe Livre de poche. Classiques
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

On parle des délices de l'amour. Sade choisit d'en évoquer les crimes. L'amour devenu passion brûle tout ce qui n'est pas lui. La passion de Sade, dans ces nouvelles, est une passion incestueuse. M. de Franval aime, à la folie, sa fille Eugénie. La malheureuse Florville, après avoir été séduite par son frère, sera aimée de son propre fils et épousée par son père. L'inceste, c'est l'amour absolu, l'amant se double d'un père. L'inceste est aussi la contestation absolue. Le marquis de Sade est un révolutionnaire qui renie l'ordre social et religieux du XVIIIe siècle. L'inceste, enfin, est le repli suprême sur sa propre famille et sur soi-même. Le style de ces nouvelles est admirable. L'action en est mouvementée, sanglante. Le clair-obscur de chaque être, Sade l'a mis à nu avec génie.
On parle des délices de l'amour. Sade choisit d'en évoquer les crimes. L'amour devenu passion brûle tout ce qui n'est pas lui. La passion de Sade, dans ces nouvelles, est une passion incestueuse. M. de Franval aime, à la folie, sa fille Eugénie. La malheureuse Florville, après avoir été séduite par son frère, sera aimée de son propre fils et épousée par son père. L'inceste, c'est l'amour absolu, l'amant se double d'un père. L'inceste est aussi la contestation absolue. Le marquis de Sade est un révolutionnaire qui renie l'ordre social et religieux du XVIIIe siècle. L'inceste, enfin, est le repli suprême sur sa propre famille et sur soi-même. Le style de ces nouvelles est admirable. L'action en est mouvementée, sanglante. Le clair-obscur de chaque être, Sade l'a mis à nu avec génie.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

2/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Un roman érotique moralement dérangeant... mais pas sexuel !
Beaucoup d'analystes y voient la déchéance de la noblesse, qui n'est plus la classe dominante et donc, préfère consolider ses liens en interne. Encore que, les mariages entre cousins et cousines ne choquaient personne à l'époque, en ce qui concerne les liens sacrés de la royauté ! Disons que "ça reste dans la famille...". L'écriture tragique et clairement théâtrale de ce recueil de nouvelles est aussi un autre point négatif. Sade en fait tout simplement trop ! Trop d'exclamations, de grandiloquences, de terreurs, de dialogues sans fin, de phrases interminables et pas assez d'actions ! Pour ainsi dire, il ne se passe rien dans ce recueil. L'intrigue n'avance pas, les liens entre les personnages sont trop complexes et il devient difficile de suivre. À la fin, lorsque nous fermons l'ouvrage, nous réalisons que nous n'avons rien retenu et donc, rien appris ! Il n'y a donc pas d'érotisme, pas de scandales, pas de barbaries, pas ce grand frisson auquel nous nous attendions, ce que nous promettait d'ailleurs la quatrième de couverture ! - oui, le lecteur est aussi un peu pervers, quand on regarde bien... Il n'y a qu'un seul sujet scandaleux par lui-même, par sa seule évocation ; l'inceste. Rien qu'une immoralité, un coup porté à la religion. Pas d'actions qui tiennent en haleine le lecteur, pas de grands moments d'émotions ! Rien que des dialogues interminables, des exclamations sur jouées, des personnages tragiques, malsains et perdus. Le trop-plein de l'écriture de Sade tente alors pathétiquement de masquer le rien, ce néant qui envahit tout le recueil... "Les Crimes de l'Amour" s'offre donc comme un crime contre le roman libertin, un contre-coup érotique ! Parti d'un sujet immoral et monstrueux, cher à l'auteur, Sade a presque fait de l'inceste une banalité, une pratique répandue et acceptée. Heureusement, d'autres écrits de l'auteur sont assez vibrants pour nous faire encore frissonner d'interdits, nous faire regarder dans les trous de serrures de quelques libertins débauchés et de femmes faciles. Merci !
Beaucoup d'analystes y voient la déchéance de la noblesse, qui n'est plus la classe dominante et donc, préfère consolider ses liens en interne. Encore que, les mariages entre cousins et cousines ne choquaient personne à l'époque, en ce qui concerne les liens sacrés de la royauté ! Disons que "ça reste dans la famille...". L'écriture tragique et clairement théâtrale de ce recueil de nouvelles est aussi un autre point négatif. Sade en fait tout simplement trop ! Trop d'exclamations, de grandiloquences, de terreurs, de dialogues sans fin, de phrases interminables et pas assez d'actions ! Pour ainsi dire, il ne se passe rien dans ce recueil. L'intrigue n'avance pas, les liens entre les personnages sont trop complexes et il devient difficile de suivre. À la fin, lorsque nous fermons l'ouvrage, nous réalisons que nous n'avons rien retenu et donc, rien appris ! Il n'y a donc pas d'érotisme, pas de scandales, pas de barbaries, pas ce grand frisson auquel nous nous attendions, ce que nous promettait d'ailleurs la quatrième de couverture ! - oui, le lecteur est aussi un peu pervers, quand on regarde bien... Il n'y a qu'un seul sujet scandaleux par lui-même, par sa seule évocation ; l'inceste. Rien qu'une immoralité, un coup porté à la religion. Pas d'actions qui tiennent en haleine le lecteur, pas de grands moments d'émotions ! Rien que des dialogues interminables, des exclamations sur jouées, des personnages tragiques, malsains et perdus. Le trop-plein de l'écriture de Sade tente alors pathétiquement de masquer le rien, ce néant qui envahit tout le recueil... "Les Crimes de l'Amour" s'offre donc comme un crime contre le roman libertin, un contre-coup érotique ! Parti d'un sujet immoral et monstrueux, cher à l'auteur, Sade a presque fait de l'inceste une banalité, une pratique répandue et acceptée. Heureusement, d'autres écrits de l'auteur sont assez vibrants pour nous faire encore frissonner d'interdits, nous faire regarder dans les trous de serrures de quelques libertins débauchés et de femmes faciles. Merci !
  • XVIIIe siècle
  • nouvelles
  • famille
  • érotisme
  • crime
  • inceste
  • libertin
  • sexe
  • pêche
  • roman érotique
  • immoralité
  • perversité
  • débauche
  • Le Marquis de Sade
  • 1799
  • moralité
  • consanguinité
Le Marquis de Sade (1740-1814) de ces "historiettes" n'est pas encore l'écrivain sulfureux et violent que célébrera Guillaume Apollinaire au début du 20e Siècle, et plus tard, le Mouvement surréaliste.
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