Le Marquis de Sade (1740-1814) de ces "historiettes" n'est pas encore l'écrivain sulfureux et violent que célébrera Guillaume Apollinaire au début du 20e Siècle, et plus tard, le Mouvement surréaliste.
Oeuvres tome 2 : Les infortunes de la vertu.. Justine ou les malheurs de la vertu. La nouvelle Justine ou les malheurs de la vertu
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- Nombre de pages1425
- Poids0.56 kg
- Dimensions11,5 cm × 18,0 cm × 3,7 cm
- ISBN2-07-011351-5
- EAN9782070113514
- Date de parution01/07/1995
- CollectionBibliothèque de la Pléiade
- ÉditeurGallimard
Résumé
Qu'attendons-nous aujourd'hui de Sade ? Y aurait-il enfin des raisons avouables de le lire ? Et faut-il ranger ses ouvres sur le deuxième rayon de notre bibliothèque (de préférence derrière les volumes de la comtesse de Ségur) ou les exposer à la convoitise des visiteurs sur une étagère au-dessus de tout soupçon, entre Rousseau, qu'il a lu, et avec quelle attention, et Sainte-Beuve, qu'il l'a lu, et qui s'en excuse ? Quoi que l'on décide, l'heure est sans doute venue de faire au divin marquis une place dans la bibliothèque imaginaire de nos plaisirs (intellectuels) et de notre admiration.
L'ouvre pourtant n'a pas changé mais, souvent classés parmi les livres qu'on ne lit que d'une main, trop longtemps réservés aux psychiatres en quête de symptômes, les écrits de Sade existent désormais par eux-mêmes, pour ce qu'ils sont, des textes littéraires. Il y a quelque chance que leur entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade marque, selon la formule de Michel Delon, leur sortie définitive de l'enfer des bibliothèques. Sade, décidément, n'est pas un écrivain comme les autres.
Mais c'est un écrivain - et le concept de « sadisme » ne suffit certes pas à le définir. En doute-t-on encore ? Il n'est que de le lire pour s'en persuader.
L'ouvre pourtant n'a pas changé mais, souvent classés parmi les livres qu'on ne lit que d'une main, trop longtemps réservés aux psychiatres en quête de symptômes, les écrits de Sade existent désormais par eux-mêmes, pour ce qu'ils sont, des textes littéraires. Il y a quelque chance que leur entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade marque, selon la formule de Michel Delon, leur sortie définitive de l'enfer des bibliothèques. Sade, décidément, n'est pas un écrivain comme les autres.
Mais c'est un écrivain - et le concept de « sadisme » ne suffit certes pas à le définir. En doute-t-on encore ? Il n'est que de le lire pour s'en persuader.
Qu'attendons-nous aujourd'hui de Sade ? Y aurait-il enfin des raisons avouables de le lire ? Et faut-il ranger ses ouvres sur le deuxième rayon de notre bibliothèque (de préférence derrière les volumes de la comtesse de Ségur) ou les exposer à la convoitise des visiteurs sur une étagère au-dessus de tout soupçon, entre Rousseau, qu'il a lu, et avec quelle attention, et Sainte-Beuve, qu'il l'a lu, et qui s'en excuse ? Quoi que l'on décide, l'heure est sans doute venue de faire au divin marquis une place dans la bibliothèque imaginaire de nos plaisirs (intellectuels) et de notre admiration.
L'ouvre pourtant n'a pas changé mais, souvent classés parmi les livres qu'on ne lit que d'une main, trop longtemps réservés aux psychiatres en quête de symptômes, les écrits de Sade existent désormais par eux-mêmes, pour ce qu'ils sont, des textes littéraires. Il y a quelque chance que leur entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade marque, selon la formule de Michel Delon, leur sortie définitive de l'enfer des bibliothèques. Sade, décidément, n'est pas un écrivain comme les autres.
Mais c'est un écrivain - et le concept de « sadisme » ne suffit certes pas à le définir. En doute-t-on encore ? Il n'est que de le lire pour s'en persuader.
L'ouvre pourtant n'a pas changé mais, souvent classés parmi les livres qu'on ne lit que d'une main, trop longtemps réservés aux psychiatres en quête de symptômes, les écrits de Sade existent désormais par eux-mêmes, pour ce qu'ils sont, des textes littéraires. Il y a quelque chance que leur entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade marque, selon la formule de Michel Delon, leur sortie définitive de l'enfer des bibliothèques. Sade, décidément, n'est pas un écrivain comme les autres.
Mais c'est un écrivain - et le concept de « sadisme » ne suffit certes pas à le définir. En doute-t-on encore ? Il n'est que de le lire pour s'en persuader.