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  • Nombre de pages272
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.13 kg
  • Dimensions10,8 cm × 17,8 cm × 1,5 cm
  • ISBN978-2-266-33188-3
  • EAN9782266331883
  • Date de parution24/08/2023
  • CollectionPocket
  • ÉditeurPocket

Résumé

" Mettez l'humanité dans un alambic, il en sortira l'essence de ce que nous sommes devenus : le jus incolore d'un grand jeu télévisé. " Anna vend des poulets rôtis sur les marchés pour assurer l'essentiel, pour que son fils Léo ne manque de rien. Ou de pas grand-chose. Anna aspire seulement à un peu de tranquillité dans leur mobile-home au bord de l'Atlantique, et Léo à surfer de belles vagues. A vivre libre, tout simplement.
Mais quand elle perd son camion-rôtissoire dans un accident, le fragile équilibre est menacé, les dettes et les ennuis s'accumulent. Il faut trouver de l'argent. Il y aurait bien ce " Jeu " dont on parle partout, à la télé, à la radio, auquel Léo incite sa mère à s'inscrire. Gagner les 50 000 euros signifierait la fin de leurs soucis. Pourtant Anna refuse, elle n'est pas prête à vendre son âme dans ce jeu absurde dont la seule règle consiste à toucher une voiture et à ne plus la lâcher.
Mais rattrapée par un monde régi par la cupidité et le voyeurisme médiatique, a-t-elle vraiment le choix ?
" Mettez l'humanité dans un alambic, il en sortira l'essence de ce que nous sommes devenus : le jus incolore d'un grand jeu télévisé. " Anna vend des poulets rôtis sur les marchés pour assurer l'essentiel, pour que son fils Léo ne manque de rien. Ou de pas grand-chose. Anna aspire seulement à un peu de tranquillité dans leur mobile-home au bord de l'Atlantique, et Léo à surfer de belles vagues. A vivre libre, tout simplement.
Mais quand elle perd son camion-rôtissoire dans un accident, le fragile équilibre est menacé, les dettes et les ennuis s'accumulent. Il faut trouver de l'argent. Il y aurait bien ce " Jeu " dont on parle partout, à la télé, à la radio, auquel Léo incite sa mère à s'inscrire. Gagner les 50 000 euros signifierait la fin de leurs soucis. Pourtant Anna refuse, elle n'est pas prête à vendre son âme dans ce jeu absurde dont la seule règle consiste à toucher une voiture et à ne plus la lâcher.
Mais rattrapée par un monde régi par la cupidité et le voyeurisme médiatique, a-t-elle vraiment le choix ?

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2 Coups de cœur
de nos libraires
Carine G. - 1Decitre Annemasse
5/5
Rester digne
Anna, jeune veuve, vit dans un mobil home avec son fils de 13 ans et vend des poulets sur les marchés pour s'en sortir. Lorsque son destin bascule, elle tente le tout pour le tout. Joseph Incardona dénonce le cynisme et la brutalité de notre société de consommation mais garde un oeil tendre sur l'amour infini d'une mère pour son fils et d'un fils pour sa mère. Il y a tout dans ce roman!
Anna, jeune veuve, vit dans un mobil home avec son fils de 13 ans et vend des poulets sur les marchés pour s'en sortir. Lorsque son destin bascule, elle tente le tout pour le tout. Joseph Incardona dénonce le cynisme et la brutalité de notre société de consommation mais garde un oeil tendre sur l'amour infini d'une mère pour son fils et d'un fils pour sa mère. Il y a tout dans ce roman!
Mathieu LartaudDecitre Grenoble
4/5
les corps solides
Un petit coin de bord de mer, dans la chaleur de l'été, une mère, Anna et son fils Léo. deux existences fragiles qui basculent sur un accident, deux existences ordinaires et un jeu, comme un voile qui pourrait tout changer. Un roman bourré de tendresse et d'humanités qui se débattent sous les néons cupides de la société, sous les vernis du pouvoir et ses fils tissés d'écrans de cynisme. Un art maîtrisé du détail et des gestes d'entre les lignes, une tension qui chemine comme les va-et-vient d'une vague sur l'océan, Les corps solides a les traits secs et envoutants  d'un roman noir, les esquisses subtiles d'un roman social suinté d'amours. incisif. Joseph Incardona n'a pas son pareil pour singer l'absurdité de nos modernités, sonder  ces vies déglinguées sur un instant, touchantes, autant de vies minuscules sur le tapis roulant des existences et les travers de notre époque. Un étau de férocité grinçante sur un matelas de liberté.
Un petit coin de bord de mer, dans la chaleur de l'été, une mère, Anna et son fils Léo. deux existences fragiles qui basculent sur un accident, deux existences ordinaires et un jeu, comme un voile qui pourrait tout changer. Un roman bourré de tendresse et d'humanités qui se débattent sous les néons cupides de la société, sous les vernis du pouvoir et ses fils tissés d'écrans de cynisme. Un art maîtrisé du détail et des gestes d'entre les lignes, une tension qui chemine comme les va-et-vient d'une vague sur l'océan, Les corps solides a les traits secs et envoutants  d'un roman noir, les esquisses subtiles d'un roman social suinté d'amours. incisif. Joseph Incardona n'a pas son pareil pour singer l'absurdité de nos modernités, sonder  ces vies déglinguées sur un instant, touchantes, autant de vies minuscules sur le tapis roulant des existences et les travers de notre époque. Un étau de férocité grinçante sur un matelas de liberté.

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3.5/5
sur 2 notes dont 2 avis lecteurs
Tendre cynisme
Seule avec Léo, son fils adolescent passionné de surf, Anna habite un mobile-home et subsiste modestement de la vente de poulets rôtis sur les marchés de la côte Atlantique. Un accident qui la prive de sa camionnette vient mettre à mal sa situation financière déjà fragile. Les déboires s’enchaînant, elle finit par accepter, à contre-coeur et en désespoir de cause, de participer au jeu de télé-réalité auquel son fils l’a inscrite. Pour gagner un pick-up d’une valeur de 50 000 euros, il faut être le dernier à garder la main posée sur le véhicule. Commencent, pour les vingt candidats sélectionnés, des jours et des nuits d’épreuve absurde, filmée sans relâche par d’indiscrètes caméras... Se prêter aux humiliations d’un jeu télévisé pour tenter d’échapper à la pauvreté : pour sa plus grande honte, voilà ce à quoi en est réduite la vaillante Anna, défaite par une précarité que quelques aléas et la kafkaïenne indifférence d’une bureaucratie déshumanisée ont suffi à transformer en insurmontable insolvabilité. L’ancienne surfeuse idéaliste et rebelle se retrouve ainsi partie prenante d’un pathétique championnat de la médiocrité, complice de l’avidité commerciale de puissants sponsors, de la mégalomanie d’un présentateur narcissique et de la folle détermination de joueurs prêts à tout pour une once de notoriété. Encore faut-il ajouter au tableau le voyeurisme d’une foule manipulable et versatile, accourue en masse au spectacle avec l’envie du sang comme autrefois aux jeux du cirque. Le public ne sera pas déçu, fatigue et ridicule ne tardant pas à ôter toute dignité aux concurrents, corps défaits et âmes vendues à une fin matérielle justifiant tous les moyens. C’est désormais au rythme des éliminations que progresse le récit, tendu vers une victoire aux couleurs de l’avilissement et du dégoût. Pourtant, en filigrane de la satire cruellement cynique, transparaît aussi le conte moralement positif. Pendant que les puissants - industriels, politiciens et technocrates - virevoltent dans la seule obsession de leur cote de popularité et de leur bancabilité, une Présidente de la République continue malgré tout de s’attacher à ses valeurs humanistes et citoyennes. Marginale, elle ressemble un peu à quelque divinité dépassée par les errements inconséquents de ses créatures, mais ne désespérant pas qu’il s’en trouve bien une un jour pour racheter toutes les autres. Anna et Léo seront-ils ces exceptions capables de sauver la foi en l’humain ? Face à l’abjection, tous deux ont une échappatoire : le surf, son sens du sublime et ses idéaux de liberté, de beauté et d’harmonie avec le cosmos. S’aimeront-ils assez pour, ensemble, faire triompher leurs valeurs ? Observateur sans illusions de la société et de ses puissants tropismes mercantiles et narcissiques, Joseph Incardona nous livre une fable féroce, sardonique, mais qui, aux frontières de l’absurde, laisse finalement le coeur l’emporter sur le cynisme.
Seule avec Léo, son fils adolescent passionné de surf, Anna habite un mobile-home et subsiste modestement de la vente de poulets rôtis sur les marchés de la côte Atlantique. Un accident qui la prive de sa camionnette vient mettre à mal sa situation financière déjà fragile. Les déboires s’enchaînant, elle finit par accepter, à contre-coeur et en désespoir de cause, de participer au jeu de télé-réalité auquel son fils l’a inscrite. Pour gagner un pick-up d’une valeur de 50 000 euros, il faut être le dernier à garder la main posée sur le véhicule. Commencent, pour les vingt candidats sélectionnés, des jours et des nuits d’épreuve absurde, filmée sans relâche par d’indiscrètes caméras... Se prêter aux humiliations d’un jeu télévisé pour tenter d’échapper à la pauvreté : pour sa plus grande honte, voilà ce à quoi en est réduite la vaillante Anna, défaite par une précarité que quelques aléas et la kafkaïenne indifférence d’une bureaucratie déshumanisée ont suffi à transformer en insurmontable insolvabilité. L’ancienne surfeuse idéaliste et rebelle se retrouve ainsi partie prenante d’un pathétique championnat de la médiocrité, complice de l’avidité commerciale de puissants sponsors, de la mégalomanie d’un présentateur narcissique et de la folle détermination de joueurs prêts à tout pour une once de notoriété. Encore faut-il ajouter au tableau le voyeurisme d’une foule manipulable et versatile, accourue en masse au spectacle avec l’envie du sang comme autrefois aux jeux du cirque. Le public ne sera pas déçu, fatigue et ridicule ne tardant pas à ôter toute dignité aux concurrents, corps défaits et âmes vendues à une fin matérielle justifiant tous les moyens. C’est désormais au rythme des éliminations que progresse le récit, tendu vers une victoire aux couleurs de l’avilissement et du dégoût. Pourtant, en filigrane de la satire cruellement cynique, transparaît aussi le conte moralement positif. Pendant que les puissants - industriels, politiciens et technocrates - virevoltent dans la seule obsession de leur cote de popularité et de leur bancabilité, une Présidente de la République continue malgré tout de s’attacher à ses valeurs humanistes et citoyennes. Marginale, elle ressemble un peu à quelque divinité dépassée par les errements inconséquents de ses créatures, mais ne désespérant pas qu’il s’en trouve bien une un jour pour racheter toutes les autres. Anna et Léo seront-ils ces exceptions capables de sauver la foi en l’humain ? Face à l’abjection, tous deux ont une échappatoire : le surf, son sens du sublime et ses idéaux de liberté, de beauté et d’harmonie avec le cosmos. S’aimeront-ils assez pour, ensemble, faire triompher leurs valeurs ? Observateur sans illusions de la société et de ses puissants tropismes mercantiles et narcissiques, Joseph Incardona nous livre une fable féroce, sardonique, mais qui, aux frontières de l’absurde, laisse finalement le coeur l’emporter sur le cynisme.
Satire trop tendre
Joseph Incardona, une fois n'est pas coutume, crée cette fois des personnages attachants, humains, qui sont confrontés à l'absurdité de notre monde, de notre société mercantile et capitaliste ; les puissants ne sont là qu'en ombres chinoises. Du fait de ce point de vue, la satire est moins puissante, les héros trop tendres se heurtant à un jeu-télévisé qui tire en longueur et agace par sa bêtise – le but de l'auteur, sans aucun doute (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/09/04/les-corps-solides-joseph-incardona/)
Joseph Incardona, une fois n'est pas coutume, crée cette fois des personnages attachants, humains, qui sont confrontés à l'absurdité de notre monde, de notre société mercantile et capitaliste ; les puissants ne sont là qu'en ombres chinoises. Du fait de ce point de vue, la satire est moins puissante, les héros trop tendres se heurtant à un jeu-télévisé qui tire en longueur et agace par sa bêtise – le but de l'auteur, sans aucun doute (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2022/09/04/les-corps-solides-joseph-incardona/)
Né en 1969, Joseph Incardona est romancier, nouvelliste et auteur de romans-graphiques noirs.
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