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À découvrir
Exploration de ce sentiment qui nous obsède tant : l'amour.
Suite de celle-ci déjà abordé dans "L'élixir d'amour" avec ce nouveau roman, autre facette de l'amour...
L'idée de nous donner à lire des passages de journaux intimes de jeunes filles n'est pas mauvaise, mais peu novatrice. On se doute déjà un peu de ce que l'on va y trouver car un jour, nous aussi nous avons été des adolescentes. Je parle pour les lectrices. Les lecteurs découvriront eux la visions de cet âge de tous les chamboulements par une vision de l'autre sexe.
Cela ne loupe pas, on n'est pas surpris par
les réflexions... Juste je trouve le ton et le style trop parfait, trop lisse pour être celui de ces jeunes personnes. Cela n'est pas crédible à mes yeux. Dommage la plume d'Eric-Emmanuel Schmitt est trop belle, un comble non ?
De plus, je n'ai pas eu de réel déclic avec un des personnages. Je suis restée comme bloquée, impossible d'éprouver une véritable empathie. Frustration maximum pour moi. J'avais envie de vibrer, mais pas moyen. Grrrrrrrr
Et pourtant comme dans "Les feux de l'amour", le soap par excellence, il y en a des rebondissements ! C'est logique, rappelons-nous de cette époque. Pas forcément glorieuse d'ailleurs...
Belle écriture comme toujours, mais bien que l'histoire reste belle et cruelle aussi, je n'ai pas "marché" cette fois. Ceci étant dit, beaucoup devrait trouver dans ce livre un récit qui les transportera dans une tragédie humaine, presque aussi vieille que le monde. Il y a de quoi ravir plus d'un lecteur.
Après avoir lu le résumé de l'éditeur, je me dis qu'en effet, ces quatre adolescentes ne parlent aps beaucoup de leurs devoirs de maths ou de la dernière interro de chimie. Mais est-ce vraiment ce sujet qui les passionne, finalement ? Je ne pense pas. L'adolescence est un tel bouillonnement du corps, de l'esprit et des hormones que ces chers ex-bambins relèguent bien loin les matières scolaires.
Et même si je n'avais pas lu le premier volet du diptyque "L'elixir d'amour", cela n'a pas gêné ma lecture.
Pour une fois, je peux donc dire que j'ai aimé un roman pour ados. C'est bien
écrit, avec des citations de Shakespeare, excusez du peu ; l'intrigue est fine et bien mise en scène.
Un seul bémol : on ne voit pas venir la fin, et c'est un problème. Rien, dans le texte, ne permet de deviner ce qu'il va se passer. Dommage.
L'image que je retiendrai :
Celle de Julia ayant compris l'acte criminel d'Augustin parce qu'elle avait lu sa dissertation.
http://motamots.canalblog.com/archives/2014/10/23/30787939.html
Ce « poison d’amour » tracasse quatre jeunes adolescentes, à l’orée de leur devenir de femmes, alors qu’elles sont en premières, montent avec leur professeur « Roméo et Juliette » de Shakespeare et découvrent les émois provoqués par l’amour et son pendant physique : le sexe.
C’est un roman sur le mal-être, sur le désespoir en l’avenir, en l’amour et en l’amitié, une ode à la trahison, au dépit amoureux. On se croirait pour un peu dans un film de Christophe Honoré façon « je t’aime moi non plus » aux amours prise de tête, les chansons en moins…
Colombe,
Julia, Anouchka et Raphaëlle sont les meilleures amies du monde, de leur petit monde un peu mièvre, un peu cul-cul la praline qui tourne autour des mecs mais surtout autour d’elle : le regard qu’elles portent aux autres mais surtout à elles-mêmes avec tout la gangue de manque d’assurance, d’estime de soi que cela implique quand elles se comparent aux autres.
Colombe est la « nana canon » du groupe, celle qui a la plus belle poitrine et celle qui attire le plus les garçons et celle qui en consommera le plus. Julia est la plus sceptique face à l’amour et sa récente déception amoureuse provoquera, sur le mode « dominos », une suite de situations aux conséquences dramatiques.
Anouchka est la plus « neutre » du groupe. Celle qui passa inaperçue, celle dont les parents ne sont pas séparés, celle qui parait normale et donc transparente parce qu’elle n’a rien de particulier, ni dans sa vie, ni physiquement.
Raphaëlle est le garçon manquée de la troue, la fouineuse, la curieuse qui sera l’étincelle qui mettre le feu aux poudres. C’est d’ailleurs elle qui jouera Roméo dans la pièce et donnera la réplique à Julia qui aura fait des pieds et des mains pour tenir le rôle de Juliette.
Sur les 170 pages de ce livre, la première moitié est à l’image de ces adolescentes qui n’ont pas fini de mûrir : un peu superficielles. Sont-elles réellement nécessaires à la mise en place du drame qui se joue en coulisse ? Un peu mais elles ne sont pas totalement convaincantes. La seconde moitié du livre est plus réussie et l’auteur parvient enfin à intéresser le lecteur aux jeux pervers qui se jouent entre les quatre amies.
Un livre plaisant, un brin intrigant sur la fin, mais pas franchement indispensable dont je ne suis pas sûr qu’il reflète vraiment les adolescents d’aujourd’hui ou alors ceux d’un certain milieu privilégié. Mais après tout, je ne côtoie pas d’adolescents, du moins pas encore…
Lien vers le blog : http://wp.me/p2X8E2-gB
L'amour est le poison de la vie, l'amitié est son remède...Ou presque.
Quatre adolescentes veulent découvrir l'amour, autant par goût que par pression sociale... Tous les soirs, malgré la journée passée ensemble au lycée, elles échangent des messages délivrant leurs désirs, leurs intrigues, leurs réussites ou leur impatience. Jusqu'au jour où le drame a lieu... Y a-t-il une intoxication par l'amour ? Les idées toutes faites sur l'amour ne forment-elles pas un poison qui empêche de vivre ? Si ces jeunes filles n'avaient pas la tête farcies d'histoires sentimentales, elles auraient abordé différemment ce moment ou, pour les autres comme pour elles-mêmes, elles deviennent des femmes
J'avoue. Je n'avais jamais lu encore Eric-Emmanuel Schmitt. Enfin, jusqu'à la première partie de ce dyptique sur la passion amoureuse, L'Elixir d'Amour. J'avais bien aimé ce livre. J'ai préféré celui-là.
Julia, Raphaëlle, Anouchka et Colombe sont toutes attachantes. Bien sûr, elles ont chacune leurs défauts et parfois, elles énervent. Malgré cela, chacune d'elle parvient à être touchante et à réveiller les souvenirs de soi, ou d'une amie, adolescente. L'auteur étonne, arrivant à se mettre de façon juste dans la peau d'une jeune fille. A exprimer, de façon émouvante et fluide, des sentiments et des sensations bien féminines.
Sous la forme de journaux intimes, de messages, on fait corps avec les pensées de ces quatre amies. Le roman traite de l'adolescence et de la féminité. Du l'amour et de l'amitié. Du mal-être et du désabusement. De la déception et de la trahison. On se surprend à deviner (maintenant qu'on est adultes ?) certaines situations auxquelles vont être confrontées les personnages. On les anticipe. On en sourit. On s'en attriste. On ne s'en ennuie pas. La fin, quant à elle, est inattendue.
La cerise sur le gâteau : des citations de Shakespeare, toujours d'actualité, souvent pertinentes, toujours émouvantes !