Son équipée de commis-voyageur, représentant en brosses à dents dernier cri, le ramène parmi les paysages et les visages de son enfance, notamment auprès de son père sur lequel il fait d'étranges découvertes : le roman est aussi un jeu de piste relancé par la réapparition de lettres, journaux, manuscrits qui introduisent autant d'éléments nouveaux à verser au dossier du passé. Et toujours Max pense à la femme chinoise et à sa fille, aperçues dans un restaurant en Australie, dont l'entente et le bonheur d'être ensemble l'ont tant fasciné. Va-t-il les retrouver? Et pour quelle nouvelle aventure? Brouillant joyeusement les cartes de la vérité et de l'imposture, Coe l'illusionniste se réserve le dernier mot de l'histoire, qui ne manquera pas de nous surprendre. Plus d'une génération va se reconnaître dans ce roman qui nous enchante avec un humour tout britannique, bien préférable au désespoir.","offers":{"@type":"Offer","priceCurrency":"EUR","price":10,"url":"/livres/la-vie-tres-privee-de-mr-sim-9782070446926.html","availability":"https://schema.org/InStock"},"datePublished":"2012-03-15","isbn":"978-2-07-044692-6","publisher":{"@type":"Organization","name":"Gallimard"},"author":{"@type":"Person","name":"Jonathan Coe","url":"/auteur/608429/jonathan+coe"},"aggregateRating":{"@type":"AggregateRating","ratingValue":"3.1","ratingCount":"6"},"review":[{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Mélissa Légier"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"2"},"reviewBody":"J'ai mis pas mal de temps à lire ce livre, moi qui dévore habituellement les livres de Coe. Je sais qu'il s'agit d'une critique sociale traitée avec l'humour habituel de l'auteur, sous la croûte de M. Sim et de sa petite histoire personnelle, mais j'ai eu beaucoup de mal à m'y accrocher. Il y a de bons passages, et la dernière partie m'a plus plu, mais je reste un peu décontenancée sans pouvoir dire vraiment si j'ai aimé ou pas..."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Catherine L"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Vous avez déjà lu la quatrième de couverture ? Elle risque de vous donner une idée légèrement biaisée de ce roman, en vous gavant de détails pas très utiles, ou que vous n'auriez pas eu envie de connaître tout de suite. D'accord, vous devez savoir que c'est l'histoire d'un homme, un peu loser, qui traverse l'Angleterre du sud au nord, à bord d'une voiture équipée d'un GPS, lequel instrument de navigation devient son interlocuteur privilégié. Sur 450 pages, vous demandez-vous, effarés ? C'est là qu'il faut reconnaître à Jonathan Coe un talent certain pour rendre ce road-movie intéressant, voir même passionnant. Des rencontres peu ordinaires, des échos avec l'actualité, beaucoup de scènes amusantes et pourtant une profondeur indéniable, tout cela rend la lecture fluide et captivante. D'autres histoires s'insèrent, comme celle d'un navigateur solitaire anglais, avec lequel Max ne peut s'empêcher d'établir des comparaisons : ils ont en commun la solitude, la durée incertaine du périple, le mensonge…\r\nCe que j'ai aimé au cours de ma lecture, ce sont aussi les réminiscences de jeunesse, sous forme de textes retrouvés. Tout jeune « il était seul au monde ; déjà, il bataillait. » La vie et la déprime de Max s'en trouvent éclairées différemment. le côté politique du roman, où l'on se souvient du Jonathan Coe, brillant critique de la société anglaise, ajoute aussi à l'intérêt et évite l'impression d'aligner des anecdotes. Quelques longueurs à peine, on dirait que l'auteur a senti l'ennui qui pointait, car le roman prend un virage inattendu, filant vers une fin qui l'est aussi ! (inattendue)\r\nJe ne dirais pas de se précipiter sur ce livre toutes affaires cessantes, mais s'il croise votre route, surtout si vous êtes dans une période où trouver LE livre idéal est difficile, n'hésitez pas à tenter l'expérience ! "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Anonyme"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"5"},"reviewBody":"Après \"La pluie avant qu'elle tombe\", un roman dramatique et somptueux qui contrastait avec ce qu'on avait l'habitude de lire de lui, Jonathan Coe nous revient en terrain plus familier avec La vie très privée de Mr Sim. Forcément, on est un peu déçu au départ, surtout si l'on aimait la profondeur nouvelle et la gravité du dernier livre... Et puis, au fil des pages, cette sensation disparaît et il faut reconnaître qu'on s'amuse beaucoup en compagnie de cet anti-héros archi banal qui traverse l'Angleterre en tant que représentant commercial pour aller vendre les brosses à dent de son nouvel employeur. A travers cette odyssée moderne et farfelue, Jonathan Coe pointe les travers de notre société contemporaine avec un humour ravageur très britannique, assez grinçant parfois. Il égratigne notamment les nouveaux moyens de communication moderne (mail, facebook) qui renforcent notre solitude au lieu de la combler. Le roman est habilement construit, à la façon d'un puzzle, avec des pièces qui émaillent le récit pour le faire avancer : lettres, nouvelles, anecdotes, etc. J'aime beaucoup le trait d'esprit à la fin, même si je comprends tout à fait qu'on ne puisse pas accrocher. Bref, c'est un bon roman pour moi, extrêmement plaisant, même s'il ne conserve pas la même intensité que son prédécesseur."},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"nana"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"2"},"reviewBody":"J'ai dû passer à côté de ce livre en le lisant, j'ai pas vu cet humour que l'on m'avait promis, je n'avais qu'une envie donner des claques au héros (et pourtant en général j'aime bien tout ce qui est anti-héros). Bref un semblant de David Lodge sans le style et sans l'humour je passe et d'ailleurs je vais enchaîner sur un Lodge pour ne pas rester sur cet arrière goût. "},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Caroline - 2 - 1"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"4"},"reviewBody":"Maxwell Sim est un loser.\r\nLes hasards de la vie vont lui donner une dernière chance : il se retrouve au volant d'une magnifique Toyota pour sillonner les routes d'Angleterre afin de vendre des brosses à dents... Sa vie est un tel désert affectif qu'il va finir par tomber amoureux de son GPS, seule \"femme\" à ne pas le contredire et l'humilier !"},{"@type":"Review","author":{"@type":"Person","name":"Silvère Long"},"reviewRating":{"@type":"Rating","ratingValue":"3"},"reviewBody":"Après \"La pluie avant qu’elle tombe\", un roman dramatique et somptueux qui contrastait avec ce qu’on avait l’habitude de lire de lui, Jonathan Coe nous revient en terrain plus familier avec La vie très privée de Mr Sim. Forcément, on est un peu déçu au départ, surtout si l’on aimait la profondeur nouvelle et la gravité du dernier livre... Et puis, au fil des pages, cette sensation disparaît et il faut reconnaître qu’on s’amuse beaucoup en compagnie de cet anti-héros archi banal qui traverse l'Angleterre en tant que représentant commercial pour aller vendre les brosses à dent de son nouvel employeur. A travers cette odyssée moderne et farfelue, Jonathan Coe pointe les travers de notre société contemporaine avec un humour ravageur très britannique, assez grinçant parfois. Il égratigne notamment les nouveaux moyens de communication moderne (mail, facebook) qui renforcent notre solitude au lieu de la combler. Le roman est habilement construit, à la façon d’un puzzle, avec des pièces qui émaillent le récit pour le faire avancer : lettres, nouvelles, anecdotes, etc. J’aime beaucoup le trait d’esprit à la fin, même si je comprends tout à fait qu’on ne puisse pas accrocher. Bref, c’est un bon roman pour moi, extrêmement plaisant, même s’il ne conserve pas la même intensité que son prédécesseur."}]}
Maxwell Sim est un loser de quarante-huit ans. Voué à l'échec dès sa naissance (qui ne fut pas désirée), poursuivi par l'échec à l'âge adulte (sa femme le quitte, sa fille rit doucement de lui), il s'accepte tel qu'il est et trouve même certaine satisfaction à son état. Mais voilà qu'une proposition inattendue lui fait…
Maxwell Sim est un loser de quarante-huit ans. Voué à l'échec dès sa naissance (qui ne fut pas désirée), poursuivi par l'échec à l'âge adulte (sa femme le quitte, sa fille rit doucement de lui), il s'accepte tel qu'il est et trouve même certaine satisfaction à son état. Mais voilà qu'une proposition inattendue lui fait traverser l'Angleterre au volant d'une Toyota hybride, nantie d'un GPS à la voix bouleversante dont, à force de solitude, il va tomber amoureux. Son équipée de commis-voyageur, représentant en brosses à dents dernier cri, le ramène parmi les paysages et les visages de son enfance, notamment auprès de son père sur lequel il fait d'étranges découvertes : le roman est aussi un jeu de piste relancé par la réapparition de lettres, journaux, manuscrits qui introduisent autant d'éléments nouveaux à verser au dossier du passé. Et toujours Max pense à la femme chinoise et à sa fille, aperçues dans un restaurant en Australie, dont l'entente et le bonheur d'être ensemble l'ont tant fasciné. Va-t-il les retrouver? Et pour quelle nouvelle aventure? Brouillant joyeusement les cartes de la vérité et de l'imposture, Coe l'illusionniste se réserve le dernier mot de l'histoire, qui ne manquera pas de nous surprendre. Plus d'une génération va se reconnaître dans ce roman qui nous enchante avec un humour tout britannique, bien préférable au désespoir.
Avis librairesCommentaires laissés par les libraires
Après "La pluie avant qu’elle tombe", un roman dramatique et somptueux qui contrastait avec ce qu’on avait l’habitude de lire de lui, Jonathan Coe nous revient en terrain plus familier avec La vie très privée de Mr Sim. Forcément, on est un peu déçu au départ, surtout si l’on aimait la profondeur nouvelle et la gravité du dernier livre... Et puis, au fil des pages, cette sensation disparaît et il faut reconnaître qu’on s’amuse beaucoup en compagnie de cet anti-héros archi banal qui traverse l'Angleterre en tant que représentant commercial pour aller vendre les brosses à dent de son nouvel employeur. A travers cette…
Après "La pluie avant qu’elle tombe", un roman dramatique et somptueux qui contrastait avec ce qu’on avait l’habitude de lire de lui, Jonathan Coe nous revient en terrain plus familier avec La vie très privée de Mr Sim. Forcément, on est un peu déçu au départ, surtout si l’on aimait la profondeur nouvelle et la gravité du dernier livre... Et puis, au fil des pages, cette sensation disparaît et il faut reconnaître qu’on s’amuse beaucoup en compagnie de cet anti-héros archi banal qui traverse l'Angleterre en tant que représentant commercial pour aller vendre les brosses à dent de son nouvel employeur. A travers cette odyssée moderne et farfelue, Jonathan Coe pointe les travers de notre société contemporaine avec un humour ravageur très britannique, assez grinçant parfois. Il égratigne notamment les nouveaux moyens de communication moderne (mail, facebook) qui renforcent notre solitude au lieu de la combler. Le roman est habilement construit, à la façon d’un puzzle, avec des pièces qui émaillent le récit pour le faire avancer : lettres, nouvelles, anecdotes, etc. J’aime beaucoup le trait d’esprit à la fin, même si je comprends tout à fait qu’on ne puisse pas accrocher. Bref, c’est un bon roman pour moi, extrêmement plaisant, même s’il ne conserve pas la même intensité que son prédécesseur.
Drôle
Ludique
XXIe siècle
Londres
lucy
Australie
Ecosse
îles Shetland
Midlands
Maxwell Sim
Caroline
Charlie
Poppy
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J'ai mis pas mal de temps à lire ce livre, moi qui dévore habituellement les livres de Coe. Je sais qu'il s'agit d'une critique sociale traitée avec l'humour habituel de l'auteur, sous la croûte de M. Sim et de sa petite histoire personnelle, mais j'ai eu beaucoup de mal à m'y accrocher. Il y a de bons passages, et la dernière partie m'a plus plu, mais je reste un peu décontenancée sans pouvoir dire vraiment si j'ai aimé ou pas...
J'ai mis pas mal de temps à lire ce livre, moi qui dévore habituellement les livres de Coe. Je sais qu'il s'agit d'une critique sociale traitée avec l'humour habituel de l'auteur, sous la croûte de M. Sim et de sa petite histoire personnelle, mais j'ai eu beaucoup de mal à m'y accrocher. Il y a de bons passages, et la dernière partie m'a plus plu, mais je reste un peu décontenancée sans pouvoir dire vraiment si j'ai aimé ou pas...
Vous avez déjà lu la quatrième de couverture ? Elle risque de vous donner une idée légèrement biaisée de ce roman, en vous gavant de détails pas très utiles, ou que vous n'auriez pas eu envie de connaître tout de suite. D'accord, vous devez savoir que c'est l'histoire d'un homme, un peu loser, qui traverse l'Angleterre du sud au nord, à bord d'une voiture équipée d'un GPS, lequel instrument de navigation devient son interlocuteur privilégié. Sur 450 pages, vous demandez-vous, effarés ? C'est là qu'il faut reconnaître à Jonathan Coe un talent certain pour rendre ce road-movie intéressant, voir même passionnant. D…
Vous avez déjà lu la quatrième de couverture ? Elle risque de vous donner une idée légèrement biaisée de ce roman, en vous gavant de détails pas très utiles, ou que vous n'auriez pas eu envie de connaître tout de suite. D'accord, vous devez savoir que c'est l'histoire d'un homme, un peu loser, qui traverse l'Angleterre du sud au nord, à bord d'une voiture équipée d'un GPS, lequel instrument de navigation devient son interlocuteur privilégié. Sur 450 pages, vous demandez-vous, effarés ? C'est là qu'il faut reconnaître à Jonathan Coe un talent certain pour rendre ce road-movie intéressant, voir même passionnant. Des rencontres peu ordinaires, des échos avec l'actualité, beaucoup de scènes amusantes et pourtant une profondeur indéniable, tout cela rend la lecture fluide et captivante. D'autres histoires s'insèrent, comme celle d'un navigateur solitaire anglais, avec lequel Max ne peut s'empêcher d'établir des comparaisons : ils ont en commun la solitude, la durée incertaine du périple, le mensonge…
Ce que j'ai aimé au cours de ma lecture, ce sont aussi les réminiscences de jeunesse, sous forme de textes retrouvés. Tout jeune « il était seul au monde ; déjà, il bataillait. » La vie et la déprime de Max s'en trouvent éclairées différemment. le côté politique du roman, où l'on se souvient du Jonathan Coe, brillant critique de la société anglaise, ajoute aussi à l'intérêt et évite l'impression d'aligner des anecdotes. Quelques longueurs à peine, on dirait que l'auteur a senti l'ennui qui pointait, car le roman prend un virage inattendu, filant vers une fin qui l'est aussi ! (inattendue)
Je ne dirais pas de se précipiter sur ce livre toutes affaires cessantes, mais s'il croise votre route, surtout si vous êtes dans une période où trouver LE livre idéal est difficile, n'hésitez pas à tenter l'expérience !
Après "La pluie avant qu'elle tombe", un roman dramatique et somptueux qui contrastait avec ce qu'on avait l'habitude de lire de lui, Jonathan Coe nous revient en terrain plus familier avec La vie très privée de Mr Sim. Forcément, on est un peu déçu au départ, surtout si l'on aimait la profondeur nouvelle et la gravité du dernier livre... Et puis, au fil des pages, cette sensation disparaît et il faut reconnaître qu'on s'amuse beaucoup en compagnie de cet anti-héros archi banal qui traverse l'Angleterre en tant que représentant commercial pour aller vendre les brosses à dent de son nouvel employeur. A travers cette…
Après "La pluie avant qu'elle tombe", un roman dramatique et somptueux qui contrastait avec ce qu'on avait l'habitude de lire de lui, Jonathan Coe nous revient en terrain plus familier avec La vie très privée de Mr Sim. Forcément, on est un peu déçu au départ, surtout si l'on aimait la profondeur nouvelle et la gravité du dernier livre... Et puis, au fil des pages, cette sensation disparaît et il faut reconnaître qu'on s'amuse beaucoup en compagnie de cet anti-héros archi banal qui traverse l'Angleterre en tant que représentant commercial pour aller vendre les brosses à dent de son nouvel employeur. A travers cette odyssée moderne et farfelue, Jonathan Coe pointe les travers de notre société contemporaine avec un humour ravageur très britannique, assez grinçant parfois. Il égratigne notamment les nouveaux moyens de communication moderne (mail, facebook) qui renforcent notre solitude au lieu de la combler. Le roman est habilement construit, à la façon d'un puzzle, avec des pièces qui émaillent le récit pour le faire avancer : lettres, nouvelles, anecdotes, etc. J'aime beaucoup le trait d'esprit à la fin, même si je comprends tout à fait qu'on ne puisse pas accrocher. Bref, c'est un bon roman pour moi, extrêmement plaisant, même s'il ne conserve pas la même intensité que son prédécesseur.
Maxwell Sim est un loser de quarante-huit ans. Voué à l'échec dès sa naissance (qui ne fut pas désirée), poursuivi par l'échec à l'âge adulte (sa femme le quitte, sa fille rit doucement de lui), il s'accepte tel qu'il est et trouve même certaine satisfaction à son état. Mais voilà qu'une proposition inattendue lui fait…
Après "La pluie avant qu’elle tombe", un roman dramatique et somptueux qui contrastait avec ce qu’on avait l’habitude de lire de lui, Jonathan Coe nous revient en terrain plus familier avec La vie très privée de Mr Sim. Forcément, on est un peu déçu au départ, surtout si l’on aimait la profondeur nouvelle et la gravité du dernier livre... Et puis, au fil des pages, cette sensation disparaît et il faut reconnaître qu’on s’amuse beaucoup en compagnie de cet anti-héros archi banal qui traverse l'Angleterre en tant que représentant commercial pour aller vendre les brosses à dent de son nouvel employeur. A travers cette…
Vous avez déjà lu la quatrième de couverture ? Elle risque de vous donner une idée légèrement biaisée de ce roman, en vous gavant de détails pas très utiles, ou que vous n'auriez pas eu envie de connaître tout de suite. D'accord, vous devez savoir que c'est l'histoire d'un homme, un peu loser, qui traverse l'Angleterre du sud au nord, à bord d'une voiture équipée d'un GPS, lequel instrument de navigation devient son interlocuteur privilégié. Sur 450 pages, vous demandez-vous, effarés ? C'est là qu'il faut reconnaître à Jonathan Coe un talent certain pour rendre ce road-movie intéressant, voir même passionnant. D…
Après "La pluie avant qu'elle tombe", un roman dramatique et somptueux qui contrastait avec ce qu'on avait l'habitude de lire de lui, Jonathan Coe nous revient en terrain plus familier avec La vie très privée de Mr Sim. Forcément, on est un peu déçu au départ, surtout si l'on aimait la profondeur nouvelle et la gravité du dernier livre... Et puis, au fil des pages, cette sensation disparaît et il faut reconnaître qu'on s'amuse beaucoup en compagnie de cet anti-héros archi banal qui traverse l'Angleterre en tant que représentant commercial pour aller vendre les brosses à dent de son nouvel employeur. A travers cette…