Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
La médecine de l'âme
Par :Formats :
- Paiement en ligne :
- Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
- Retrait Click and Collect en magasin gratuit
- Réservation en ligne avec paiement en magasin :
- Indisponible pour réserver et payer en magasin
- Nombre de pages91
- PrésentationBroché
- FormatPoche
- Poids0.064 kg
- Dimensions10,9 cm × 17,0 cm × 0,7 cm
- ISBN978-2-7436-5023-0
- EAN9782743650230
- Date de parution03/06/2020
- CollectionRivages Poche. Petite Bibliot
- ÉditeurRivages
- TraducteurNicolas Waquet
Résumé
"C'est déjà quelque chose, pour le malade, de chercher le remède à ses maux", reconnaît Cicéron (106-43 av. J.-C.) dans une lettre à son ami Atticus. Le grand orateur cherche en effet à se consoler de la disparition de sa fille et trouve refuge dans l'examen des principales doctrines en vigueur à l'époque. Avec une remarquable précision lexicale et conceptuelle, Cicéron les passe au crible, en souligne les faiblesses, les mérites, et démontre que le sage ne peut succomber passivement à l'affliction, cette terrible maladie de l'âme que seul l'exercice de la philosophie est à même de guérir.
"C'est déjà quelque chose, pour le malade, de chercher le remède à ses maux", reconnaît Cicéron (106-43 av. J.-C.) dans une lettre à son ami Atticus. Le grand orateur cherche en effet à se consoler de la disparition de sa fille et trouve refuge dans l'examen des principales doctrines en vigueur à l'époque. Avec une remarquable précision lexicale et conceptuelle, Cicéron les passe au crible, en souligne les faiblesses, les mérites, et démontre que le sage ne peut succomber passivement à l'affliction, cette terrible maladie de l'âme que seul l'exercice de la philosophie est à même de guérir.