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Avec son poème de ‘‘ La Gastronomie ‘‘ publié en 1801, sous le Consulat, Joseph Berchoux a créé une culture de la ‘‘ gaîté ‘‘, celle que l’on éprouve et que l’on communique, quand on se trouve réunis autour d’une table bien garnie pour partager un repas et pour échanger des propos respectueux de l’autre. Car ce poème est ‘‘ didactique ‘‘. Ses vers nous enseignent un art de vivre en société qui s’est propagé dans l’Europe durant le XIXe siècle, et qui est devenu universel aujourd’hui, grâce à leur traduction en Anglais, en Italien, en Espagnol et en Allemand, du temps de Berchoux.
Mais on ne saurait réduire la leçon de Joseph Berchoux à ce poème. Il faut lire ses multiples notes historiques, ses commentaires malicieux et ses ‘‘ poésies fugitives ‘‘, publiées en même temps que sa ‘‘ Gastronomie ‘‘, pour comprendre que son but est de nous faire réfléchir à notre condition d’homme ‘‘ des champs ‘‘, comme des villes et de tous les continents. Avec ses autres écrits, présentés ici avec des citations originales, on découvre un défenseur de la nature, un chercheur de lumière, un visionnaire.
