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Irritant
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XXIe siècle
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Ennuyant
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Décharge
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Ach
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le Pacha
Je connais Yasmina Khadra pour sa trilogie à succès sur le conflit entre le monde arabe et le monde occidental.. Bien que ces trois romans m’aient un peu laissée sur ma faim, ils avaient titillé ma curiosité et je voulais découvrir d’autres livres de l’auteur.
Ayant entendu beaucoup du bien de Ce que le jour doit à la nuit, c’est celui que je cherchais… mais, finalement, c’est L’Olympe des Infortunes qui est arrivé dans mes mains.
L’histoire tourne essentiellement autour de Junior car bien trop naïf si ce n’est carrément limité. Son « maître », Ach, est musicien,
borgne et exigeant mais craint le Pacha et toute sa clique…
Nous sommes face à une multitude de personnages aux relations extrêmement complexes entre l’amour, la haine, la méfiance et la vengeance. Tous aussi pauvres (et SDF.), ils ont chacun leur carapace. C’est un groupe de marginaux dans toute sa plus belle caricature, préférant vivre dans le mensonge, en marge de la ville, sur leur terrain vague… et tant pis s’ils sont perçus comme indésirables (sauf sur « leur » terrain vague) !
Aucun de ces personnages n’est réellement attachant. Au contraire, l’envie de les rejeter est extrêmement forte tant ils paraissent caricaturaux et loin de nous, lecteurs ayant eu accès à l’éducation… Chacun représentent un défaut souvent des plus désagréables : la méchanceté, la tyrannie…
Quant au lieu principal où se déroule le roman, il parait également particulier… mais il se révèle qu’on le connait assez peu. Les mêmes éléments le décrivent tout au long du roman. On sait que l’on se trouve proche d’une ville (mais laquelle ?), d’une d&charge et de la mer (là, on apprend qu’il s’agirait de la Méditerranée)… Bref, tout ceci est très vague. L’endroit n’existerait-il donc pas ? Que la réponse soit ‘oui’ ou ‘non’, nous n’en connaissons pas assez pour pouvoir se projeter dans les lieux. L’imagination est bien loin d’être assez stimulée (à ce sujet, en tout cas).
D’après la quatrième de couverture, L’Olympe des Infortunes traîte du mensonge et de la culpabilité : thèmes relativement alléchants mais ce n’est pas ce que l’on retient le plus puisqu’ils sont vaguement abordés de temps à autre. Reprochons également à l’auteur, ses références religieuses… notamment avec Ben Adam qui apparait comme un prophète.
De plus, il est difficile de se laisser emporter par l’intrigue, s’il y en a une, à cause, on y revient, des personnages, pauvres gens qui n’essayent visiblement pas de s’en sortir ! C’est au monde de s’adapter à eux et surtout pas l’inverse, ce qui est profondément destabilisant.
Yasmina Khadra n’arrive pas à tenir ses lecteurs en haleine. Vous utilisez “putride”, “roide” et “vaticination” tous les jours, vous ?
http://lireparelora.wordpress.com/2011/06/15/lolympe-des-infortunes-yasmina-khadra/
Décevant
Je connais Yasmina Khadra pour sa trilogie à succès sur le conflit entre le monde arabe et le monde occidental.. Bien que ces trois romans m’aient un peu laissée sur ma faim, ils avaient titillé ma curiosité et je voulais découvrir d’autres livres de l’auteur.
Ayant entendu beaucoup du bien de Ce que le jour doit à la nuit, c’est celui que je cherchais… mais, finalement, c’est L’Olympe des Infortunes qui est arrivé dans mes mains.
L’histoire tourne essentiellement autour de Junior car bien trop naïf si ce n’est carrément limité. Son « maître », Ach, est musicien, borgne et exigeant mais craint le Pacha et toute sa clique…
Nous sommes face à une multitude de personnages aux relations extrêmement complexes entre l’amour, la haine, la méfiance et la vengeance. Tous aussi pauvres (et SDF.), ils ont chacun leur carapace. C’est un groupe de marginaux dans toute sa plus belle caricature, préférant vivre dans le mensonge, en marge de la ville, sur leur terrain vague… et tant pis s’ils sont perçus comme indésirables (sauf sur « leur » terrain vague) !
Aucun de ces personnages n’est réellement attachant. Au contraire, l’envie de les rejeter est extrêmement forte tant ils paraissent caricaturaux et loin de nous, lecteurs ayant eu accès à l’éducation… Chacun représentent un défaut souvent des plus désagréables : la méchanceté, la tyrannie…
Quant au lieu principal où se déroule le roman, il parait également particulier… mais il se révèle qu’on le connait assez peu. Les mêmes éléments le décrivent tout au long du roman. On sait que l’on se trouve proche d’une ville (mais laquelle ?), d’une d&charge et de la mer (là, on apprend qu’il s’agirait de la Méditerranée)… Bref, tout ceci est très vague. L’endroit n’existerait-il donc pas ? Que la réponse soit ‘oui’ ou ‘non’, nous n’en connaissons pas assez pour pouvoir se projeter dans les lieux. L’imagination est bien loin d’être assez stimulée (à ce sujet, en tout cas).
D’après la quatrième de couverture, L’Olympe des Infortunes traîte du mensonge et de la culpabilité : thèmes relativement alléchants mais ce n’est pas ce que l’on retient le plus puisqu’ils sont vaguement abordés de temps à autre. Reprochons également à l’auteur, ses références religieuses… notamment avec Ben Adam qui apparait comme un prophète.
De plus, il est difficile de se laisser emporter par l’intrigue, s’il y en a une, à cause, on y revient, des personnages, pauvres gens qui n’essayent visiblement pas de s’en sortir ! C’est au monde de s’adapter à eux et surtout pas l’inverse, ce qui est profondément destabilisant.
Yasmina Khadra n’arrive pas à tenir ses lecteurs en haleine. Vous utilisez “putride”, “roide” et “vaticination” tous les jours, vous ?
http://lireparelora.wordpress.com/2011/06/15/lolympe-des-infortunes-yasmina-khadra/