L.-J. Lebret. Un homme traqué, 1897-1966
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- Nombre de pages484
- PrésentationBroché
- Poids0.57 kg
- Dimensions12,9 cm × 21,5 cm × 3,8 cm
- ISBN2-911453-17-4
- EAN9782911453175
- Date de parution15/05/1997
- ÉditeurGolias éditions
Résumé
Soucieux de la progression de la déchristianisation en France, observant le décalage indiscutable entre, d'un côté l'Eglise officielle, et de l'autre les laïcs, et cherchant comment le christianisme pouvait être encore crédible, le Père Louis-Joseph Lebret (1897-1966), dominicain breton - on fête cette année (1997) le centenaire de sa naissance -, pense nécessaire de proposer à la hiérarchie un changement profond de la doctrine sociale de l'Eglise afin de l'adapter, dans le cadre d'une nouvelle dynamique, aux réalités économiques et politiques des temps modernes.
Il indiquait ainsi la voie du dialogue de l'Eglise au contact des forces vivantes de la société. Prêchant à temps et à contretemps la promotion d'une Eglise servante et non dominante, le Père Lebret, fondateur - entre autres - du mouvement " Economie et humanisme ", fut - dans ce siècle - le précurseur moderne de l'évolution de l'enseignement social de l'Eglise. Ce " bourlingueur du monde de la faim " - il voyageait beaucoup dans les pays du tiers-monde - sera notamment l'un des inspirateurs de deux des plus grands textes du concile Vatican II : la constitution pastorale Gaudium et Spes et l'encyclique Popularum Progressio.
Néanmoins, il rencontra de grandes résistances auprès des responsables ecclésiastiques et de nombre de ses frères dominicains qui percevaient mal sa pensée " révolutionnaire " et ses conceptions critiques sur le rôle de l'Eglise dans le monde contemporain. Il lui fallut donc beaucoup de patience, de diplomatie, de hardiesse et de courage pour mener une entreprise aussi délicate que celle d'insérer l'Eglise dans l'économie et l'introduire notamment au cœur des enjeux d'un développement solidaire de la planète. Question qui, aujourd'hui encore, à l'aube du troisième millénaire demeure d'une grave et brûlante actualité.
Soucieux de la progression de la déchristianisation en France, observant le décalage indiscutable entre, d'un côté l'Eglise officielle, et de l'autre les laïcs, et cherchant comment le christianisme pouvait être encore crédible, le Père Louis-Joseph Lebret (1897-1966), dominicain breton - on fête cette année (1997) le centenaire de sa naissance -, pense nécessaire de proposer à la hiérarchie un changement profond de la doctrine sociale de l'Eglise afin de l'adapter, dans le cadre d'une nouvelle dynamique, aux réalités économiques et politiques des temps modernes.
Il indiquait ainsi la voie du dialogue de l'Eglise au contact des forces vivantes de la société. Prêchant à temps et à contretemps la promotion d'une Eglise servante et non dominante, le Père Lebret, fondateur - entre autres - du mouvement " Economie et humanisme ", fut - dans ce siècle - le précurseur moderne de l'évolution de l'enseignement social de l'Eglise. Ce " bourlingueur du monde de la faim " - il voyageait beaucoup dans les pays du tiers-monde - sera notamment l'un des inspirateurs de deux des plus grands textes du concile Vatican II : la constitution pastorale Gaudium et Spes et l'encyclique Popularum Progressio.
Néanmoins, il rencontra de grandes résistances auprès des responsables ecclésiastiques et de nombre de ses frères dominicains qui percevaient mal sa pensée " révolutionnaire " et ses conceptions critiques sur le rôle de l'Eglise dans le monde contemporain. Il lui fallut donc beaucoup de patience, de diplomatie, de hardiesse et de courage pour mener une entreprise aussi délicate que celle d'insérer l'Eglise dans l'économie et l'introduire notamment au cœur des enjeux d'un développement solidaire de la planète. Question qui, aujourd'hui encore, à l'aube du troisième millénaire demeure d'une grave et brûlante actualité.