L'escalier ou les fuites de l'espace. Une structure plastique et musicale

Par : Lydie Decobert

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  • Nombre de pages196
  • PrésentationBroché
  • Poids0.21 kg
  • Dimensions1,4 cm × 2,2 cm × 0,1 cm
  • ISBN2-7475-9461-0
  • EAN9782747594615
  • Date de parution01/11/2005
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Comment pourrait-on considérer comme simple moyen d'accès et d'articulation un élément architectural aussi paradoxal et fascinant que l'escalier ? Il s'élance à perte de vue dans un espace cependant circonscrit, où "échappée" et "repos" coexistent, où "montée" et "descente" coïncident... Incontournable dans nos lieux d'existence comme dans les espaces plastiques, cinématographiques ou littéraires, l'escalier cristallise à lui seul toutes les directions imaginables ! Mais ce "conduit" par lequel s'écoulent le flux et le reflux humain, symboliquement assimilé à un processus d'ascension vers la perfection ou de descente vers la décrépitude, n'est-il pas susceptible de fuir ? La moindre brèche ne favorise-t-elle pas l'expansion des forces qu'il contient, faisant de lui le lieu privilégié du "passage", de la transformation ? Au final, l'escalier nous a transportés vers d'insoupçonnées destinations, vers des sens inverses mais pas nécessairement contraires, parfois inversés, où le contresens s'est avéré porteur de renouvellement.
L'apparente monotonie de l'escalier se double d'une scansion rythmique (parfois même mélodique) qui en fait une structure élastique comme le temps, aux aspects changeants et musicaux, les fuites de l'espace.
Comment pourrait-on considérer comme simple moyen d'accès et d'articulation un élément architectural aussi paradoxal et fascinant que l'escalier ? Il s'élance à perte de vue dans un espace cependant circonscrit, où "échappée" et "repos" coexistent, où "montée" et "descente" coïncident... Incontournable dans nos lieux d'existence comme dans les espaces plastiques, cinématographiques ou littéraires, l'escalier cristallise à lui seul toutes les directions imaginables ! Mais ce "conduit" par lequel s'écoulent le flux et le reflux humain, symboliquement assimilé à un processus d'ascension vers la perfection ou de descente vers la décrépitude, n'est-il pas susceptible de fuir ? La moindre brèche ne favorise-t-elle pas l'expansion des forces qu'il contient, faisant de lui le lieu privilégié du "passage", de la transformation ? Au final, l'escalier nous a transportés vers d'insoupçonnées destinations, vers des sens inverses mais pas nécessairement contraires, parfois inversés, où le contresens s'est avéré porteur de renouvellement.
L'apparente monotonie de l'escalier se double d'une scansion rythmique (parfois même mélodique) qui en fait une structure élastique comme le temps, aux aspects changeants et musicaux, les fuites de l'espace.