Journal d'un courtisan à la Cour du Roi Soleil. Tome 19, Ramillies (1706)
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- Nombre de pages280
- PrésentationBroché
- Poids0.35 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-84909-463-1
- EAN9782849094631
- Date de parution01/02/2009
- CollectionSources histoire de France
- ÉditeurPaléo
Résumé
" Le roi, outré des mauvais succès de ses armes et qui avait mis son honneur à n'écouter rien sur la paix, dont toutefois il commençait à sentir tout le besoin, à moins qu'il n'eût la totalité de la monarchie d'Espagne pour le roi son petit-fils, avait fait les plus grands efforts pour avoir de belles et nombreuses armées et pour se procurer dei victoires qui, malgré les suites de la bataille d'Hochstett, forçassent ses ennemis à terminer la guerre à son gré. Il avait excité le maréchal de Villeroy, en partant, à donner une bataille. Villeroy se sentit piqué d'être si souvent et si pressamment excité, crut qu'il y allait du sien de différer ; il se flatta de vaincre et se promit tout d'une victoire si passionnément désirée du roi, s'il n'en partageait la gloire avec personne. C'est ce qui le précipita à donner celle de Ramillies, de telle sorte que l'électeur de Bavière eut à peine le temps d'arriver à l'armée le matin même, sur le point du combat. ".
" Le roi, outré des mauvais succès de ses armes et qui avait mis son honneur à n'écouter rien sur la paix, dont toutefois il commençait à sentir tout le besoin, à moins qu'il n'eût la totalité de la monarchie d'Espagne pour le roi son petit-fils, avait fait les plus grands efforts pour avoir de belles et nombreuses armées et pour se procurer dei victoires qui, malgré les suites de la bataille d'Hochstett, forçassent ses ennemis à terminer la guerre à son gré. Il avait excité le maréchal de Villeroy, en partant, à donner une bataille. Villeroy se sentit piqué d'être si souvent et si pressamment excité, crut qu'il y allait du sien de différer ; il se flatta de vaincre et se promit tout d'une victoire si passionnément désirée du roi, s'il n'en partageait la gloire avec personne. C'est ce qui le précipita à donner celle de Ramillies, de telle sorte que l'électeur de Bavière eut à peine le temps d'arriver à l'armée le matin même, sur le point du combat. ".