Journal d'un courtisan. Tome 30, La régence du duc d'Orléans (septembre 1715 - avril 1716)
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- Nombre de pages292
- PrésentationBroché
- Poids0.37 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,9 cm
- ISBN978-2-84909-880-6
- EAN9782849098806
- Date de parution01/12/2012
- CollectionSources histoire de France
- ÉditeurPaléo
Résumé
Le roi mourut le matin à huit heures et un quart. Les courtisans allèrent aussitôt après chez M le duc d'Orléans, qui les présenta sans rang au nouveau roi, qui pleura tort en recevant les compliments. M le duc d'Orléans mit un genou à terre devant lui, et lui baisa la main. Il y avait eu depuis quelques jours des assemblées de plusieurs ducs, qui prétendaient que M le duc d'Orléans les présentât au jeune roi tous en corps, et séparés du reste de la noblesse ; M le duc d'Orléans n'a pas trouvé leur prétention raisonnable.
On lui avait représenté qu'il n'y avait que trois corps dans l'Etat, le clergé, la noblesse et le tiers état ; ces raisons-là parurent si bonnes à M le duc d'Orléans qu'il ne balança pas un moment à condamner les ducs, et il les présenta avec les courtisans, disant au roi : "voilà la principale noblesse de votre royaume qui vient vous assurer de sa fidélité".
On lui avait représenté qu'il n'y avait que trois corps dans l'Etat, le clergé, la noblesse et le tiers état ; ces raisons-là parurent si bonnes à M le duc d'Orléans qu'il ne balança pas un moment à condamner les ducs, et il les présenta avec les courtisans, disant au roi : "voilà la principale noblesse de votre royaume qui vient vous assurer de sa fidélité".
Le roi mourut le matin à huit heures et un quart. Les courtisans allèrent aussitôt après chez M le duc d'Orléans, qui les présenta sans rang au nouveau roi, qui pleura tort en recevant les compliments. M le duc d'Orléans mit un genou à terre devant lui, et lui baisa la main. Il y avait eu depuis quelques jours des assemblées de plusieurs ducs, qui prétendaient que M le duc d'Orléans les présentât au jeune roi tous en corps, et séparés du reste de la noblesse ; M le duc d'Orléans n'a pas trouvé leur prétention raisonnable.
On lui avait représenté qu'il n'y avait que trois corps dans l'Etat, le clergé, la noblesse et le tiers état ; ces raisons-là parurent si bonnes à M le duc d'Orléans qu'il ne balança pas un moment à condamner les ducs, et il les présenta avec les courtisans, disant au roi : "voilà la principale noblesse de votre royaume qui vient vous assurer de sa fidélité".
On lui avait représenté qu'il n'y avait que trois corps dans l'Etat, le clergé, la noblesse et le tiers état ; ces raisons-là parurent si bonnes à M le duc d'Orléans qu'il ne balança pas un moment à condamner les ducs, et il les présenta avec les courtisans, disant au roi : "voilà la principale noblesse de votre royaume qui vient vous assurer de sa fidélité".