Journal d'un courtisan. Tome 22, Malplaquet (1709)
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- Nombre de pages290
- PrésentationRelié
- Poids0.356 kg
- Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,9 cm
- ISBN978-2-84909-526-3
- EAN9782849095263
- Date de parution01/11/2009
- CollectionSources histoire de France
- ÉditeurPaléo
Résumé
" Il se répandit hier un bruit de paix entre les deux armées, qui fut suivi d'un autre bien différent, car il s'est donné un combat d'infanterie très rude le 11, où les ennemis ont perdu autant de monde que nous ; mais nous nous sommes retirés. M. le maréchal de Villars est blessé au genou ; madame sa femme l'est allée trouver de Versailles cette nuit. Tout le reste est une si grande confusion qu'il en faut attendre une relation mieux éclaircie ; mais les nouvelles de la cour sont que le mal n'est pas si grand qu'il s'est présenté d'abord ici.
La cavalerie n'a point donné, et on en ressuscite beaucoup. Le roi a revu hier à onze heures du soir le courrier de M. le maréchal de Boufflers ; ce général a jugé à propos, après un horrible carnage de part et d'autre, de faire une retraite. On assure qu'il l'a faite en très bon ordre et qu'il n'a pas perdu un seul canon. Il est sûr que M. le duc de Noailles a battu les ennemis en Catalogne près Girone, mais ce n'est pas consolation.
" (Vendredi 13 septembre 1709.)
La cavalerie n'a point donné, et on en ressuscite beaucoup. Le roi a revu hier à onze heures du soir le courrier de M. le maréchal de Boufflers ; ce général a jugé à propos, après un horrible carnage de part et d'autre, de faire une retraite. On assure qu'il l'a faite en très bon ordre et qu'il n'a pas perdu un seul canon. Il est sûr que M. le duc de Noailles a battu les ennemis en Catalogne près Girone, mais ce n'est pas consolation.
" (Vendredi 13 septembre 1709.)
" Il se répandit hier un bruit de paix entre les deux armées, qui fut suivi d'un autre bien différent, car il s'est donné un combat d'infanterie très rude le 11, où les ennemis ont perdu autant de monde que nous ; mais nous nous sommes retirés. M. le maréchal de Villars est blessé au genou ; madame sa femme l'est allée trouver de Versailles cette nuit. Tout le reste est une si grande confusion qu'il en faut attendre une relation mieux éclaircie ; mais les nouvelles de la cour sont que le mal n'est pas si grand qu'il s'est présenté d'abord ici.
La cavalerie n'a point donné, et on en ressuscite beaucoup. Le roi a revu hier à onze heures du soir le courrier de M. le maréchal de Boufflers ; ce général a jugé à propos, après un horrible carnage de part et d'autre, de faire une retraite. On assure qu'il l'a faite en très bon ordre et qu'il n'a pas perdu un seul canon. Il est sûr que M. le duc de Noailles a battu les ennemis en Catalogne près Girone, mais ce n'est pas consolation.
" (Vendredi 13 septembre 1709.)
La cavalerie n'a point donné, et on en ressuscite beaucoup. Le roi a revu hier à onze heures du soir le courrier de M. le maréchal de Boufflers ; ce général a jugé à propos, après un horrible carnage de part et d'autre, de faire une retraite. On assure qu'il l'a faite en très bon ordre et qu'il n'a pas perdu un seul canon. Il est sûr que M. le duc de Noailles a battu les ennemis en Catalogne près Girone, mais ce n'est pas consolation.
" (Vendredi 13 septembre 1709.)