Journal d'un avocat de Paris. Tome 13, L'embarquement pour Minorque (1756-1757)

Par : Edmond-Jean-François Barbier

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  • Nombre de pages242
  • PrésentationBroché
  • Poids0.305 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,6 cm
  • ISBN978-2-84909-728-1
  • EAN9782849097281
  • Date de parution01/02/2012
  • CollectionSources histoire de France
  • ÉditeurPaléo

Résumé

"Le jeudi 29 avril au soir, est arrivé tus officier, dépêché par M. le maréchal de Richelieu, qui a apporté la nouvelle que le 18 du présent mois d'avril la flotte du Roi, commandée par M. de La Gallissonnière, lieutenant général des armées du Roi, est arrivée à l'Ile de Minorque et a fait son débarquement devant Cintadella sans aucune opposition des Anglais, qui avaient évacué cette place le matin.
C'était vendredi 30 avril la grande nouvelle dans Paris. On dit que les Anglais, en se retirant dans le fort Saint-Philippe, ont pillé les villages, dont les habitants, originaires Espagnols, n'ont pas été contents. On dit aussi que nous nous sommes emparés de la ville de Mahon et de tout le pays, à l'exception des forts dont on fait le siège. Le fort Saint- Philippe, qui est le principal, paraît bien fortifié et bien garni de canons.
L'expédition, suivant les apparences, sera chaude. Il faut, suivant cela, huit jours pour avoir des nouvelles de ce pays.
"Le jeudi 29 avril au soir, est arrivé tus officier, dépêché par M. le maréchal de Richelieu, qui a apporté la nouvelle que le 18 du présent mois d'avril la flotte du Roi, commandée par M. de La Gallissonnière, lieutenant général des armées du Roi, est arrivée à l'Ile de Minorque et a fait son débarquement devant Cintadella sans aucune opposition des Anglais, qui avaient évacué cette place le matin.
C'était vendredi 30 avril la grande nouvelle dans Paris. On dit que les Anglais, en se retirant dans le fort Saint-Philippe, ont pillé les villages, dont les habitants, originaires Espagnols, n'ont pas été contents. On dit aussi que nous nous sommes emparés de la ville de Mahon et de tout le pays, à l'exception des forts dont on fait le siège. Le fort Saint- Philippe, qui est le principal, paraît bien fortifié et bien garni de canons.
L'expédition, suivant les apparences, sera chaude. Il faut, suivant cela, huit jours pour avoir des nouvelles de ce pays.