Journal d'un avocat de Paris. Tome 6, L'amende honorable du Bien - aimé (1743 - 1744)

Par : Edmond-Jean-François Barbier

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  • Nombre de pages188
  • PrésentationBroché
  • Poids0.24 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,4 cm × 1,2 cm
  • ISBN2-84909-145-6
  • EAN9782849091456
  • Date de parution01/01/2004
  • CollectionSources histoire de France
  • ÉditeurPaléo

Résumé

" La nuit du 14 août, il arriva un courrier portant la nouvelle que le Roi avait reçu tous les sacrements, & ordre à la Reine, à M. le Dauphin & à Mesdames de partir sur-le-champ pour Metz, auprès du Roi, qui avait demandé à les voir. Cette nouvelle a mis Paris dans une alarme & une consternation qu'on ne peut exprimer. On ordonna à Notre-Dame & partout les prières de quarante heures. [...] Monseigneur l'évêque de Soissons a fait faire au Roi une espèce d'amende honorable. Il a demandé pardon à Dieu & à ses peuples du scandale qu'il avait donné. Il a reconnu qu'il était indigne de porter le nom de Roi très chrétien & de fils aîné de l'Eglise, & il a promis d'exécuter toutes les conditions que monseigneur l'évêque de Soissons avait exigées de lui, qui étaient de renvoyer madame la duchesse de Châteauroux & madame la duchesse de Lauraguais aussi, qui est sa sœur, sur quoi le Roi a répondu de lui-même, qu'il était prêt de le signer de sa main. "
" La nuit du 14 août, il arriva un courrier portant la nouvelle que le Roi avait reçu tous les sacrements, & ordre à la Reine, à M. le Dauphin & à Mesdames de partir sur-le-champ pour Metz, auprès du Roi, qui avait demandé à les voir. Cette nouvelle a mis Paris dans une alarme & une consternation qu'on ne peut exprimer. On ordonna à Notre-Dame & partout les prières de quarante heures. [...] Monseigneur l'évêque de Soissons a fait faire au Roi une espèce d'amende honorable. Il a demandé pardon à Dieu & à ses peuples du scandale qu'il avait donné. Il a reconnu qu'il était indigne de porter le nom de Roi très chrétien & de fils aîné de l'Eglise, & il a promis d'exécuter toutes les conditions que monseigneur l'évêque de Soissons avait exigées de lui, qui étaient de renvoyer madame la duchesse de Châteauroux & madame la duchesse de Lauraguais aussi, qui est sa sœur, sur quoi le Roi a répondu de lui-même, qu'il était prêt de le signer de sa main. "