À paraître

Identités d'aujourd'hui

Par : Léonora Miano, Eric Fotorino, Olivier Roy
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  • Nombre de pages120
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Dimensions11,0 cm × 18,0 cm × 0,0 cm
  • ISBN978-2-8257-1376-1
  • EAN9782825713761
  • Date de parution24/09/2025
  • CollectionAchevé d'imprimer
  • ÉditeurGeorg (Editeur)

Résumé

L'identité personnelle (1756) est la marque juridique d'une personne. L'anatomie puis la biologie des sexes l'objectivent. Quand elle est en crise, la psychanalyse joue son va-tout réparateur ! Avec la culture transidentitaire, cette certitude anthropologique vacille. Or, à la naissance d'un être humain, l'état civil instaure l'identité du sujet de droit. Il appartient à une famille protectrice, une communauté intégrante, une cité politique.
Depuis la fin du XVIIIe siècle, l'identité (impératif civique) s'édifie avec des papiers officiels (timbrés, paraphés, signés, contresignés) : certificat de baptême, "laissez-passer", "sauf-conduit", "plaque d'identité", permis automobile, passeport, carte d'identité, visa. Au seuil du XXe siècle, la "photo d'identité" visualise le faciès du sujet. En cas de crime, l'"identité judiciaire" le portraiture.
Mais de face et de profil, selon le cliché anthropométrique en 1885 d'Alphonse Bertillon à la Préfecture de police de Paris. Ces dispositifs d'authentification escortent les usages du contrôle social. Avec sa massification sécuritaire, l'identité numérique prolonge aujourd'hui les dispositifs anciens de reconnaissance des êtres "irréprochables" ou "suspects". En tant que "personne", l'individu sera identifiable du berceau au tombeau.
Or, le façonnage identitaire s'atomise. Advient le temps tourmenté du "radicalisme individuel" et son impact politique. Que reste-t-il en 2025 de l'"identité démocratique" comme socle du contrat social ? Cette identité, que jadis l'immense écrivain Milan Kundera nommait "identité européenne", qui exprimait l'idéal collectif de la démocratie.
L'identité personnelle (1756) est la marque juridique d'une personne. L'anatomie puis la biologie des sexes l'objectivent. Quand elle est en crise, la psychanalyse joue son va-tout réparateur ! Avec la culture transidentitaire, cette certitude anthropologique vacille. Or, à la naissance d'un être humain, l'état civil instaure l'identité du sujet de droit. Il appartient à une famille protectrice, une communauté intégrante, une cité politique.
Depuis la fin du XVIIIe siècle, l'identité (impératif civique) s'édifie avec des papiers officiels (timbrés, paraphés, signés, contresignés) : certificat de baptême, "laissez-passer", "sauf-conduit", "plaque d'identité", permis automobile, passeport, carte d'identité, visa. Au seuil du XXe siècle, la "photo d'identité" visualise le faciès du sujet. En cas de crime, l'"identité judiciaire" le portraiture.
Mais de face et de profil, selon le cliché anthropométrique en 1885 d'Alphonse Bertillon à la Préfecture de police de Paris. Ces dispositifs d'authentification escortent les usages du contrôle social. Avec sa massification sécuritaire, l'identité numérique prolonge aujourd'hui les dispositifs anciens de reconnaissance des êtres "irréprochables" ou "suspects". En tant que "personne", l'individu sera identifiable du berceau au tombeau.
Or, le façonnage identitaire s'atomise. Advient le temps tourmenté du "radicalisme individuel" et son impact politique. Que reste-t-il en 2025 de l'"identité démocratique" comme socle du contrat social ? Cette identité, que jadis l'immense écrivain Milan Kundera nommait "identité européenne", qui exprimait l'idéal collectif de la démocratie.
Léonora Miano
Née en 1973 au Cameroun, Léonora Miano a quitté son pays natal en 1991 pour venir s’installer en France. Après des études de lettres, elle se lance dans l’écriture, puisant son inspiration dans le continent africain toujours présent dans ses pensées. Elle est l’auteure de plusieurs romans, tous parus chez Stock, parmi lesquels : "L’intérieur de la nuit", paru en 2005, qui a été récompensé par six prix littéraires et a fait son entrée dans les programmes scolaires de seconde au Cameroun à la rentrée 2010/2011. "Contours du jour qui vient", paru l’année suivante a obtenu le Prix Goncourt des Lycéens. Depuis, "Tels des astres éteints" (2008), "Les aubes écarlates" (2009), "Blues pour Elise"(2010) et "Ces âmes chagrines" (2011) ont enchanté ses lecteurs.
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