Folie douce et fous enragés. Une anthropologie créole

Par : Marlyne Dabrion
Actuellement indisponible
Cet article est actuellement indisponible, il ne peut pas être commandé sur notre site pour le moment. Nous vous invitons à vous inscrire à l'alerte disponibilité, vous recevrez un e-mail dès que cet ouvrage sera à nouveau disponible.
  • Nombre de pages196
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.245 kg
  • Dimensions14,0 cm × 20,5 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-36512-286-3
  • EAN9782365122863
  • Date de parution09/02/2021
  • ÉditeurCroquant (Editions du)

Résumé

Ce parcours anthropologique illustre une réalité socio-culturelle à propos des représentations de la folie. Mais qu'en est-il de sa version créole ? En Guadeloupe, pour évoquer la folie on distinguera principalement deux catégories : la folie douce et les autres qui incluent les formes violentes et graves avec le spectre du fou enragé. C'est une hiérarchie implicite, enfouie dans le subconscient. Elle correspond à une grille de lecture locale des comportements humains déviants qui reposent sur des faits réels où s'entremêlent représentations collectives et éléments de la cosmogonie guadeloupéenne où le surnaturelA : Kenbwa, gadèd-zafé, sorcellerie, prédomine.
Cette perception autochtone se situe hors de la nomenclature scientifique des pathologies mentales, mais elle est en revanche assez bien codifiée par la doxa populaire. Au voisinage du métissage et de la créolité la " folie douce " autant que les " autres foliesA " nous paraissent chargées de paradoxe...
Ce parcours anthropologique illustre une réalité socio-culturelle à propos des représentations de la folie. Mais qu'en est-il de sa version créole ? En Guadeloupe, pour évoquer la folie on distinguera principalement deux catégories : la folie douce et les autres qui incluent les formes violentes et graves avec le spectre du fou enragé. C'est une hiérarchie implicite, enfouie dans le subconscient. Elle correspond à une grille de lecture locale des comportements humains déviants qui reposent sur des faits réels où s'entremêlent représentations collectives et éléments de la cosmogonie guadeloupéenne où le surnaturelA : Kenbwa, gadèd-zafé, sorcellerie, prédomine.
Cette perception autochtone se situe hors de la nomenclature scientifique des pathologies mentales, mais elle est en revanche assez bien codifiée par la doxa populaire. Au voisinage du métissage et de la créolité la " folie douce " autant que les " autres foliesA " nous paraissent chargées de paradoxe...