Ethique sans visage. Le problème des effets externes
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- Nombre de pages240
- PrésentationBroché
- Poids0.205 kg
- Dimensions11,5 cm × 18,0 cm × 1,3 cm
- ISBN978-2-7116-2521-5
- EAN9782711625215
- Date de parution01/11/2013
- CollectionMoments philosophiques
- ÉditeurVrin
Résumé
Il arrive que nous fassions du bien ou du mal à ceux avec qui nous vivons. Mais il arrive aussi que nous fassions certaines choses qui se révèlent faire du bien ou du mal à d'autres gens, plus ou moins éloignés de nous dans l'espace et dans le temps, dont le visage et la vie nous sont inconnus. Ces biens et ces maux, qui sont des effets collatéraux ou externes de nos actions, supportent-ils un traitement moral comparable à celui que nous réservons aux biens et aux maux que nous faisons délibérément aux autres ? L'éthique traditionnelle des interactions de face à face peut-elle s'appliquer sans injustice aux interactions collatérales ou externes ? Le mélange d'innocence et de responsabilité qui est caractéristique des nuisances comme des bienfaits externes ne plaide-t-il pour l'élaboration d'une éthique des externalités, une éthique faite pour la vie dans la Grande société, une éthique qui ne fasse plus systématiquement payer les pollueurs, mais aussi, et peut-être d'abord, les pollués ?
Il arrive que nous fassions du bien ou du mal à ceux avec qui nous vivons. Mais il arrive aussi que nous fassions certaines choses qui se révèlent faire du bien ou du mal à d'autres gens, plus ou moins éloignés de nous dans l'espace et dans le temps, dont le visage et la vie nous sont inconnus. Ces biens et ces maux, qui sont des effets collatéraux ou externes de nos actions, supportent-ils un traitement moral comparable à celui que nous réservons aux biens et aux maux que nous faisons délibérément aux autres ? L'éthique traditionnelle des interactions de face à face peut-elle s'appliquer sans injustice aux interactions collatérales ou externes ? Le mélange d'innocence et de responsabilité qui est caractéristique des nuisances comme des bienfaits externes ne plaide-t-il pour l'élaboration d'une éthique des externalités, une éthique faite pour la vie dans la Grande société, une éthique qui ne fasse plus systématiquement payer les pollueurs, mais aussi, et peut-être d'abord, les pollués ?