John Rawls. Politique et métaphysique

Par : Catherine Audard

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  • Nombre de pages175
  • PrésentationBroché
  • Poids0.155 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN2-13-053681-6
  • EAN9782130536819
  • Date de parution17/08/2004
  • Collectiondébats philosophiques
  • ÉditeurPUF

Résumé

" La justice, écrit John Rawls, est la première vertu des institutions sociales comme la vérité est celle des systèmes de pensée. " Rawls renoue ainsi avec la grande tradition de la philosophie politique classique, kantienne en particulier. Les principes de justice qui gouvernent nos démocraties peuvent faire l'objet d'un accord unanime, légitimé par la procédure suivie et non plus par référence à une conception du souverain bien.
Mais sa démonstration suppose une société unifiée. Or cette condition n'est plus valable étant donné la diversité culturelle de nos sociétés multiethniques. La nouvelle question qui se pose est donc celle " de savoir comment une société juste et libre est possible dans des conditions de conflits doctrinaux profonds sans espoir de solution. " Dans Libéralisme politique (1993), Rawls amorce une réponse.
Le consentement recherché sur des principes de justice ne doit pas être compris comme une adhésion globale : c'est un consentement uniquement " politique " qui laisse toute liberté en matière philosophique, morale ou religieuse. Mais peut-on ainsi séparer le politique et le métaphysique ? Est-il possible et même utile de rester " philosophiquement superficiel " pour parvenir à un consensus politique ?
" La justice, écrit John Rawls, est la première vertu des institutions sociales comme la vérité est celle des systèmes de pensée. " Rawls renoue ainsi avec la grande tradition de la philosophie politique classique, kantienne en particulier. Les principes de justice qui gouvernent nos démocraties peuvent faire l'objet d'un accord unanime, légitimé par la procédure suivie et non plus par référence à une conception du souverain bien.
Mais sa démonstration suppose une société unifiée. Or cette condition n'est plus valable étant donné la diversité culturelle de nos sociétés multiethniques. La nouvelle question qui se pose est donc celle " de savoir comment une société juste et libre est possible dans des conditions de conflits doctrinaux profonds sans espoir de solution. " Dans Libéralisme politique (1993), Rawls amorce une réponse.
Le consentement recherché sur des principes de justice ne doit pas être compris comme une adhésion globale : c'est un consentement uniquement " politique " qui laisse toute liberté en matière philosophique, morale ou religieuse. Mais peut-on ainsi séparer le politique et le métaphysique ? Est-il possible et même utile de rester " philosophiquement superficiel " pour parvenir à un consensus politique ?