Du roman noir aux fictions de l'impunité

Par : Florence Olivier, Philippe Daros

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  • Nombre de pages297
  • PrésentationBroché
  • Poids0.37 kg
  • Dimensions13,5 cm × 21,5 cm × 2,2 cm
  • ISBN978-2-35260-121-0
  • EAN9782352601210
  • Date de parution01/10/2014
  • ÉditeurIndigo & Côté-femmes

Résumé

Ce livre se fonde sur une hypothèse : il existerait, dans la littérature de l'extrême contemporain et de notre monde globalisé, un "récit du crime" qui, proche ou éloigné des formes du roman noir, fait du crime non seulement le geste transgressif d'un individu mais aussi l'expression collective d'une communauté sans communauté au sein de laquelle prévaut l'impunité, attestant de la perte de toute autorité symbolique de l'Etat.
Si le crime est le lieu commun de la littérature contemporaine, la fiction romanesque, mais aussi l'enquête et la chronique, l'actualisent, interrogeant son caractère à la fois irréductible et banal tout en le dénonçant comme emblème sanglant de notre monde. Dans ce volume, les auteurs se sont faits enquêteurs, au sujet du rapport entre événements traumatiques de l'histoire récente, voire de l'histoire immédiate, et codes génériques, poétiques, en Italie et au Mexique principalement.
La portée politique des oeuvres nées de ce rapport semble au premier abord, indéniable, pourtant elle se donne aussi bien souvent comme ambiguë. Est encore interrogé le pouvoir herméneutique du crime dans la tradition littéraire ou cinématographique russe, dans le roman africain contemporain, dans l'oeuvre de Michel Houellebecq, de Jorge Volpi, de Roberto Bolano ou de David Lynch.
Ce livre se fonde sur une hypothèse : il existerait, dans la littérature de l'extrême contemporain et de notre monde globalisé, un "récit du crime" qui, proche ou éloigné des formes du roman noir, fait du crime non seulement le geste transgressif d'un individu mais aussi l'expression collective d'une communauté sans communauté au sein de laquelle prévaut l'impunité, attestant de la perte de toute autorité symbolique de l'Etat.
Si le crime est le lieu commun de la littérature contemporaine, la fiction romanesque, mais aussi l'enquête et la chronique, l'actualisent, interrogeant son caractère à la fois irréductible et banal tout en le dénonçant comme emblème sanglant de notre monde. Dans ce volume, les auteurs se sont faits enquêteurs, au sujet du rapport entre événements traumatiques de l'histoire récente, voire de l'histoire immédiate, et codes génériques, poétiques, en Italie et au Mexique principalement.
La portée politique des oeuvres nées de ce rapport semble au premier abord, indéniable, pourtant elle se donne aussi bien souvent comme ambiguë. Est encore interrogé le pouvoir herméneutique du crime dans la tradition littéraire ou cinématographique russe, dans le roman africain contemporain, dans l'oeuvre de Michel Houellebecq, de Jorge Volpi, de Roberto Bolano ou de David Lynch.
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