Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Lors de la publication en 1949 de ce troisième roman de José Revueltas, l'enthousiasme de la critique de droite s'éveilla immédiatement et provoqua...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 1 octobre et le 3 octobre
En librairie
Résumé
Lors de la publication en 1949 de ce troisième roman de José Revueltas, l'enthousiasme de la critique de droite s'éveilla immédiatement et provoqua la colère et la condamnation brutale des "compagnons de route" de l'auteur. Le livre fut retiré des librairies à sa demande, suite à la polémique qu'il suscita, et, naturellement, "réhabilité" dans les années soixante. Dans le roman, des militants à la fois proches du peuple et partisans de la liberté de conscience s'opposent à d'autres militants dont le manque d'ouverture idéologique et l'éthique erronée causent équivoques et tragédies. Mal interprété par certains idéologues de l'époque, ce texte, à la fois philosophique, poétique et méditatif traite des relations entre l'art, la morale et la politique, questions récurrentes dans le Mexique post révolutionnaire des années trente dont il recrée l'univers. Il présente avec une acuité toujours actuelle la problématique de l'engagement politique et du destin personnel. L'œuvre de José Revueltas (1914-1976) est
l'exemple même d'une littérature ne cédant pas aux tâches que la politique lui impose. Eternel marginal, il fut envoyé au bagne pour son appartenance au Parti communiste mexicain dont il fut ensuite exclu pour non-conformité au dogme... Plongée au plus profond des méandres de l'âme, son style poétique, vierge de tout sentimentalisme, puise autant dans une religiosité dostoïevskienne que dans l'existentialisme dont il partagea l'engagement et la foi dans l'humain.