Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
Du chagrin
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- Nombre de pages103
- PrésentationBroché
- Poids0.09 kg
- Dimensions11,9 cm × 15,5 cm × 1,0 cm
- ISBN978-2-84578-428-4
- EAN9782845784284
- Date de parution04/04/2014
- CollectionLe Philosophe
- ÉditeurManucius (Editions)
- AnnotateurOlivier D'Jeranian
Résumé
Pourquoi nous arrive-t-il d'être si malheureux ? Peut-on espérer guérir par nous-mêmes du chagrin ? Peut-on l'éviter, le supprimer, réussir à en consoler les autres ? Ou doit-on s'y résigner, comme à une fatalité ? Ces questions, que chaque épreuve douloureuse ravive, interrogent le pouvoir qu'à l'homme sur son propre destin. La violence et l'intensité d'un trouble sentimental, le visage effroyable de la mort d'un ami, le sentiment d'injustice qu'elle nous inspire, le désarroi dans lequel elle nous plonge, tout paraît justifier nos plaintes et légitimer nos pleurs.
Au pessimisme tragique de l'existence, Cicéron oppose le pouvoir thérapeutique de la méditation philosophique. Ce pouvoir incertain de soigner les âmes chagrines, les stoïciens y prétendent en indiquant à l'homme sa responsabilité fondamentale vis-à-vis de ses propres états affectifs ; à l'origine d'un chagrin, même dévastateur, juste une simple opinion, un bref jugement qui confère l'existence à un mal qui n'est qu'une simple représentation et que rien ne nous oblige à croire.
Sages, les hommes pourraient l'être pourvu qu'ils comprennent qu'ils sont à la fois auteurs et victimes de leur propre souffrance, et que la nature leur a déjà donné la capacité d'être heureux en toutes circonstances, s'ils ne consentaient qu'à faire bon usage de leur raison.
Au pessimisme tragique de l'existence, Cicéron oppose le pouvoir thérapeutique de la méditation philosophique. Ce pouvoir incertain de soigner les âmes chagrines, les stoïciens y prétendent en indiquant à l'homme sa responsabilité fondamentale vis-à-vis de ses propres états affectifs ; à l'origine d'un chagrin, même dévastateur, juste une simple opinion, un bref jugement qui confère l'existence à un mal qui n'est qu'une simple représentation et que rien ne nous oblige à croire.
Sages, les hommes pourraient l'être pourvu qu'ils comprennent qu'ils sont à la fois auteurs et victimes de leur propre souffrance, et que la nature leur a déjà donné la capacité d'être heureux en toutes circonstances, s'ils ne consentaient qu'à faire bon usage de leur raison.
Pourquoi nous arrive-t-il d'être si malheureux ? Peut-on espérer guérir par nous-mêmes du chagrin ? Peut-on l'éviter, le supprimer, réussir à en consoler les autres ? Ou doit-on s'y résigner, comme à une fatalité ? Ces questions, que chaque épreuve douloureuse ravive, interrogent le pouvoir qu'à l'homme sur son propre destin. La violence et l'intensité d'un trouble sentimental, le visage effroyable de la mort d'un ami, le sentiment d'injustice qu'elle nous inspire, le désarroi dans lequel elle nous plonge, tout paraît justifier nos plaintes et légitimer nos pleurs.
Au pessimisme tragique de l'existence, Cicéron oppose le pouvoir thérapeutique de la méditation philosophique. Ce pouvoir incertain de soigner les âmes chagrines, les stoïciens y prétendent en indiquant à l'homme sa responsabilité fondamentale vis-à-vis de ses propres états affectifs ; à l'origine d'un chagrin, même dévastateur, juste une simple opinion, un bref jugement qui confère l'existence à un mal qui n'est qu'une simple représentation et que rien ne nous oblige à croire.
Sages, les hommes pourraient l'être pourvu qu'ils comprennent qu'ils sont à la fois auteurs et victimes de leur propre souffrance, et que la nature leur a déjà donné la capacité d'être heureux en toutes circonstances, s'ils ne consentaient qu'à faire bon usage de leur raison.
Au pessimisme tragique de l'existence, Cicéron oppose le pouvoir thérapeutique de la méditation philosophique. Ce pouvoir incertain de soigner les âmes chagrines, les stoïciens y prétendent en indiquant à l'homme sa responsabilité fondamentale vis-à-vis de ses propres états affectifs ; à l'origine d'un chagrin, même dévastateur, juste une simple opinion, un bref jugement qui confère l'existence à un mal qui n'est qu'une simple représentation et que rien ne nous oblige à croire.
Sages, les hommes pourraient l'être pourvu qu'ils comprennent qu'ils sont à la fois auteurs et victimes de leur propre souffrance, et que la nature leur a déjà donné la capacité d'être heureux en toutes circonstances, s'ils ne consentaient qu'à faire bon usage de leur raison.