Les derniers avis

Dolce agonia
Avis posté le 2011-09-28
- XXIe siècle
- Poésie
- Sean Farrell
- Thanksgiving
- universitaires
Huis clos et banalités
Si Nancy Huston illumine ici et comme toujours ses lecteurs par son style sensible et original, la trame de son récit, quant à elle, ne brille pas par son originalité. On y retrouve les poncifs du genre (huis-clos) : relations tendus, secrets tus, nuit noire et tempête de neige... L'auteur tente de faire vivre des scènes longuettes par la présence de ses personnages, mais malheureusement la psychologie de ces derniers se base sur des drames bien trop tragiques pour être percutants. Un livre qui laisse entendre que la vie se résume aux deuils, viols, accidents, à ne pas lire par déprime.
Si Nancy Huston illumine ici et comme toujours ses lecteurs par son style sensible et original, la trame de son récit, quant à elle, ne brille pas par son originalité. On y retrouve les poncifs du genre (huis-clos) : relations tendus, secrets tus, nuit noire et tempête de neige... L'auteur tente de faire vivre des scènes longuettes par la présence de ses personnages, mais malheureusement la psychologie de ces derniers se base sur des drames bien trop tragiques pour être percutants. Un livre qui laisse entendre que la vie se résume aux deuils, viols, accidents, à ne pas lire par déprime.

Mes vies d'aventures. Le feu de Saint-Elme
Avis posté le 2011-09-01
- Irritant
- XXe siècle
- Djibouti
- Ethiopie
- Mer Rouge
Sa vie, son oeuvre, son égocentrisme...
Indubitablement, Henry de Monfreid était un aventurier, un homme d'action et un voyageur, mais un écrivain, ça non, comme le prouve ce livre au style lourd et au rythme maladroit. L'on y passe, par exemple, d'interminables chapitres sur la prime jeunesse de l'auteur qui s'y décrit comme un enfant formidable qui aime la nature et se montre généreux envers les miséreux. Un récit narcissique et irrémédiablement daté par des passages d'un incroyable sexisme.
Indubitablement, Henry de Monfreid était un aventurier, un homme d'action et un voyageur, mais un écrivain, ça non, comme le prouve ce livre au style lourd et au rythme maladroit. L'on y passe, par exemple, d'interminables chapitres sur la prime jeunesse de l'auteur qui s'y décrit comme un enfant formidable qui aime la nature et se montre généreux envers les miséreux. Un récit narcissique et irrémédiablement daté par des passages d'un incroyable sexisme.