"Depuis trop longtemps, je vis avec les fantômes d'un passé qui me révulse. Aujourd'hui, j'ai décidé de tout envoyer valser et de ne plus rien cacher".
Comme le premier cri violent et douloureux d'un nouveau-né, Philippe Druillet arrache de lui ce passé qu'il exècre, et surtout ses parents, antisémites, racistes et fascistes convaincus qu'il aura haï toute sa vie faute de n'avoir jamais pu comprendre leur combat. Un récit autobiographique écrit tantôt à l'encre de chine, à la peinture, la sueur, le sang et les larmes, où on découvre une personnalité exceptionnelle, un mental digne des héros de ses BD (car Druillet est avant tout un auteur-dessinateur de BD, issu de la grande époque de Goscinny & Uderzo) un homme généreux, ouvert à tout, qui à l'image de la Bohème de Charles Aznavour aura traversé ses chemins de croix avant de se faire un nom. Ses rencontres professionnelles, ses amours, le soleil et les nuages, la femme de sa vie, le deuil, la descente, le gouffre... tout y passe et on reste scotché !
J'ai vécu ce livre comme happé. Comme accrochée au bout d'un train qui file à vive allure, impossible de remettre pied sur le pont ! Pas un instant de répit. Pourtant il nous avait prévenu : "On m'a emmerdé toute ma vie avec cette histoire. Pendant longtemps je n'en avais rien à foutre. Ce n'étais pas mon problème. Et à un moment donné, on ne sait pas pourquoi, on vide son sac" !
Waou ! Comme aurait dit Roland Magdane "planquez-vous tous, ça remonte"! Je suis arrivée au bout du livre comme à la fin d'un marathon. Ce type est exceptionnel, et bien sûr, je vais me faire un plaisir de découvrir tous les livres dont il parle, ainsi que ses bandes dessinées que je ne connais pas vraiment ; pas trop mon style, mais je veux en savoir plus. Et bravo aussi à David Alliot, celui qui a dû retranscrire, j'imagine, un fatras d'informations glanées au fil de nombreux entretiens, un boulot titanesque. A eux deux un livre époustouflant qui nous rappelle que les biographies c'est magique. A lire, à lire, à lire !
"Depuis trop longtemps, je vis avec les fantômes d'un passé qui me révulse. Aujourd'hui, j'ai décidé de tout envoyer valser et de ne plus rien cacher".
Comme le premier cri violent et douloureux d'un nouveau-né, Philippe Druillet arrache de lui ce passé qu'il exècre, et surtout ses parents, antisémites, racistes et fascistes convaincus qu'il aura haï toute sa vie faute de n'avoir jamais pu comprendre leur combat. Un récit autobiographique écrit tantôt à l'encre de chine, à la peinture, la sueur, le sang et les larmes, où on découvre une personnalité exceptionnelle, un mental digne des héros de ses BD (car Druillet est avant tout un auteur-dessinateur de BD, issu de la grande époque de Goscinny & Uderzo) un homme généreux, ouvert à tout, qui à l'image de la Bohème de Charles Aznavour aura traversé ses chemins de croix avant de se faire un nom. Ses rencontres professionnelles, ses amours, le soleil et les nuages, la femme de sa vie, le deuil, la descente, le gouffre... tout y passe et on reste scotché !
J'ai vécu ce livre comme happé. Comme accrochée au bout d'un train qui file à vive allure, impossible de remettre pied sur le pont ! Pas un instant de répit. Pourtant il nous avait prévenu : "On m'a emmerdé toute ma vie avec cette histoire. Pendant longtemps je n'en avais rien à foutre. Ce n'étais pas mon problème. Et à un moment donné, on ne sait pas pourquoi, on vide son sac" !
Waou ! Comme aurait dit Roland Magdane "planquez-vous tous, ça remonte"! Je suis arrivée au bout du livre comme à la fin d'un marathon. Ce type est exceptionnel, et bien sûr, je vais me faire un plaisir de découvrir tous les livres dont il parle, ainsi que ses bandes dessinées que je ne connais pas vraiment ; pas trop mon style, mais je veux en savoir plus. Et bravo aussi à David Alliot, celui qui a dû retranscrire, j'imagine, un fatras d'informations glanées au fil de nombreux entretiens, un boulot titanesque. A eux deux un livre époustouflant qui nous rappelle que les biographies c'est magique. A lire, à lire, à lire !