Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
De la divination. Tome 2 Livre 2
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- Nombre de pages272
- PrésentationBroché
- FormatGrand Format
- Poids0.27 kg
- Dimensions12,5 cm × 19,2 cm × 1,5 cm
- ISBN978-2-251-01498-2
- EAN9782251014982
- Date de parution03/03/2023
- CollectionUniversités de France. Latine
- ÉditeurBelles Lettres
- Commentateur (texte)Yves Lehmann
- TraducteurFrançois Guillaumont
Résumé
Les deux livres du De diuinatione se présentent comme un dialogue philosophique de villa, tenu à Tusculum, entre Cicéron et son frère Quintus. La question porte sur le crédit qu'il convient d'accorder à la divination. Au livre 1, Quintus se montre affirmatif ; son exposé, d'orientation globalement stoïcienne, repose sur de nombreux exemples, tant grecs que romains. Mais au livre 2, Cicéron, qui s'inspire des académiciens Carnéade et Clitomaque, adopte une position plus nuancée, voire nettement sceptique ; il admet cependant l'importance de la divination comme facteur de modération dans la vie politico-religieuse.
La rédaction du De diuinatione étant achevée pour l'essentiel à la mort de César, l'Arpinate - soucieux de renouer avec l'action politique - y intègre le bilan de son oeuvre philosophique. Après une introduction spécifique, ce second volume contient le texte, la traduction et le commentaire du second livre.
La rédaction du De diuinatione étant achevée pour l'essentiel à la mort de César, l'Arpinate - soucieux de renouer avec l'action politique - y intègre le bilan de son oeuvre philosophique. Après une introduction spécifique, ce second volume contient le texte, la traduction et le commentaire du second livre.
Les deux livres du De diuinatione se présentent comme un dialogue philosophique de villa, tenu à Tusculum, entre Cicéron et son frère Quintus. La question porte sur le crédit qu'il convient d'accorder à la divination. Au livre 1, Quintus se montre affirmatif ; son exposé, d'orientation globalement stoïcienne, repose sur de nombreux exemples, tant grecs que romains. Mais au livre 2, Cicéron, qui s'inspire des académiciens Carnéade et Clitomaque, adopte une position plus nuancée, voire nettement sceptique ; il admet cependant l'importance de la divination comme facteur de modération dans la vie politico-religieuse.
La rédaction du De diuinatione étant achevée pour l'essentiel à la mort de César, l'Arpinate - soucieux de renouer avec l'action politique - y intègre le bilan de son oeuvre philosophique. Après une introduction spécifique, ce second volume contient le texte, la traduction et le commentaire du second livre.
La rédaction du De diuinatione étant achevée pour l'essentiel à la mort de César, l'Arpinate - soucieux de renouer avec l'action politique - y intègre le bilan de son oeuvre philosophique. Après une introduction spécifique, ce second volume contient le texte, la traduction et le commentaire du second livre.