Correspondance. Tome 5, Lettres 562 à 747 (46 à 45 avant J-C)

Par : Cicéron

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  • PrésentationBroché
  • ISBN2-84909-129-4
  • EAN9782849091296
  • Date de parution01/01/2004
  • CollectionSources de l'Histoire Antique
  • ÉditeurPaléo

Résumé

" Les affaires sont dans un grand mouvement. Si Matius est si mal intentionné, que devons-nous penser des autres ? Pour moi, je ne puis me consoler de voir ce qu'on n'a jamais vu dans aucune autre république : que, n'ayant plus de maître, nous n'ayons pas recouvré notre liberté. Il n'est rien de plus horrible que tout ce que disent les partisans de César, et que les menaces qu'ils nous font. Je crains aussi que les Gaulois ne prennent les armes, et je ne sais ce que deviendra Sextus Pompée. Mais, malgré tous les malheurs dont nous sommes menacés, les ides de mars me consolent. Pour nos héros, ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient faire, et ils l'ont fait avec un courage qui leur a acquis une gloire immortelle ; mais pour consommer cet ouvrage il faut de l'argent et des troupes, et nous n'en avons pas. Je vous écrit pour vous engager à me mander sur le - champ tout ce qu'il y aura de nouveau, car je compte qu'il arrivera tous les jours quelque chose. " lettre de Cicéron à Atticus (10 avril 45 av. J.-C.)
" Les affaires sont dans un grand mouvement. Si Matius est si mal intentionné, que devons-nous penser des autres ? Pour moi, je ne puis me consoler de voir ce qu'on n'a jamais vu dans aucune autre république : que, n'ayant plus de maître, nous n'ayons pas recouvré notre liberté. Il n'est rien de plus horrible que tout ce que disent les partisans de César, et que les menaces qu'ils nous font. Je crains aussi que les Gaulois ne prennent les armes, et je ne sais ce que deviendra Sextus Pompée. Mais, malgré tous les malheurs dont nous sommes menacés, les ides de mars me consolent. Pour nos héros, ils ont fait tout ce qu'ils pouvaient faire, et ils l'ont fait avec un courage qui leur a acquis une gloire immortelle ; mais pour consommer cet ouvrage il faut de l'argent et des troupes, et nous n'en avons pas. Je vous écrit pour vous engager à me mander sur le - champ tout ce qu'il y aura de nouveau, car je compte qu'il arrivera tous les jours quelque chose. " lettre de Cicéron à Atticus (10 avril 45 av. J.-C.)
Cicéron (106-43 av. J.-C.) a composé ce traité, que l'on peut considérer comme son testament philosophique, au moment où il entreprenait son dernier combat pour la République romaine contre les ambitions tyranniques de Marc Antoine, qui recueillait alors l'héritage de César, assassiné quelques mois plus tôt. Le traité Des devoirs est ainsi la dernière oeuvre philosophique de Cicéron, et son ultime publication en dehors des discours Philippiques dirigés contre l'ancien lieutenant de César. Très rapidement, le traité Des devoirs s'est imposé comme un classique pour les païens (Pline l'Ancien) comme pour les chrétiens (Ambroise de Milan) ; son succès s'est poursuivi durant le Moyen-Âge (Moralium dogma philosophorum), à la Renaissance (Erasme) et jusqu'à l'époque moderne, quand Montesquieu, au XVIIIe siècle, abandonnait l'idée de composer à son tour un traité capable de rivaliser avec celui de Cicéron, et que le roi de Prusse, Frédéric II, l'ami des philosophes, ne croyait pas non plus qu'on pût jamais rien composer de meilleur en morale.
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