Philosophie Du Langage Et De La Connaissance. Lecon Inaugurale

Par : Jacques Bouveresse

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  • Nombre de pages48
  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-7226-0217-5
  • EAN9782722602175
  • Date de parution17/06/2013
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant PDF avec W...
  • ÉditeurCollège de France

Résumé

Le langage nous importe en philosophie parce que la réalité nous importe. Si, comme il est dit dans les Recherches philosophiques, on doit se garder en philosophie contre la tentation constante de prédiquer de la chose ce qui réside dans le mode de représentation, c'est bien parce que ce qui nous intéresse est la réalité elle-même, et non ce que le langage nous oblige apparemment à supposer ou à croire à son sujet.
J'entends ici par « réalisme » la conviction qu'entre la pensée ou le langage, d'une part, et la réalité, d'autre part, il n'y a pas de distance plus fondamentale et plus préoccupante que celle qui consiste dans la possibilité qu'ont les pensées et les propositions d'être fausses. Ce que dit sur ce point Wittgenstein est tout à fait opposé à l'idée bergsonienne que la pensée elle-même a déjà introduit par essence une distance entre la réalité et nous, et que seule l'intuition directe serait capable de nous livrer des faits.
Le langage nous importe en philosophie parce que la réalité nous importe. Si, comme il est dit dans les Recherches philosophiques, on doit se garder en philosophie contre la tentation constante de prédiquer de la chose ce qui réside dans le mode de représentation, c'est bien parce que ce qui nous intéresse est la réalité elle-même, et non ce que le langage nous oblige apparemment à supposer ou à croire à son sujet.
J'entends ici par « réalisme » la conviction qu'entre la pensée ou le langage, d'une part, et la réalité, d'autre part, il n'y a pas de distance plus fondamentale et plus préoccupante que celle qui consiste dans la possibilité qu'ont les pensées et les propositions d'être fausses. Ce que dit sur ce point Wittgenstein est tout à fait opposé à l'idée bergsonienne que la pensée elle-même a déjà introduit par essence une distance entre la réalité et nous, et que seule l'intuition directe serait capable de nous livrer des faits.