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dalva
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Asta
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prix Folio des Libraires 2020
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Jón Kalman Stefansson
Un titre qui m'a bien marqué... avec son sous-titre :
"Asta - Où se réfugier quand aucun chemin ne mène hors du monde ?"
La vie d’Asta est rongée par les deuils. Ses morts composent cette saga, sa saga comme son histoire et de ceux d'avant elle. Sa mort aussi, beaucoup, puisqu'elle tente de se suicider à 20 ans, "un suicide raté" mais peut-on dire de quelqu'un qu'elle est ratée parce qu'elle a raté son suicide, comme le questionne le narrateur ? Le roman commence à peu près là-dessus. Commence, c'est beaucoup dire. Disons que c'est un élément de départ du livre qui prend
beaucoup de sens parce qu'il évoque les morts d'Asta, tous ses proches sont morts, pourquoi alors vivre ?
Pas gai, pourrait-on dire. Et pourtant, ce roman l'est. D'une certaine manière. Plein d'une gaieté certes mélancolique, qui reprend l’histoire d’Asta à travers celles de son entourage : ses parents, son père parti vivre en Norvège pour échapper à sa première femme, la mère d'Asta, cette mère instable, la sœur disparue d'Asta, la nourrice qui éleva Asta, la vieille fermière qui l’accueillit l’été de ses 15 ans, son ami d’enfance, son prof de théâtre même, ses propriétaires à Vienne... Sa fille, enfin.
Récit à la narration chorale, récit virevoltant, ancré dans les souvenirs des différents passagers de la vie d’Asta, par ses lettres qu'un mystérieux narrateur révèle jour après jour. Celui-ci se détache au fur et à mesure. Qui est-il ? Un écrivain, un biographe, un conteur, ce faisant, dévoile sa vie, l'histoire d'Asta mêlée à la grande histoire de l'Islande, chantée par les musiques, les fêtes, la sensualité, la poésie et la littérature, hantée par les mystères, les secrets, la folie, la misère et la solitude.
Un grand roman qui fait écho pour moi, tour à tour lecteur ébaubi, enthousiaste, paumé et enjoué, au non moins envoûtant « Dalva » de Jim Harrison. Dalva, Asta...
Asta, Dalva
Un titre qui m'a bien marqué... avec son sous-titre :
"Asta - Où se réfugier quand aucun chemin ne mène hors du monde ?"
La vie d’Asta est rongée par les deuils. Ses morts composent cette saga, sa saga comme son histoire et de ceux d'avant elle. Sa mort aussi, beaucoup, puisqu'elle tente de se suicider à 20 ans, "un suicide raté" mais peut-on dire de quelqu'un qu'elle est ratée parce qu'elle a raté son suicide, comme le questionne le narrateur ? Le roman commence à peu près là-dessus. Commence, c'est beaucoup dire. Disons que c'est un élément de départ du livre qui prend beaucoup de sens parce qu'il évoque les morts d'Asta, tous ses proches sont morts, pourquoi alors vivre ?
Pas gai, pourrait-on dire. Et pourtant, ce roman l'est. D'une certaine manière. Plein d'une gaieté certes mélancolique, qui reprend l’histoire d’Asta à travers celles de son entourage : ses parents, son père parti vivre en Norvège pour échapper à sa première femme, la mère d'Asta, cette mère instable, la sœur disparue d'Asta, la nourrice qui éleva Asta, la vieille fermière qui l’accueillit l’été de ses 15 ans, son ami d’enfance, son prof de théâtre même, ses propriétaires à Vienne... Sa fille, enfin.
Récit à la narration chorale, récit virevoltant, ancré dans les souvenirs des différents passagers de la vie d’Asta, par ses lettres qu'un mystérieux narrateur révèle jour après jour. Celui-ci se détache au fur et à mesure. Qui est-il ? Un écrivain, un biographe, un conteur, ce faisant, dévoile sa vie, l'histoire d'Asta mêlée à la grande histoire de l'Islande, chantée par les musiques, les fêtes, la sensualité, la poésie et la littérature, hantée par les mystères, les secrets, la folie, la misère et la solitude.
Un grand roman qui fait écho pour moi, tour à tour lecteur ébaubi, enthousiaste, paumé et enjoué, au non moins envoûtant « Dalva » de Jim Harrison. Dalva, Asta...