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  • Nombre de pages276
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.305 kg
  • Dimensions14,0 cm × 18,3 cm × 1,7 cm
  • ISBN978-2-84805-173-4
  • EAN9782848051734
  • Date de parution08/01/2015
  • ÉditeurSabine Wespieser Editeur

Résumé

AMOURS. "L'amour est là où il ne devrait pas être, au deuxième étage de cette maison cossue, protégé par la pierre de tuffeau et ses ardoises trop bien alignées, protégé par cette pensée bourgeoise qui jusque-là les contraignaient et qui, maintenant, leur offre un écrin." Nous sommes en 1908. Léonor de Récondo choisit le huis clos d'une maison pour écrire un éblouissant roman sur l'épanouissement du sentiment amoureux le plus pur - et le plus inattendu.
Victoire est mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec un riche notaire et que les choses du sexe plongent dans l'effarement, à prendre en mains sa destinée. Surtout pas son trouble face à l'inévitable question de l'enfant qui ne vient pas. Sa détermination se montre pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l'héritier Boisvaillant tant attendu.
Comme elle l'a déjà fait dans le passé, la maison aux murs épais s'apprête à enfouir le secret de famille. Mais Victoire ne sait comment s'y prendre avec le nourrisson. Personne n'a le droit d'y toucher et Anselme est prié de s'installer sur un lit de camp dans son étude. Le petit Adrien dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont sa mère, qui a bien du mal à s'inventer dans ce rôle, martèle inlassablement les touches.
Céleste comprend ce qui se joue là, et décide de porter secours à l'enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s'éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre du deuxième étage... Léonor de Récondo fait alors exploser les cadres de la conformité bourgeoise pour toucher à l'éclosion du désir, la prise de conscience de son propre corps, la ferveur et la pureté d'un sentiment qui balayera tout.
Grand roman d'amour, ce livre est aussi celui de l'émancipation féminine.
AMOURS. "L'amour est là où il ne devrait pas être, au deuxième étage de cette maison cossue, protégé par la pierre de tuffeau et ses ardoises trop bien alignées, protégé par cette pensée bourgeoise qui jusque-là les contraignaient et qui, maintenant, leur offre un écrin." Nous sommes en 1908. Léonor de Récondo choisit le huis clos d'une maison pour écrire un éblouissant roman sur l'épanouissement du sentiment amoureux le plus pur - et le plus inattendu.
Victoire est mariée depuis cinq ans avec Anselme de Boisvaillant. Rien ne destinait cette jeune fille de son temps, précipitée dans un mariage arrangé avec un riche notaire et que les choses du sexe plongent dans l'effarement, à prendre en mains sa destinée. Surtout pas son trouble face à l'inévitable question de l'enfant qui ne vient pas. Sa détermination se montre pourtant sans faille lorsque la petite bonne de dix-sept ans, Céleste, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l'héritier Boisvaillant tant attendu.
Comme elle l'a déjà fait dans le passé, la maison aux murs épais s'apprête à enfouir le secret de famille. Mais Victoire ne sait comment s'y prendre avec le nourrisson. Personne n'a le droit d'y toucher et Anselme est prié de s'installer sur un lit de camp dans son étude. Le petit Adrien dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont sa mère, qui a bien du mal à s'inventer dans ce rôle, martèle inlassablement les touches.
Céleste comprend ce qui se joue là, et décide de porter secours à l'enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s'éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre du deuxième étage... Léonor de Récondo fait alors exploser les cadres de la conformité bourgeoise pour toucher à l'éclosion du désir, la prise de conscience de son propre corps, la ferveur et la pureté d'un sentiment qui balayera tout.
Grand roman d'amour, ce livre est aussi celui de l'émancipation féminine.

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
Yann GDecitre Ecully
5/5
Léonor de Récondo
Avec une plume toujours magnifique, Léonor de Récondo raconte le quotidien de ce couple de petits bourgeois, début XXème, et de leur bonne. L'enfant qui naît, l'amour qui se crée, la beauté des instants, l'émotion jusqu'à la dernière page, et la dentelle de son écriture.
Avec une plume toujours magnifique, Léonor de Récondo raconte le quotidien de ce couple de petits bourgeois, début XXème, et de leur bonne. L'enfant qui naît, l'amour qui se crée, la beauté des instants, l'émotion jusqu'à la dernière page, et la dentelle de son écriture.
Patricia BeaujardDecitre Confluence
5/5
tout ce que j'aime !
Léonor De Recondo est avant tout une artiste, violoniste, elle écrit comme elle compose. Ses textes sont comme des notes, on a le souffle coupé devant les silences et les non-dits. Très Délicate, Léonor De Recondo ose aborder des sujets tabous avec beaucoup de pudeur. Dans ce livre, il est question d'amour absolu devant l'impossible. La honte, les apparences sociales, la bourgeoisie au début du XX siècle sont autant de thèmes abordés face à un couple qui n'arrive pas à avoir d'enfant, un thème très actuel, intime et touchant.
Léonor De Recondo est avant tout une artiste, violoniste, elle écrit comme elle compose. Ses textes sont comme des notes, on a le souffle coupé devant les silences et les non-dits. Très Délicate, Léonor De Recondo ose aborder des sujets tabous avec beaucoup de pudeur. Dans ce livre, il est question d'amour absolu devant l'impossible. La honte, les apparences sociales, la bourgeoisie au début du XX siècle sont autant de thèmes abordés face à un couple qui n'arrive pas à avoir d'enfant, un thème très actuel, intime et touchant.
  • féminité
  • amour maternel
  • amour absolu
Annelore Decitre Ecully
4/5
il n'y a pas un mais des amours
Un roman social et intimiste sur l'amour à travers des personnages marqués par leur époque et pourtant leur histoire est intemporelle. Une écriture qui vous caresse, vous câline en même temps qu'elle vous bouscule émotionnellement. A ne pas manquer.
Un roman social et intimiste sur l'amour à travers des personnages marqués par leur époque et pourtant leur histoire est intemporelle. Une écriture qui vous caresse, vous câline en même temps qu'elle vous bouscule émotionnellement. A ne pas manquer.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4.2/5
sur 10 notes dont 7 avis lecteurs
Impitoyable camisole des convenances
Cinq ans après son mariage de convenance en plein tournant du XXe siècle, Victoire n’en revient toujours pas de ce qu’il lui faut bien admettre comme une étrange déception : l’existence qui s’annonçait parfaite dans sa demeure cossue du Cher, entre un époux établi dans sa position de notable et une domesticité à ses petits soins, s’avère terriblement vide et ennuyeuse, en plus de rester incompréhensiblement stérile. Loin d’elle l’idée que ses dérobades au devoir conjugal, non seulement élucident l’absence de descendance du couple, mais aussi légitiment, dans l’esprit du digne notaire, l’assouvissement de ses pulsions naturelles entre les cuisses résignées de la jeune bonne : Céleste n’est-elle pas entièrement à leur service, comme le fut d’ailleurs, apprendra celle-ci dans les chuchotements d’arrière-cuisine, l’actuelle gouvernante à l’époque du père de Monsieur ? Mais, les traditions ayant décidément la vie dure, à la perpétuation du droit de cuissage succèdent bientôt la grossesse de la bonne et la sensible question de l’honneur de tous. Alors, là encore comme seuls les domestiques de la maisonnée se souviennent en toute discrétion qu’il en fut déjà ainsi en ses murs un quart de siècle plus tôt, l’épouse pragmatique choisit de faire d’une pierre deux coups : l’on prétendra que l’enfant est un rejeton de Boisvaillant pur jus. Les apparences dignement et utilement sauvées, n’en reste pas moins que Victoire, épouse sans amour désormais mère sans instinct maternel, s’enlise dans un bovarysme croissant. Réunies dans la chambre de bonne où Céleste s’emploie en catimini à prodiguer les soins au nourrisson pour lesquels Victoire ne présente aucune disposition, les deux jeunes femmes se découvrent une sensualité inattendue qui les emporte bientôt dans les vertiges clandestins d’une relation saphique. Merveilleusement juste et élégante, la plume de Léonor de Récondo excelle à peindre en peu de pages l’étouffant huis-clos de cette demeure bourgeoise, miniature de la bonne société de l’époque. Réduites, qu’elles soient bien nées ou servantes, à la seule fonction qu’on leur assigne, tenir leur rang et procréer pour les premières, répondre aux besoins des maîtres pour les secondes, les femmes y sont, pour leurs familles et leurs maris, des « biens » comme les autres, sans avis ni personnalité, conservées dans l’ignorance de leur sexualité et dans l’interdit de leurs désirs, avec pour garde-fou l’hypocrite mais impitoyable camisole des convenances. Celles qui, certes pas sans souffrances, se plient sans faillir à cette discipline, sont les premières à contribuer à la perpétuation de leur soumission de mères en filles. Les autres jouent leur place dans la société, risquant l’opprobre, la déchéance, voire même, d’ailleurs, l’internement psychiatrique. Campés de manière nuancée et vivante, les personnages sont particulièrement convaincants et le lecteur se laisse d’autant plus aisément transporter en ces années pas si lointaines où il semble que la condition féminine n’a pas évolué depuis des siècles, que l’écriture, superbe de puissance visuelle mais aussi sonore, l’auteur y ayant troqué son violon pour le piano de Victoire, confère à cette histoire de facture plutôt classique un charme doucement envoûtant.
Cinq ans après son mariage de convenance en plein tournant du XXe siècle, Victoire n’en revient toujours pas de ce qu’il lui faut bien admettre comme une étrange déception : l’existence qui s’annonçait parfaite dans sa demeure cossue du Cher, entre un époux établi dans sa position de notable et une domesticité à ses petits soins, s’avère terriblement vide et ennuyeuse, en plus de rester incompréhensiblement stérile. Loin d’elle l’idée que ses dérobades au devoir conjugal, non seulement élucident l’absence de descendance du couple, mais aussi légitiment, dans l’esprit du digne notaire, l’assouvissement de ses pulsions naturelles entre les cuisses résignées de la jeune bonne : Céleste n’est-elle pas entièrement à leur service, comme le fut d’ailleurs, apprendra celle-ci dans les chuchotements d’arrière-cuisine, l’actuelle gouvernante à l’époque du père de Monsieur ? Mais, les traditions ayant décidément la vie dure, à la perpétuation du droit de cuissage succèdent bientôt la grossesse de la bonne et la sensible question de l’honneur de tous. Alors, là encore comme seuls les domestiques de la maisonnée se souviennent en toute discrétion qu’il en fut déjà ainsi en ses murs un quart de siècle plus tôt, l’épouse pragmatique choisit de faire d’une pierre deux coups : l’on prétendra que l’enfant est un rejeton de Boisvaillant pur jus. Les apparences dignement et utilement sauvées, n’en reste pas moins que Victoire, épouse sans amour désormais mère sans instinct maternel, s’enlise dans un bovarysme croissant. Réunies dans la chambre de bonne où Céleste s’emploie en catimini à prodiguer les soins au nourrisson pour lesquels Victoire ne présente aucune disposition, les deux jeunes femmes se découvrent une sensualité inattendue qui les emporte bientôt dans les vertiges clandestins d’une relation saphique. Merveilleusement juste et élégante, la plume de Léonor de Récondo excelle à peindre en peu de pages l’étouffant huis-clos de cette demeure bourgeoise, miniature de la bonne société de l’époque. Réduites, qu’elles soient bien nées ou servantes, à la seule fonction qu’on leur assigne, tenir leur rang et procréer pour les premières, répondre aux besoins des maîtres pour les secondes, les femmes y sont, pour leurs familles et leurs maris, des « biens » comme les autres, sans avis ni personnalité, conservées dans l’ignorance de leur sexualité et dans l’interdit de leurs désirs, avec pour garde-fou l’hypocrite mais impitoyable camisole des convenances. Celles qui, certes pas sans souffrances, se plient sans faillir à cette discipline, sont les premières à contribuer à la perpétuation de leur soumission de mères en filles. Les autres jouent leur place dans la société, risquant l’opprobre, la déchéance, voire même, d’ailleurs, l’internement psychiatrique. Campés de manière nuancée et vivante, les personnages sont particulièrement convaincants et le lecteur se laisse d’autant plus aisément transporter en ces années pas si lointaines où il semble que la condition féminine n’a pas évolué depuis des siècles, que l’écriture, superbe de puissance visuelle mais aussi sonore, l’auteur y ayant troqué son violon pour le piano de Victoire, confère à cette histoire de facture plutôt classique un charme doucement envoûtant.
amours
Léonor de Récondo nous fait don d'un roman troublant, véritable ode à la féminité et au corps. En 1908, dans une petite ville du Cher, deux femmes vont vivre leur passion en silence, tout en défiant les conventions sociales et les interdits. Léonor de Récondo évoque avec sensibilité l'amour maternel, l'amour charnel et la place réservée aux femmes à cette époque.
Léonor de Récondo nous fait don d'un roman troublant, véritable ode à la féminité et au corps. En 1908, dans une petite ville du Cher, deux femmes vont vivre leur passion en silence, tout en défiant les conventions sociales et les interdits. Léonor de Récondo évoque avec sensibilité l'amour maternel, l'amour charnel et la place réservée aux femmes à cette époque.
une fois commencé,
impossible de ne pas le finir! Sorte de huis clos dans une maison bourgeoise au début du XXème siècle. Pour sauver les apparences et la moralité, la maitresse de maison va adopter l'enfant de la bonne dont le père est (évidemment) le maitre de maison. Cet enfant va être le lien entre Victoire et Céleste et va faire naitre un amour passionnel. Tableau de la société bourgeoise de la campagne française, c'est addictif!
impossible de ne pas le finir! Sorte de huis clos dans une maison bourgeoise au début du XXème siècle. Pour sauver les apparences et la moralité, la maitresse de maison va adopter l'enfant de la bonne dont le père est (évidemment) le maitre de maison. Cet enfant va être le lien entre Victoire et Céleste et va faire naitre un amour passionnel. Tableau de la société bourgeoise de la campagne française, c'est addictif!
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